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Sommet de Vienne sur de fond de crise migratoire
28 août 2015, par
Au moment où se tenait le Sommet de Vienne, les 27 et 28 août, une vingtaine de personne ont été retrouvées mortes dans un camion en stationnement sur une autoroute de l’est de l’Autriche, non loin de la Hongrie. Au départ, les dirigeants devaient parler coopération régionale, mais l’afflux de migrants en Europe a modifié l’ordre du jour.
Pour la chancelière allemande Angela Merkel, cette nouvelle un avertissement pour l’Europe qui doit résoudre la crise des migrants. « Aujourd’hui est un jour sombre (…) ce drame nous affecte tous », a pour sa part déclaré la ministre de l’Intérieur autrichienne Johanna Mikl-Leitner. Les équipes médico-légales ont indiqué qu’il faudrait plusieurs jours pour parvenir à des conclusions, quant à la mort de ces 20 à 50 personnes.
Mais, déjà le ministre autrichien des Affaires étrangères Sebastian Kurz a prévenu que son pays pourrait envisager d’introduire des mesures plus musclées contre les migrants, via des contrôles plus stricts à la frontière, si aucune réponse n’était apportée pendant ce sommet.
La Serbie et la Macédoine ont également appelé l’Union européenne à agir lors de ce sommet. « A moins d’avoir une réponse européenne à cette crise […], personne ne doit nourrir l’illusion que cela peut être réglé », a indiqué le ministre macédonien des affaires étrangères, Nikola Poposki. « Nous devons agir maintenant » a souligné ce dernier, dont le pays accueille chaque jour 3.000 migrants venant de Grèce.
Son homologue serbe, Ivica Dacic, a souhaité un « plan d’action » européen, plus apte que les 10 actions proposées en mai. Ce dernier a déploré que son pays est « en train de supporter le poids du problème ». Ajoutant que « nous faisons face à la plus grande crise de réfugiés depuis la Seconde guerre mondiale”.
L’Italie, la Grèce et la Hongrie ont été accusé par certains de leurs partenaires de laisser passer les réfugiés. Répondant à ces critiques, le chef de la diplomatie italienne, Paolo Gentiloni, a qualifié son pays de « modèle positif » sauvant « des dizaines de milliers de vies humaines » en Méditerranée.
Ce dernier a indiqué que « l’Europe a besoin d’aller dans la direction exactement opposée à celle qui consiste à taper sur les pays situés sur sa frontière extérieure”. Il souhaite désormais une “européanisation de la gestion des flux”.
Amnesty International a de son côté exhorté les dirigeants européens et des Balkans occidentaux à réévaluer et refonder les politiques et pratiques de l’Europe en matière d’asile. D’autant que « les arrivées dans les zones frontalières entre l’Europe et les Balkans se multiplient » a estimé l’ONG. Cette dernière a dénoncé l’utilisation par la police hongroise du gaz lacrymogène contre des réfugiés et des migrants mercredi 26 août, et la dégradation des conditions d’accueil en Grèce.
Dans un communiqué Amnesty international proteste contre la fermeture progressive des frontières de « la forteresse Europe (…) à ceux qui ont besoin d’une protection internationale ».
Pour Gauri van Gulik, directrice adjointe du programme Europe et Asie centrale d’Amnesty International, « ce que nous observons aux frontières européennes est symptomatique de l’absurdité du système d’asile européen ».
La position européenne est de plus en plus décriée, le secrétaire général des Nations unies Ban Ki-moon a de nouveau invité mercredi 26 août « les pays, en Europe et ailleurs, à faire preuve de compassion et à faire beaucoup plus pour venir à bout de la crise » migratoire.
En dépit des bonnes intentions, les 28 ne parviennent pas à s’accorder sur une répartition équitable des demandeurs d’asile et peinent à mettre en place les centres censés soulager les pays de première entrée (la Grèce et l’Italie) dans l’UE pour faire le tri entre migrants économiques et réfugiés.
D’autant que certains dirigeants européens, dont Paolo Gentiloni, affirment que « les migrants arrivent en Europe, pas en Italie, en Grèce, en Allemagne ou en Hongrie. Au train où vont les choses, on risque de remettre Schengen en cause ». Un vice-Premier ministre tchèque, Andrej Babis, aurait selon l’AFP appelé à la “fermeture” de la frontière extérieure de l’espace Schengen pour “défendre” cette zone de libre circulation.
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