#Bring back our girls

L’AFRIYAN plaide pour une négociation entre l’Etat nigerian et Boko Haram

16 mai 2014

Le Réseau africain des jeunes filles et adolescentes (AFRIYAN-GIRL), section-Sénégal, a plaidé ce jeudi à Dakar, lors d’une manifestation, pour des négociations entre le gouvernement nigérian et la secte Bokom Haram pour la libération des 233 jeunes lycéennes enlevées en mi-avril dans le Nord Est du Nigeria.

« Aujourd’hui, c’est la vie de plusieurs jeunes filles qui est en danger. Nous exhortons les gouvernements africains, en particulier le gouvernement nigérian, l’Union africaine et la Communauté internationale, à négocier avec la secte Bokom Haram pour la libération de nos soeurs. Les menaces formulées par la secte à l’endroit de ces filles sont ignobles et inadmissibles et devront être condamnées par toute la Communauté internationale », a déclaré la présidente du Réseau, Mlle Maimouna Yade.

Soulignant que les filles ont le droit d’aller à l’école, de recevoir une éducation de qualité dans la paix et la justice sociale, ces jeunes filles ont précisé que tout Etat est un gage de sécurité et doit protéger les droits des citoyens en leur offrant un cadre légitime et viable d’expression et de liberté.

« Ramenez nos soeurs parce qu’elles ont besoin de continuer leurs études et contribuer à l’effort de développement du continent africain. C’est notre devoir, et nous exigeons des gouvernements africains à davantage protéger la jeune fille et son droit à l’épanouissement », ont-elles martelé.

« ’Nous espérons que le Sommet de Paris sur la sécurité au Nigeria aboutira à une bonne prise de décision », a ajouté Mlle Yade.

La manifestation a vu la participation de plus de 200 jeunes lycéennes et collégiennes de plusieurs écoles de Dakar.

L’AFRIYAN a été créé par le Fonds des Nations unies pour la population (UNFPA) en 2004 et a un Bureau dans chaque pays en Afrique.

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