Halte aux viols des femmes au Darfour

11 décembre 2006

D’après l’ONU, le conflit du Darfour depuis 2003 aurait fait au moins 200.000 morts, victimes des combats ou de la famine, et plus de 2,5 millions ont été déplacées sur une population totale de six millions d’habitants.
Et les principales victimes de ce conflit sont les femmes dont les viols sont considérés comme arme de guerre.
De par le monde, des femmes politiques dénoncent cette situation dramatique.

Dans une déclaration solennelle des femmes politiques demande que la communauté internationale déploie une solide force de paix au Darfour afin de protéger les femmes contre les viols qui sont utilisés comme une arme de guerre. Le viol et la violence sexuelle sont « employés quotidiennement », de sorte que « les femmes et les jeunes filles vivent dans la peur permanente d’une attaque » au Darfour, ont-elles affirmé dans une lettre publiée par plusieurs journaux dans le monde, dont le “Guardian” en Grande-Bretagne. Elles appellent la communauté internationale à prendre « ses responsabilités pour protéger ces civils ».
Parmi les signataires figurent l’ancien secrétaire d’État américain, Madeleine Albright, l’ancienne présidente irlandaise et haut-commissaire de l’ONU pour les réfugiés, Mary Robinson, l’ancien Premier ministre français, Edith Cresson, le ministre italien du Commerce extérieur, Emma Bonino, Graça Machel, l’épouse de Nelson Mandela, l’ancienne directrice générale de l’Unicef, Carol Bellamy, Hanane Ashraoui, ancien ministre de l’Autorité palestinienne et députée indépendante, la députée européenne Nicole Fontaine et Yakin Erturk, rapporteur sur la violence à l’encontre des femmes au sein de la commission des Droits de l’Homme des Nations Unies.

Une force de paix de l’Union africaine composée de quelque 7.000 hommes est actuellement déployée au Darfour. Au 1er janvier 2007, et elle doit passer le relais aux Casques bleus, conformément à la résolution 1706 de l’ONU, ce que refuse le gouvernement soudanais.


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