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La crise des inégalités dans le monde
7 novembre 2015
Dans son édition du 6 novembre, l’Humanité consacre un dossier à l’ampleur de l’évasion fiscale. Ces données sont à rapprocher du coût de la lutte contre la faim dans le monde. Une part infime de ces détournements pourrait régler le problème de la famine qui touche plusieurs centaines de millions de personnes dans le monde.
L’évasion fiscale est un fléau dont on peine à appréhender l’ampleur.
A échelle européenne, pas moins de l’équivalent du PIB français s’est échappé à l’ombre dans les paradis fiscaux. Et près du tiers de la richesse totale produite en Afrique échappe totalement à l’administration fiscale de ces États en voie de développement.
Le 16 juillet dernier, un rapport des organisations de l’ONU qui luttent contre la faim rappelaient qu’au niveau mondial, l’éradication durable de la faim d’ici 2030 nécessiterait en moyenne 242 milliards d’euros supplémentaires par an sur une période de 15 ans.
Ceci équivaudrait à environ 0,3 % du PIB mondial.
« Le message du rapport est clair : si nous maintenons le statu quo, nous aurons encore en 2030 plus de 650 millions de personnes souffrant de la faim » a souligné M. José Graziano da Silva, Directeur général de la FAO. « Je pense personnellement que le prix à payer pour éradiquer la faim chronique est relativement bas », a ajouté da Silva.
La fortune soustraite aux économies des grandes régions du monde qui dort dans les paradis fiscaux
Europe : 2000 milliards d’euros
USA : 1900 milliards d’euros
Afrique : 370 milliards d’euros
AFRIQUE + ASIE : 1850 milliards d’euros
total : 5750 milliards d’euros
Éradiquer la faim exige un investissement de 242 milliards d’euros X 15 ans = 3630 milliards d’euros
L’évasion fiscale annuelle équivaut à 24 années à 242 milliards d’euros.
Si le combat contre l’évasion fiscale était réellement soutenu par une volonté politique, en une seule année, il serait possible de provisionner 24 ans de lutte contre la faim dans le monde.
Pourtant :
La persistance de l’évasion fiscale, et l’impunité dont elle jouit, privent la planète des moyens d’éradiquer la faim.
L’évasion fiscale est bel et bien le principal responsable de la permanence d’un crime contre l’humanité.
Jean
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