
Une nouvelle prison au Port : une hérésie !
3 juillet, parUne information récente communiquée par le ministre de la Justice Gérald Darmanin concerne la création de nouvelles prisons sur l’ensemble du (…)
L’arrêt de la Cour européenne des droits de l’Homme doit s’appliquer
21 août 2012
L’ADDE, le COMEDE, la FASTI, le GISTI, la LDH, le MRAP et le SAF contestent devant le Conseil d’État les instructions du ministre de l’Intérieur. Elles demandent l’application à Mayotte des garanties prévues par la Convention européenne des droits de l’Homme. Dans un communiqué, ces organisations de défense des droits humains expliquent leur démarche.
« Le mercredi 22 août 2012 à 10h aura lieu au Conseil d’État l’audience de référé au cours de laquelle seront examinées les requêtes introduites par l’ADDE, le COMEDE, la FASTI, le GISTI, la LDH, le MRAP et le SAF pour obtenir la suspension, d’une part, de la circulaire du 6 juillet 2012 qui organise l’assignation à résidence des familles étrangères avec enfants en instance d’éloignement et énumère les cas dans lesquels la rétention reste possible, d’autre part, des instructions du ministre de l’Intérieur prescrivant de ne pas appliquer cette circulaire à Mayotte compte tenu de la « pression migratoire ».
Dans un arrêt Popov c/France du 19 janvier 2012, la Cour européenne des droits de l’Homme a constaté qu’il n’existait aucun fondement légal permettant la rétention des mineurs, même lorsqu’ils accompagnent leurs parents, et que, dans certaines circonstances, celle-ci constitue un traitement inhumain et dégradant pour les enfants et une atteinte à la vie familiale des personnes ainsi retenues.
5.000 enfants expulsés par an
Le candidat socialiste à la présidence de la République et plus tard le Premier ministre avaient pris solennellement l’engagement qu’aucun enfant, aucune famille ne serait plus placée en centre de rétention. Or, la circulaire du 6 juillet 2012 non seulement ne met pas fin à la rétention des enfants qu’elle autorise dans un certain nombre de cas, mais elle organise, en marge de la loi, un système d’assignation à résidence des familles qui risque de se révéler encore moins protecteur que la rétention.
Mais même ce régime est jugé encore trop favorable pour Mayotte. À Mayotte où précisément l’éloignement des enfants vers l’île voisine d’Anjouan s’effectue à grande échelle, à raison de plus de 5.000 par an, y compris souvent de mineurs qu’on rattache arbitrairement à un adulte inconnu pour pouvoir les expulser. Dans leur communiqué du 17 août 2012, les ministres de l’Intérieur et de l’Outre-mer justifient l’admission en centre de rétention « par l’extrême brièveté du séjour, qui n’excède qu’exceptionnellement 24 ou 48 heures, contrairement à la métropole ».
Le droit doit s’appliquer
Certes, tout va bien plus vite là-bas puisque, en vertu d’un droit dérogatoire, la police aux frontières peut procéder de manière expéditive. Les ministres se contentent, comme l’ont fait leurs prédécesseurs depuis 2008, d’annoncer « la construction déjà lancée d’un nouveau CRA permettant de garantir des conditions d’accueil plus dignes » qu’actuellement.
L’audience de référé aura lieu symboliquement quelques jours après le décès dans le centre de rétention de Mayotte d’un nourrisson de deux mois. Ce drame rappelle l’urgence de faire cesser la rétention systématique des familles et des enfants sur l’île de Mayotte et les expulsions massives vers les Comores.
Si Mayotte est un département français, rien ne justifie qu’on n’y applique pas les garanties prévues par la Convention européenne des droits de l’Homme et qu’on passe outre aux décisions de la Cour de Strasbourg ».
Une information récente communiquée par le ministre de la Justice Gérald Darmanin concerne la création de nouvelles prisons sur l’ensemble du (…)
Alors que Mayotte subit un enchevêtrement de crises - pauvreté structurelle, dégradation des services publics, conséquences dramatiques du cyclone (…)
La FSU Emploi Réunion tient à rappeler que la mise en œuvre des programmes de transformation de France Travail, issus de la loi Plein Emploi, ne (…)
Mézami, zot i rapèl lo mo kazou ? Mi anparl pa bann vyé roshé konm mwin mé la zénérassion d’apré. Si mi di kazou, kossa zot i oi dann zot (…)
Une délégation du "Collectif des usagers de la ligne Réunion - Comores" a été reçue le 2 juillet à la Région, à la demande de la Présidente (…)
Les cours du pétrole ont connu une nette hausse à partir de la deuxième quinzaine du mois de juin, portés par l’extrême tension au Moyen-Orient et (…)
Mézami, mon bann dalon, mi panss zot i rapèl la mortalité, laba dann Moris, lo gran kiltirèl épi politik Dev Virashwamy ; li lé mor na pwin lontan (…)
Dan noute kiltir popilèr néna bonpé kozman pou dir sa la éspass dann tan lontan… Mi koné pa pou koué, mé mwin néna dan l’idé k’ni viv in pé an (…)
La dette française atteint 114% du PIB au premier trimestre, soit près de 48.800 euros par Français. De fait, des crédits initialement prévus « ne (…)
En 2021, 595kg de déchets par personne sont collectés à La Réunion, soit davantage que dans l’Hexagone (548 kg/pers.). La Réunion se situe au 29e (…)
La Réunion fait partie des régions françaises les plus touchées par les conséquences sanitaires, sociales et judiciaires de la consommation (…)