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Débat sur l’inscription du droit à l’IVG dans la Constitution
25 janvier 2024
Ce mercredi, l’Assemblée nationale examinait le projet de loi constitutionnelle « pour la liberté de recourir à l’interruption volontaire de grossesse. A cette occasion, la députée Karine Lebon a publié une tribune dont voici le contenu.
« N’oubliez jamais qu’il suffira d’une crise politique, économique ou religieuse pour que les droits des femmes soient remis en question. Ces droits ne sont jamais acquis. Vous devrez rester vigilantes votre vie durant. »
Ces mots de Simone de Beauvoir ont toujours guidé mon engagement politique et mon combat contre le système patriarcal qui écrase les femmes et les enfants.
Leurs droits sont remis en question chaque jour dans notre société.
Ceux qui pensent, comme Gérard Larcher Président du Sénat ou Nathalie Bassire que le droit à l’avortement en France n’est pas menacé vivent sur une autre planète. Est-ce de la naïveté, l’expression d’un positionnement profondément conservateur ou juste une stratégie électoraliste ? Peut-être les trois en même temps…
Cela fait près de 50 ans que la loi Veil autorisant l’IVG en France a été promulguée. Pourtant, dimanche dernier, plusieurs milliers d’anti-IVG ont défilé dans les rues de Paris. Un événement annuel qui montre que ce droit fondamental est menacé dans notre pays.
En Europe ou ailleurs, les exemples de recul du droit à l’avortement sont déjà trop nombreux.
En Pologne, l’avortement est quasiment interdit depuis janvier 2021. Il reste autorisé uniquement si la vie de la mère est en danger ou si la grossesse est le résultat d’un viol ou de faits d’inceste.
Depuis l’abrogation, en juin 2022, du droit constitutionnel à l’IVG, 14 États américains sur 50 l’ont interdit. Pire, dans ces états où on est revenu en arrière, aucune exception n’est prévue en cas de viol ou d’inceste. D’autres États envisagent de revenir sur ce droit fondamental et certains ont réduit le délai légal d’accès à l’IVG.
En Hongrie, depuis septembre 2022, les femmes enceintes souhaitant avorter sont obligées « d’écouter les battements de cœur du fœtus » avant de prendre une décision définitive. Selon Noa Nogradi de l’organisation Patent, qui défend les droits des femmes en Hongrie, cette « nouvelle législation est une extension des politiques anti-avortement du gouvernement, visant à stimuler la natalité ».
Les politiques de relance de la natalité se révèlent être de doux stratagèmes pour durcir le droit à l’avortement. Impossible de ne pas penser aux récents propos d’Emmanuel Macron et à son concept de « réarmement démographique » présenté il y a quelques jours. Se servir du corps des femmes pour atteindre ses objectifs économiques, c’est impensable.
Alors OUI, le droit à l’IVG est menacé.
Faut-il également rappeler que l’opposition à l’avortement est ancrée dans l’idéologie des partis d’extrême droite, partout dans le monde ?
Le Rassemblement National ne nous fera pas croire qu’il défend les droits des femmes alors que plusieurs députés RN, dont des femmes, ont remis en cause le droit à l’IVG dans notre pays et l’ont comparé à des génocides. C’est mal comprendre les femmes qui font ce choix difficile, c’est ne rien comprendre aux études scientifiques concernant les fœtus et c’est méconnaître la définition d’un génocide. Cela fait beaucoup d’inculture mais venant du RN, ce n’est pas surprenant.
Le RN, favorisé par la politique inconsciente d’Emmanuel Macron, gagne de plus en plus de terrain.
Alors OUI, le droit à l’IVG est menacé dans notre pays.
Dans notre pays, plus d’une femme sur trois a recours à une IVG au cours de sa vie. Ce sont des femmes de tous âges et de tous les milieux sociaux.
L’Organisation mondiale de la santé (OMS) estime que, dans le monde, près de 40.000 femmes décèdent chaque année en ayant recours à des avortements clandestins. Lorsqu’une femme risque sa vie pour avorter c’est qu’elle n’a pas d’autre option. Il ne devrait pas y avoir de débat.
Le Conseil d’État a reconnu le caractère réversible de la loi actuelle. Dans son rapport publié le 12 décembre dernier, il indique que « Le caractère réversible et limité de la protection conférée par la loi ordinaire justifie, pour le Gouvernement, que soit garantie par la Constitution la liberté de la femme de recourir à l’interruption volontaire de grossesse ».
C’est très clair.
La maternité est un choix. Le droit à l’avortement est un droit FONDAMENTAL qui doit être inscrit dans la Constitution pour garantir aux femmes le droit de disposer de leur corps.
Karine Lebon
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