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Un Réunionnais, malade du cancer, déclare avoir été frappé par des policiers
4 août 2004
Le 31 mai dernier, un Réunionnais émigré dans la région parisienne s’était interposé entre les policiers et son fils. Il a été arrêté sans aucun ménagement et il est décédé moins de trois semaines plus tard. Jean-Luc Fatol, 40 ans, était atteint d’un cancer de l’estomac. Il a affirmé avoir été frappé par ces policiers, alors que - du fait de son état de santé - il ne pouvait pas constituer une menace pour ces derniers. Il était en “phase terminale” de sa maladie, et il est décédé prématurément car les médecins lui donnaient encore 6 mois à vivre.
Hier, nouveau rebondissement : la plainte déposée par le Réunionnais contre les mauvais traitements dont il affirme avoir été victime a été classée sans suite. La Justice estime que l’autopsie et le rapport de l’inspection des services de police innocentent les dépositaires de l’autorité publique qui ont interpellé Jean-Luc Fatol.
Pour SOS Racisme, "ce classement sans suite montre malheureusement que les corps de l’État ont parfois plus tendance à se couvrir les uns les autres qu’à faire œuvre d’objectivité et de justice". Dans un communiqué, l’association de défense des droits humains "s’engage à interpeller les pouvoirs publics afin qu’une réflexion soit engagée sur les comportements de la police, notamment dans les quartiers les plus difficiles". SOS Racisme souhaite également prendre contact avec la famille du malheureux Réunionnais "afin d’étudier les suites judiciaires qu’il convient d’apporter à ce drame".
Au cours de l’enquête, le procureur adjoint indiquait que l’autopsie n’avait pas montré de traces de coups, ce qui allait dans le sens de l’enquête menée par l’inspection générale de la police nationale (IGPN). C’est à dire que Jean-Luc Fatol est mort prématurément uniquement des suites de son cancer, selon l’institution judiciaire.
Mais même si l’on n’a pas relevé de traces de mauvais traitement, qu’est-ce qui a provoqué le décès prématuré du Réunionnais ? Jean-Luc Fatol a survécu moins de trois semaines à son agression. Or les médecins lui donnaient au moins 6 mois d’espérance de vie du fait de sa maladie.
Le jour des obsèques de Jean-Luc Fatol, le 19 juin dernier, dans le “Courrier de Mantes”, le président de SOS Racisme mettait en cause le déroulement de l’enquête : "la police se protège derrière la discordance des témoignages, alors que plusieurs témoins essentiels n’ont pas encore été entendus". "Dans cette histoire, qui est à nos yeux une bavure policière", poursuivait-il, "nous attendons des sanctions à l’encontre des policiers qui ont procédé à cette arrestation... Avant que Jean-Luc Fatol ne croise leur route, il espérait vivre encore six à huit mois autour des siens. Lorsqu’ils ont procédé à cette interpellation, les policiers savaient que Jean-Luc Fatol était atteint d’un cancer en phase terminale. Les témoins de la scène de l’arrestation n’ont pas manqué de le rappeler ce jour-là".
Quant à l’avocate de la famille du Réunionnais, elle indiquait avoir communiqué à la justice "onze noms, et au moins cinq témoins oculaires". Ces personnes ont-elles été entendues ?
Autre fait qui a éprouvé la famille de Jean-Luc Fatol : l’absence d’excuses de la part de l’État du vivant du malheureux. Le jour des obsèques, le président de SOS Racisme rappelait que la famille attendait toujours. Ces excuses sont-elles venues ?
Ce rapide classement de l’affaire par l’institution judiciaire amène à s’interroger : en France, quelle est le poids de la parole d’un Réunionnais ?
M. M.
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