Journée internationale des enfants victimes innocentes de l’agression
4 juin 2007
Le 19 août 1992, l’Organisation des Nations Unies choisissait le 4 juin pour souligner la tragédie que vivent des milliers d’enfants à travers le monde. C’est la ’Journée internationale des enfants victimes innocentes de l’agression’. Partout à travers la planète, les enfants n’ont pas tous la même chance. Beaucoup d’entre eux sont victimes de pauvreté, de malnutrition et même de violence.
Le phénomène des enfants en situation difficile prend des proportions de plus en plus alarmantes dans certains pays, comme au Sénégal et plus particulièrement à Dakar par exemple. La plupart de ces enfants s’adonnent à la mendicité et sont susceptibles d’être exploités de différentes manières par les adultes. Diverses institutions nationales et internationales, et Organisations non Gouvernementales, mènent des activités de prise en charge et d’encadrement de ces enfants.
La plupart du temps, les enfants impliqués dans des conflits ne peuvent retrouver la vie d’avant : d’abord à cause des destructions et disparitions engendrées par la guerre, ensuite parce que les communautés rejettent systématiquement ces enfants marqués par le mal et qui leur font peur.
Bien que les droits des enfants soient aujourd’hui mieux protégés, la pauvreté, les conflits et le VIH/SIDA menacent la vie des jeunes dans le monde entier. Les droits de plus d’un milliard d’enfants vivant dans la pauvreté sont violés parce qu’ils n’ont pas accès à des services essentiels, comme les soins de santé et l’éducation, pourtant nécessaires pour survivre, grandir et se développer. Des millions d’autres grandissent dans des familles et des communautés déchirées par des conflits armés. Et le VIH/SIDA a provoqué une hausse des décès d’enfants, la perte de millions de jeunes vies, et une vague de millions d’orphelins.
Au Burundi - autre exemple - l’impact humanitaire sur les enfants et les femmes est désastreux. Le taux de mortalité des moins de 5 ans est de 20%, attribuable essentiellement au paludisme, à la diarrhée et à la pneumonie ainsi qu’au sida et à la malnutrition. Environ 7.000 enfants ont été recrutés au sein de groupes armés, 620 000 enfants sont orphelins, et environ 654.000 enfants travaillent actuellement dans les plantations, les travaux publics et bâtiments et l’exploitation minière.
Les enfants ne commencent pas les guerres, mais ce sont eux qui souffrent le plus de leurs effets mortels. Les conflits armés tuent et blessent les enfants, interrompent leur éducation, les privent d’accès à des services de santé essentiels, et aggravent la pauvreté. Les conflits peuvent aussi séparer les enfants de leurs parents, ou les obliger à fuir de chez eux. Au cours d’un conflit, les enfants sont parfois les témoins forcés d’actes de violences horribles commis contre des membres de leur famille, leurs amis et leurs voisins. Les enfants participent aussi parfois malgré eux aux conflits.
Certains conflits laissent dans leur sillage des cauchemars qui sont des sortes de cicatrices douloureuses dans l’esprit de ceux qui ont souffert, et cela affecte la société dans laquelle vivent ces gens terrifiés.
Quelquefois, il est important de penser à ceux qui - au-delà de nos frontières - soufrent, en particulier les enfants. Et de lutter pour que tous les enfants du monde puissent vivre sans être l’objet d’agressions de toutes sortes.
Messages
4 juin 2008, 13:51, par Paul RAMAZANI, cofondateur de la fondation rama-levine avec comme objectif (…)
l’enfant est un trésor et il a droit à une protection sutout ceux issus de viols et ceux qui ont subi l’agression sexuelle.
Nous avons tous le devoir de les protèger.
Tous contre les agressions faites aux enfants.
PAUL RAMAZANI
Voir en ligne : http://www.ramalevina-frl.ogr