#Bring back our girls

La capitale mondiale du Livre exige la libération des écolières enlevées

23 avril 2014

La ville de Port Harcourt, qui est la capitale mondiale du Livre 2014 a formulé, mercredi, une demande collective pour la libération ’immédiate’ des filles qui ont été enlevées dans leur école à Chibok dans l’Etat pétrolifère de Borno.

« Il est choquant que des filles aient été enlevées quand on sait combien il est difficile dans un premier temps d’amener les filles à fréquenter l’école. Nous disons donc collectivement, « ramenez nos filles », a déclaré l’ancien ministre de l’Education, Obiageli Ezekwesili, qui a formulé la demande.

Mme Ezekwesili a formulé cette demande à la cérémonie marquant le passage du témoin de la ville de Bangkok, en Thaïlande qui est l’ancienne capitale mondiale du Livre à celle de Port Harcourt, au Nigeria.

La demande pour la libération des filles a également représenté l’essentiel des propos tenus par le principal orateur, le lauréat du prix Nobel, Wole Soyinka, lors de la cérémonie.

Environ 234 écolières ont été enlevées de leur école entre le 14 et 15 avril dernier par des membres présumés de la secte Boko Haram, dont le nom en langue Haoussa locale se traduit par « l’éducation occidentale est interdite ’’.

Seules 44 filles ont, soit échappé à leurs ravisseurs, soit ont été ramenées à l’école par leurs parents, laissant 190 toujours portées disparues.

La capitale mondiale du Livre est un titre décerné par l’UNESCO à une ville en reconnaissance de la qualité de ses programmes de promotion du livre et de la lecture et du dévouement de tous les acteurs de l’industrie du Livre.

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