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12 millions de personnes touchées par la famine dans la Corne de l’Afrique
22 août 2011, par
À quelques heures de La Réunion a lieu la plus grande catastrophe de notre temps, c’est la famine dans la Corne de l’Afrique. Elle est due à une pénurie de nourriture, 12 millions de personnes sont touchées. C’est dire que La Réunion n’est pas le seul pays concerné par le défi de l’alimentation. Si ce défi n’est pas relevé, les conséquences peuvent être très graves.
La faim dans le monde est en diminution depuis quelques années, cependant l’Afrique reste le pays le plus touché par la malnutrition. En 2010, près d’un milliard de personnes sont sous-alimentées dans le monde. La FAO a estimé en septembre 2010, dans son rapport intitulé "Recul de la faim dans le monde, qui reste néanmoins à des niveaux inadmissibles. Les objectifs de lutte contre la faim sont difficiles à atteindre", que 925 millions d’individus au total souffrent de la faim en 2010, contre 1,023 milliards en 2009.
La Corne de l’Afrique minée par la faim
Dès le mois de mai, les Nations Unies avaient averti que près de 9 millions de personnes en Afrique de l’Est allaient être confronté à la famine, due en grande partie à la sécheresse. Un mois plus tard, la mobilisation internationale s’intensifie mais en vain, la Somalie est le premier pays touché par la malnutrition, avec un enfant sur trois touché, et près de 12 millions de personnes menacées.
Au cœur de la catastrophe humanitaire, la Somalie est également en proie à des conflits armés. Le groupe proche d’Al-Qaida, Al-Shabaad a durant un temps empêché l’aide alimentaire des ONG étrangères de parvenir dans ses bastions de peur d’en perdre le contrôle. Dernièrement, Jacques Diouf, directeur général de l’organisation de l’ONU pour l’Alimentation et l’Agriculture (FAO) a déclaré à Rome, qu’il était « inadmissible qu’à notre époque, avec les ressources financières, les technologies et l’expertise à notre disposition, plus de 12 millions de personnes risquent aujourd’hui de mourir de faim ».
Les donations se font attendre
En juillet, Ban Ki-moon, secrétaire général de l’ONU, qui a lancé un appel aux pays donateurs afin de réunir plus de 2,4 milliards de dollars, a insisté : « Les agences onusiennes n’ont jusqu’ici reçu que la moitié de cette somme. Nous ne pouvons pas nous permettre d’attendre ». En effet, pour l’instant les pays riches, qui ont une grande part de responsabilité dans le phénomène du dérèglement du climat, ont eu pour priorité de sauver les banques, notamment la Grèce, membre de l’UE, avec une injection de 160 milliards d’euros dans son économie alors que l’aide publique au développement (APD) est à peu près de 0,3% du PIB des pays donateurs alors que son seuil imposé par l’ONU est de 0,7%.
Cité par l’Agence France Presse, l’Organisation non gouvernementale Oxfam, a expliqué que « l’aide alimentaire n’est qu’une solution partielle » et qu’il fallait également soutenir les éleveurs et petits fermiers. L’ONG a appelé à faire en sorte que « ce soit la dernière famine vécue par l’Afrique. Il faut préparer la prochaine campagne agricole. Les pluies vont arriver en octobre. Le seul moyen d’existence des ménages sont leur bétail et leurs champs (...) alors il faut les aider à rester », a indiqué à l’AFP Cristina Amaral, directrice des opérations d’urgence de la FAO, revenue récemment de Somalie.
Céline Tabou
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Messages
22 août 2011, 14:46, par René Varenge
La sécheresse et le désordre social qui règne dans la région sont en partie responsable de la famine mais il ne faut pas oublier que chaque jour qui s’écoule le nombre de bouche à nourrir augmente du fait de la croissance démographique.
L’Afrique et la Terre ne sont pas extensibles ni remplacables, ni rechargeables, il est temps de stabiliser la croissance démographique humaine par l’éducation des filles et des femmes et l’accées gratuit aux moyens contraceptifs pour toutes les femmes du monde.