
Mal-do-mèr dann sarèt
28 juin, parLo zour la pokor kléré, Zan-Lik, Mariz é sirtou Tikok la fine lévé, mèt azot paré. Madanm Biganbé i tir zot manzé-sofé, i donn azot, zot i manz. (…)
Pour l’accès au travail décent
9 août 2016
Voici la déclaration publiée par l’Organisation internationale du Travail à l’occasion de la Journée internationale des peuples autochtones.
Cette édition de la Journée internationale des peuples autochtones est la première depuis l’adoption du Programme de développement durable à l’horizon 2030 et de l’Accord de Paris sur les changements climatiques . Grâce à ces avancées extraordinaires, la communauté internationale a franchi une étape importante sur la voie de l’éradication de la pauvreté et pour la protection de la planète.
Nous étant engagés, dans le Programme, « à ne laisser personne de côté », nous nous devons d’accorder une attention toute particulière aux peuples autochtones et tribaux – et en particulier aux femmes au sein de ces populations –, dans le cadre des actions que nous menons en vue de réaliser les objectifs de développement durable.
Les peuples autochtones et tribaux sont particulièrement exposés à la discrimination et à l’exclusion. Il leur est plus difficile d’accéder à une éducation de qualité, à des offres de travail décent, à un soutien à des activités génératrices de revenus, ainsi qu’à une protection sociale. Ils font aussi partie des populations les plus touchées par les effets des changements climatiques et des expropriations de terres.
L’agenda de l’OIT pour le travail décent et ses quatre piliers, à savoir le dialogue social, les droits au travail, la protection sociale et l’emploi, mettent le monde du travail au cœur des solutions aux problèmes sociaux, économiques et environnementaux.
Nous avons le devoir de veiller à ce que les peuples autochtones et tribaux puissent jouer pleinement leur rôle en tant que partenaires des actions que nous devrons engager pour tenir la promesse d’un développement solidaire, productif et durable.
Grâce à l’accès au travail décent, des millions de femmes et d’hommes autochtones dans le monde deviendront des acteurs du changement. Ils pourront non seulement assurer leur subsistance et subvenir à leurs besoins, mais aussi préserver leurs ressources naturelles. Ils contribueront ainsi aux efforts collectifs déployés par toutes les parties prenantes dans le but de créer des sociétés prospères et pacifiques, qui respectent l’environnement et luttent contre les changements climatiques.
La convention (nº 169) relative aux peuples indigènes et tribaux, 1989, de l’OIT , ainsi que la Déclaration des Nations Unies sur les droits des peuples autochtones mettent l’accent sur le droit des peuples indigènes de participer aux décisions sur des questions qui peuvent les concerner directement. Il est maintenant nécessaire de mettre en place des mécanismes solides et efficaces qui vont favoriser le dialogue, la consultation et la participation au niveau institutionnel, pour que leur voix soit entendue et leurs contributions mises à profit.
La tâche ne sera cependant pas facile et tous les acteurs clés devront s’y employer ensemble : les autorités publiques, les organisations d’employeurs et de travailleurs, les institutions représentatives des peuples autochtones et tribaux, et la société civile. Avec ses conventions internationales et ses mécanismes de supervision, et aux côtés des Nations Unies et des partenaires pour le développement, l’OIT est prête à contribuer à ce dialogue indispensable et à appuyer la mise en œuvre de ses conclusions qui sont fondamentales.
Ensemble, en construisant des ponts et en renforçant les partenariats, en garantissant l’égalité d’accès à l’éducation et surtout, en permettant aux peuples autochtones et tribaux d’être autonomes grâce au travail décent, nous pourrons relever les défis qui nous attendent.
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