Le 25 novembre, à l’occasion de la Journée Internationale pour l’élimination des violences faites aux femmes, la Région Réunion a organisé un événement intitulé « Ronnkozé : Tous Unis — Pas d’excuse ». Malgré les efforts déployés depuis des décennies, les chiffres restent alarmants : 21 féminicides depuis 2015, un taux de 14,6 femmes victimes pour 1 000 habitants en 2023, et en moyenne, 12 femmes signalent des violences chaque jour sur l’île.
Lors de cet événement, la présidente de la Région, Huguette Bello, a insisté sur l’urgence d’une mobilisation collective face à ces violences. La Réunion présente l’un des taux les plus élevés de violences faites aux femmes en France, nécessitant une réponse concertée entre institutions, associations et citoyens.
Elle a rappelé que ces violences ne sont pas qu’un problème individuel mais un enjeu pour toute la société. En ce sens, elle a exhorté chacun à prendre part à cette lutte pour protéger les victimes et prévenir ces actes.

Pistes d’action discutées

Le Ronnkozé a été marqué par des conférences, ateliers et témoignages permettant aux participants de partager des idées et de proposer des solutions concrètes. Les thèmes abordés incluaient le renforcement de l’aide et de l’accompagnement des victimes ; l’amélioration des dispositifs d’hébergement d’urgence et le développement de campagnes de sensibilisation pour éduquer et prévenir les comportements violents.
Les discussions ont également mis en lumière l’importance de la coordination entre les services sociaux, les forces de l’ordre et les associations locales pour mieux soutenir les femmes en danger.
Les intervenants ont souligné que la lutte contre les violences faites aux femmes doit dépasser le cadre symbolique de cette journée et devenir un combat de tous les jours. Une mobilisation continue est essentielle pour obtenir des résultats.