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Les enfants dans le monde - 6 -
3 août 2007
Mettre fin au travail des enfants dans l’agriculture doit devenir une priorité politique, a souligné la FAO à l’occasion de la Journée mondiale contre le travail des enfants.
« Il est inadmissible que, chaque jour, 132 millions d’enfants de 5 à 14 ans soient forcés de travailler la terre, souvent dans des conditions malsaines et dangereuses », a déclaré José María Sumpsi, Sous-directeur général de la FAO pour l’Agriculture et la Protection des consommateurs.
« La stratégie gagnante contre le travail des enfants consiste à réduire la pauvreté dans les zones rurales du monde en développement, en offrant des possibilités de revenus, en affrontant les problèmes de santé et de sécurité, en améliorant la gestion des pesticides et en garantissant un développement durable », a-t-il ajouté.
Cette année, l’agriculture est le thème de la Journée mondiale contre le travail des enfants.
D’où la création à Genève d’un nouveau partenariat pour s’attaquer au problème de la main d’œuvre infantile dans l’agriculture.
Ce partenariat comprend la FAO, l’Organisation internationale du travail (OIT), le Fonds international pour le développement agricole (FIDA), la Fédération internationale des producteurs agricoles (FIPA), l’Union internationale des associations des travailleurs de l’alimentaire, de l’agriculture, de l’hôtellerie, de la restauration et des secteurs liés ainsi que l’Institut international de recherche sur les politiques alimentaires (IFPRI).
Parallèlement, plusieurs manifestations se déroulant à Rome visaient à attirer l’attention sur le fardeau pesant sur les enfants astreints au travail dans l’agriculture.
Un tiers de la main-d’œuvre agricole
Évaluer avec précision le nombre exact de garçons et de filles astreints au travail dans l’agriculture est difficile, car le travail des enfants est souvent clandestin et ne figure pas dans les statistiques officielles.
Selon une estimation optimiste de l’OIT, le travail est une réalité qui concerne 218 millions d’enfants dans le monde - dont 70% dans l’agriculture. Soit un tiers de la main d’œuvre totale employée dans ce secteur.
La plupart des études invoquent la même cause à l’origine du travail des enfants : la pauvreté. Les enfants sont obligés de travailler, que ce soit pour leur propre survie ou celle de leur famille. La pauvreté veut aussi dire manque d’instruction, services de santé médiocres, possibilités limitées à d’autres emplois - autant de facteurs qui contribuent au problème.
Des succès
Toutefois, certains pays pauvres ont remporté des succès significatifs en matière de réduction, voire d’élimination, du travail des enfants. L’État du Kerala en Inde en est un exemple. La région Amérique latine et Caraïbes a également témoigné de diminutions appréciables du nombre total d’enfants au travail - de 16% à 5% entre 2000 et 2004.
Le plus grand succès enregistré jusqu’ici a été la réduction de 26% à l’échelle mondiale du nombre d’enfants pratiquant des tâches dangereuses, tous secteurs confondus.
Main-d’œuvre bon marché et facile à exploiter
Une justification commune invoquée par les employeurs sans scrupules qui recourent à la main d’œuvre infantile est l’agilité des doigts des enfants - de petites mains sont plus habiles dans des tâches délicates comme la cueillette des fleurs et des feuilles de thé, ou le nouage des tapis.
« Cependant, des études de l’OIT dans les industries dangereuses comme la production de verre ou le polissage des diamants ont récusé cette thèse », a fait remarquer M. Sumpsi. « Dans l’agriculture, comme dans d’autres secteurs, il n’y a aucune tâche qu’un adulte ne puisse accomplir aussi bien, sinon mieux, qu’un enfant », a-t-il ajouté.
« La vérité est que les enfants nécessitent moins de garanties, sont beaucoup plus faciles à exploiter et - surtout - sont bien meilleur marché. Ils font le même travail que les adultes, mais sont payés infiniment moins », explique M. Sumpsi.
Conditions difficiles et dangereuses
Avec les mines et le bâtiment, l’agriculture est l’un des trois secteurs professionnels les plus dangereux.
Privés d’école et de loisirs, sans aucun acquis solide, sans instructions précises, sans connaissances sur les mesures de sécurité, et souvent utilisant des outils conçus pour des mains d’adultes, les enfants sont particulièrement vulnérables aux risques professionnels que comportent l’agriculture, la foresterie, les pêches et la transformation, le transport et la commercialisation des produits alimentaires et agricoles.
Il convient de condamner aussi l’exposition des enfants aux pesticides et autres produits chimiques toxiques, le transport de lourdes charges et les longues heures de travail, qui peuvent entraîner des répercussions à vie sur la croissance et le développement.
Le plus souvent, les progénitures de personnes ayant elles-mêmes travaillé lorsqu’elles étaient enfants sont elles aussi prises au piège de la pauvreté, perpétuant ainsi le cercle vicieux.
Comment définir le travail des enfants ?
Précisons toutefois que toutes les tâches effectuées par les enfants ne sont pas forcément nocives. Les tâches légères adaptées à l’âge de l’enfant et qui n’interfèrent pas sur sa scolarité sont jugées acceptables vers 12-13 ans, tout comme les travaux non considérés comme dangereux pour des jeunes de 15-16 ans.
Selon les conventions de l’OIT, on entend par travail des enfants tout travail qui nuit à la santé d’un enfant, entrave son éducation et qui pourrait bloquer sa croissance et son développement futurs.
« Participer d’une façon ou d’une autre aux activités de subsistance du ménage pour un enfant, en particulier si elles ne comportent aucune tâche lourde ou dangereuse ou n’entravent pas sa scolarité, est tout à fait légitime et peut être important pour le développement des aptitudes nécessaires pour réussir dans l’agriculture, la pêche ou la foresterie plus tard dans la vie.
En revanche, le travail des enfants qui fait du tort, maltraite, exploite ou prive un enfant d’une éducation est inexcusable. Si tous les enfants employés dans l’agriculture devaient occuper un pays, celui-ci deviendrait le huitième plus grand pays du monde », a déclaré Mme Eve Crowley de la Division FAO de la Parité hommes/femmes, de l’Équité et de l’Emploi en milieu rural.
« Pourtant, abolir les formes les plus dangereuses et exploitatrices du travail des enfants est en notre pouvoir », a-t-elle déclaré. « Aujourd’hui, il nous faut rompre le mur du silence et de l’indifférence qui entoure ce phénomène. Nous devons veiller à la ratification et à la mise en application des conventions de l’OIT, et garantir que, dorénavant, l’action mondiale de lutte contre les pires formes de travail des enfants dans l’agriculture continue sur sa lancée ».
Luisa Guarneri pour FAO - Organisation des Nations Unies pour l’Alimentation et l’Agriculture (ONU)
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