
Mal-do-mèr dann sarèt
28 juin, parLo zour la pokor kléré, Zan-Lik, Mariz é sirtou Tikok la fine lévé, mèt azot paré. Madanm Biganbé i tir zot manzé-sofé, i donn azot, zot i manz. (…)
Enlèvement de deux journalistes et de leur chauffeur
4 septembre 2004
Dans son édition du 1er septembre dernier, le Réseau Voltaire apporte un éclairage sur les enjeux de l’enlèvement de Christian Chesnot, Georges Malbrunot et de leur chauffeur. Thierry Meyssan met le doigt sur plusieurs éléments troublants qui amène à s’interroger sur la nature des ravisseurs, l’Armée islamique en Irak. D’après le Réseau Voltaire, cette organisation sert avant tout les intérêts de ceux qui font de la guerre des civilisations leur fonds de commerce électoral.
Qui est la "soi-disant" Armée islamique en Irak ? Pourquoi, contrairement à leur habitude, les dirigeants américains et israéliens ont été forts avares en déclarations sur l’affaire de l’enlèvement de deux journalistes français et leur chauffeur ? Comment se fait-il que la majeure partie des pays arabes ont affirmé leur solidarité avec le gouvernement français et ont condamné l’action des ravisseurs ? Trois questions sur lesquelles le président du “Réseau Voltaire”, Thierry Meyssan, apporte un éclairage dans un “Focus” publié sur le site de la publication le 1er septembre dernier.
L’accumulation d’éléments singuliers dans cette affaire amène à se poser des questions. Tout d’abord la qualité quasi-professionnelle du montage des cassettes vidéos avec des messages ciblés en arabe et en français, puis en anglais afin d’être diffusé sur les médias américains, dont les dirigeants étaient plus “réceptifs” que les canaux francophones.
Ensuite sur ce qu’est l’Armée islamique en Irak. Elle "n’est manifestement pas composée de musulmans irakiens. Elle n’a pas de contact avec les autres mouvements d’opposition, publics ou clandestins, et ne discute officiellement qu’avec le gouvernement Allaoui qu’elle prétend pourtant combattre. Dans cette nouvelle affaire, elle ne cherche pas à libérer l’Irak, mais à s’immiscer dans la vie politique française".
Or, le gouvernement français s’était prononcé ouvertement contre l’invasion de l’Irak. D’autant plus que "la revendication d’abrogation de “la loi sur le voile”, réclamée par l’organisation en échange de la vie des otages français, est déconnectée de la réalité irakienne. Alors que le pays est occupé par des puissances étrangères".
La qualité des réactions est également singulière. Le Réseau Voltaire relève "le soutien de la totalité des dignitaires religieux musulmans reconnus et de toutes les formations politiques et institutions arabes (...) conscient(s) d’enjeux cachés". Quant au Premier ministre des collaborateurs irakiens, il n’apporte aucun soutien à la France, au contraire, il estime "que le refus français de soutenir la Coalition ne protége pas Paris du terrorisme. Au contraire, selon lui, des attentats se produiront dans les États qui refusent de soutenir la Coalition". Le chef du gouvernement installé par les occupants paraît bien informé. Aux États-Unis et en Israël, pas "la moindre compassion, même par simple courtoisie, pour les otages ou pour la France. Le clan Bush espère même que cette affaire servira de leçon aux Français".
Le Réseau Voltaire revient ensuite sur la stratégie française pour résoudre la crise. Chacun a pu voir l’unanimité de tous, quelle que soit sa tendance politique ou ses convictions religieuses à faire front pour dénoncer l’enlèvement. Ce qui fait dire à Thierry Meissan : "alors que cette opération de guerre psychologique était conçue pour provoquer une division des Français et les placer devant des contradictions diplomatiques, l’Élysée a retourné la situation et transformé ce drame en un concert unanime de soutiens dans le monde musulman".
Et paradoxalement, au lieu de se réjouir de ces marques positives pour la cause des otages, la presse des États-Unis "filtre les déclarations des dirigeants arabes, relayant les condamnations morales et religieuses des enlèvements et occultant les soutiens politiques à la diplomatie française".
"En quelques jours, la France a vu reconnaître par tous les acteurs proche-orientaux, hormis les collaborateurs irakiens et Israël, le bien-fondé de ses positions diplomatiques et son leadership face au bellicisme de la Coalition. Plus aucun dirigeant arabe ne doute de ce qui se cache derrière “l’Armée islamique en Irak” sans qu’il ait été besoin pour la France de l’expliciter publiquement", conclut le Réseau Voltaire.
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