
Mal-do-mèr dann sarèt
28 juin, parLo zour la pokor kléré, Zan-Lik, Mariz é sirtou Tikok la fine lévé, mèt azot paré. Madanm Biganbé i tir zot manzé-sofé, i donn azot, zot i manz. (…)
Issue toujours incertaine pour les otages français
7 septembre 2004
Alors que sur le terrain les négociations se poursuivent pour la libération de Georges Malbrunot et de Christian Chesnot, plusieurs observateurs s’étonnent de l’attitude des armées d’occupation. La stratégie des militaires américains semble compliquer davantage le travail de tous ceux qui souhaitent une issue favorable à la crise des otages.
Un communiqué diffusé hier par l’association Amitiés franco-irakiennes affirme que les armées américaines "ne facilitent pas les démarches" pour la libération des deux journalistes français retenus en otages en Irak. Au contraire, elles mettent leur vie "en danger".
L’association précise d’ailleurs que "visiblement, les forces d’occupation américaine et leurs supplétifs irakiens n’apprécient ni l’immense élan de solidarité des pays arabes à l’égard de la France, ni que l’issue d’un enlèvement servant leurs intérêts, tourne en leur défaveur".
Amitiés franco-irakiennes souligne que dans la nuit du 4 au 5 septembre, les armées d’occupation et les collaborateurs ont commis des exécutions sommaires et ont arrêté plusieurs centaines de personnes "dans la zone de Latifuya-Mahmoudiya, au Sud de Bagdad, où les deux journalistes ont été enlevés, et où ils pourraient être libérés". Ceci fait dire que "les États-Unis ont mis sciemment en danger la vie de Georges Malbrunot et de Christian Chesnot".
D’autres témoignages font état d’éléments troublants dans l’attitude des occupants. En effet, le secrétaire général de l’Union des organisations islamiques de France (UOIF), Fouad Alaoui, dénonce l’absence de soutien de la part des responsables américains et de leurs collaborateurs.
"J’ai bien remarqué que sur place, que ce soit les Américains, que ce soit le gouvernement irakien, ils n’ont pas jugé intéressant ni utile de prendre contact avec nous", a dit l’envoyé de l’UOIF, membre de la délégation du Conseil français du culte musulman (CFCM) qui s’est rendue en Irak et dans la région pour demander la libération des deux journalistes.
"Nous étions une délégation très officielle des musulmans de France, ce qui me laisse très perplexe", a-t-il ajouté, affirmant qu’il aurait préféré voir des signes de la part des occupants pour faire libérer les otages.
Même point de vue de la part d’un dignitaire religieux irakien, l’imam salafiste cheikh Mehdi al-Soumaydaï. Il a dénoncé l’offensive menée par les occupants, précisément dans le secteur où sont supposés être détenus les otages français. Mehdi al-Soumaydaï a de plus émis une fatwa - un décret religieux - appelant l’Armée islamique en Irak à libérer immédiatement les deux journalistes, "en reconnaissance pour la position de la France en Irak".
Enfin, autre fait troublant relevé hier par France Inter : les occupants ont refusé qu’un avion gouvernemental français transportant des négociateurs se pose à Bagdad. L’autorisation américaine n’a été délivrée qu’au bout de 24 heures. Cette somme d’éléments étranges amène à s’interroger : pourquoi les occupants, censés apporter la démocratie aux Irakiens, ne mettent pas tout en œuvre pour une issue favorable à la crise des otages ?
Nouvelles exigences des ravisseurs ?
Alors que la libération de Christian Chesnot et Georges Malbrunot semblait presque acquise, un communiqué attribué aux présumés ravisseurs et diffusé hier plonge à nouveau dans l’incertitude.
La semaine dernière, l’Armée islamique en Irak exigeait l’abrogation de la loi sur la laïcité dans l’école publique en France. Hier, ils ont évoqué trois nouvelles revendications : "l’acceptation de la trêve avec cheikh Oussama ben Laden (le chef d’Al-Qaïda), le versement d’une rançon de 5 millions de dollars et l’engagement à ne pas (entretenir de liens) militaires et commerciaux en Irak", précise un communiqué diffusé sur le site “La tribune islamique” et portant la signature de l’Armée islamique en Irak.
Le communiqué met également en cause l’attitude de l’armée d’occupation pendant cette crise : "nous vous avertissons de ne pas nous bombarder comme vous l’avez fait (...) le jour où nous entendions vous remettre les otages".
L’Élysée et le ministère français des Affaires étrangères ont déclaré n’avoir "aucun commentaire à faire" dans l’immédiat.
Nouvelle “tuile” pour les occupants
Le “roi de trèfle” n’est pas tombé
Annoncée à grand renfort médiatique par les forces d’occupation, l’arrestation de l’ancien numéro deux irakien, Ezzat Ibrahim, n’a finalement pas eu lieu.
Dans le jeu de cartes distribué par les armées américaines, Ezzat Ibrahim jouait le rôle du roi de trèfle. Sa capture a été annoncée dimanche. Mais les examens médicaux montrent que la personnes arrêtée ce jour-là n’est pas Ezzat Ibrahim. Ce dernier échappe toujours aux armées d’occupation, comme l’a confimé hier un communiqué du gouvernement des collaborateurs irakiens.
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