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Le Port – Hommage à Joshua
12 novembre 2012
Ce samedi 10 novembre 2012, ils sont près de 300 personnes à marcher contre la violence au Port. Ils rendent ainsi hommage à Joshua. Le jeune de 16 ans avait été poignardé mortellement le mardi 30 octobre derrière la centrale EDF au Port. À l’initiative de cette marche, la famille, des amis et proches de Joshua.
Parfois vêtus de blanc et une rose blanche à la main, les participants ont pris le départ du complexe sportif municipal de la cité Ariste Bolon, à proximité du lycée Jean Hinglo, vers 8 heures 30. Le cortège de 300 personnes a ensuite sillonné l’Avenue de la Commune de Paris pour se rendre place des Cheminots, devant l’église Jeanne d’Arc.
Là, la famille, les amis de Joshua, anonymes mais aussi personnalités politiques ont salué sa mémoire et ont dénoncé la violence. Ils ont tour à tour pris la parole.
"La violence est le dernier refuge de l’incompétence", a ainsi déclaré Jonathan, cousin de la victime. Firoze Gador, adjointe au maire du Port, a, elle, indiqué que "la marche contre la violence n’est pas une banalité" et qu’"on ne peut "tolérer la violence". "C’est un travail à mener ensemble", a-t-elle ajouté.
Pour sa part, la députée Monique Orphé a refusé "la banalisation de la violence". "Les établissements scolaires ne peuvent pas être des lieux de violences. Il faut dire non aux jeunes violents. Les marches blanches, c’est bien, mais il faut aussi éduquer", a-t-elle souligné.
"Il faut qu’on s’en souvienne, que Joshua a été un enfant, un adolescent mais qu’il ne sera jamais un adulte. La violence n’est pas un simple fait divers. Il faut dire non à la violence. La vie est sacrée", a également déclaré Jean-Yves Langenier, maire du Port. Il a aussi invité "à redresser la tête", "à quitter le fond du panier de la tristesse", "à oeuvrer pour que Joshua nous guide dans notre lutte contre la violence".
Renata, une habitante du Port et mère de famille, s’est, elle, aussi exprimée : "quand nous les parents, on se cache, on démissionne, on a peur de nos enfants alors c’est très grave". Elle poursuit "quand on voit des enfants de 14 ans qui sont dehors dans la nuit masqués, il faut arrêter de dire que c’est la faute du gouvernement ou la faute du maire, c’est notre faute à nous parents". "La famille de Joshua est dans le malheur, celle de Samuel (auteur présumé des faits - ndlr) aussi. Aujourd’hui, on marche en blanc, si on ne fait rien pour ne plus marcher en noir, alors Joshua sera mort pour rien", a-t-elle poursuivi.
"Dans la famille Dain il n’y a pas de haine, nous pardonnons" a ensuite déclaré avec beaucoup de dignité Jocelyne Dain, la mère de Joshua. "J’ai perdu un fils, il me manque, le vide est terrible. Souvenez-vous en pour refuser la violence" a-t-elle ajouté. La mère de Joshua a ensuite remercié Jean-Yves Langenier et la communauté éducative de Jean Hinglo.
L’hommage s’est terminé par un dépôt de gerbe au pied de la statue de la Vierge Marie près de l’église et par une prière commune.
Pour rappel, le lycéen, scolarisé au lycée Jean Hinglo, regagnait son domicile lorsqu’il a été poignardé à neuf reprises sous les yeux de plusieurs témoins devant la centrale EDF au Port. Malgré l’intervention rapide des secours, il n’a pas survécu à ses blessures. Son agresseur présumé, Samuel, un jeune homme de 17 ans, avait été arrêté le lendemain. Il a reconnu les faits.
Jean-Yves Langenier : « Remplaçons la haine par la solidarité » Samedi matin, lors du rassemblement devant l’église Sainte Jeanne d’Arc du Port au terme de la marche contre la violence, le maire Jean-Yves Langenier a souligné que « nous sommes réunis ici aujourd’hui, toutes générations confondues, pour honorer la mémoire de Joshua ». « Nous sommes réunis ici aujourd’hui pour dire notre solidarité à la famille de Joshua, à ses proches, à ses amis. Nous sommes ici pour dire notre solidarité à ceux qui souffrent, à ceux que la tristesse accable. L’émotion qui nous étreint doit être convertie en prise de conscience, pour qu’ensemble, tous, nos voix s’unissent et disent "non à la violence". Pour que l’écho de nos voix unies résonne longtemps dans les cœurs et soit entendu comme un message d’espoir et une revendication, celle d’une société plus juste, plus égalitaire. Le poète Julos Beaucarne, dont la femme venait de mourir poignardée par un déséquilibré, écrivit une lettre à ses amis, le soir même. C’était en 1975. Il disait alors : « C’est la société qui est malade, il nous faut la remettre d’aplomb et d’équerre par l’amour et l’amitié et la persuasion. (…) Le monde est une triste boutique, les cœurs purs doivent se mettre ensemble pour l’embellir, il faut reboiser l’âme humaine. (…) Il n’est de vrai que l’amitié et l’amour ». Plus que jamais, je vous invite à redresser la tête pour dire ensemble notre refus de la violence et affirmer notre croyance dans notre capacité à rendre ce monde meilleur. Je vous invite, tous, ici, institutions d’État et collectivités locales, professionnels, tous les gens de bonne volonté, à œuvrer plus encore, ensemble, pour lutter contre toute forme de violence ». |
Jonathan plaide pour la non-violence Voici des extraits d’un très beau texte lu lors de la cérémonie de samedi Place des Cheminots par Jonathan, un cousin de Joshua. « Ceux qui ont recours à la violence deviennent sourds au langage de la raison et aveugles aux réalités qui témoignent de sa nuisance. La violence est le dernier refuge de l’incompétence. La non-violence est une arme puissante et juste, qui tranche sans blesser et ennoblit la personne qui la manie. C’est une épée qui guérit. La violence commence où la parole s’arrête. La violence est injuste, d’où qu’elle vienne. La non-violence est la loi de notre espèce tout comme la violence est la loi de l’animal. Ce que tu gagneras par la violence, une violence plus grande te le fera perdre. Un acte de justice et de douceur a souvent plus de pouvoir sur le cœur des personnes que la violence. Un geste d’humanité et de charité a parfois plus d’empire sur l’esprit de l’être humain qu’une action marquée du sceau de la violence et de la cruauté. Aucune violence n’a jamais ajouté à la grandeur des humains. La violence, sous quelque forme qu’elle se manifeste, est un échec. La non-violence est le summum du courage ». |
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