
In objéktif pou trapé : In dévlopman korèk …sansa sé in bilan négatif !
26 juin, parMézami, ni sava rante dann in pèryode zélékssion ané pou ané.Nora zélékssion l’ané 2026, nora zélékssion l’ané 2027 é nora ankor l’ané 2028… Bann (…)
Présentation de la brochure « Abolir la pauvreté avant 2030 »
19 mars 2022, par
Depuis le 19 mars 1946, La Réunion n’est plus une colonie, c’est ce qu’indique l’article 1 de la loi promulguée ce jour-là à l’initiative des députés de Guadeloupe, de Guyane, de Martinique et de La Réunion dont Raymond Vergès et Léon de Lépervanche. L’égalité réclamée à l’article 2 de la loi a été combattue par le pouvoir parisien et remplacée par une politique qui a accentué les inégalités : « un enfant mineur sur 2 vit dans une famille sous le seuil de pauvreté », rappelle une publication de l’INSEE datée du 18 janvier. Hier, l’Association pour le 19 mars célébré a présenté hier le deuxième numéro de la collection « Texte à l’appui » qui rappelle l’urgence : « Abolir la pauvreté avant 2030 » à La Réunion. La liberté a été obtenue par la loi d’abolition appliquée le 20 décembre 1848, l’égalité par la loi de décolonisation du 19 mars 1946, elles ne pourront être des réalités pour tous les Réunionnais qu’une fois que la pauvreté sera effectivement abolie à La Réunion.
Le 19 mars 1946 est promulguée la loi de décolonisation de La Réunion. Contrairement à la plupart des anciennes colonies, la date de la fin de ce régime n’est pas fériée à La Réunion. Elle a pourtant inscrit en droit l’égalité entre un peuple qui était colonisé, et celui de l’ancienne puissance coloniale. Cette loi prévoyait aussi l’égalité sociale avec les citoyens de l’ex-métropole au 1er janvier 1947. Cet article ne fut pas appliqué et remplacé par le pouvoir parisien par une politique qui a accentué les inégalités.
L’an dernier, à l’occasion du 75e anniversaire de la loi du 19 mars 1946, le PCR s’est lancé dans un travail de mémoire et de mise en perspective. La tâche a été confiée à Ary Yee-Chong-Tchi-Kan de diriger une collection intitulée « Textes à l’appui ». La préface du premier numéro fixait le cap : « Pourquoi cette brochure et ce format éditorial ? » La Une résumait la situation : « 19 mars 1946-19 mars 2021 : 75 ans de vie commune… et après ? ». Une présentation a eu lieu le 19 mars 2021, sur la place Paul Vergès, à Saint Denis, en présence de diverses personnalités : la Maire, Ericka Bareigts, les parlementaires Philippe Naillet et Nassimah Dindar, Gilbert Annette, Elie Hoarau, Maurice Gironcel, le Professeur Rochoux, etc.
Que faut-il faire après ? Dans l’immédiat, le 2e numéro rappelle l’urgence : « Abolir la pauvreté avant 2030 ». Une présentation en a été faite ce 18 mars à la presse, à l’initiative de l’Association pour le 19 mars célébré.
Le 18 janvier dernier, une publication de l’INSEE a rappelé qu’« un enfant mineur sur 2 vit dans une famille sous le seuil de pauvreté ». A cette annonce, l’émotion était forte dans l’opinion. Le PCR a organisé un meeting par internet, samedi 29 janvier.
La brochure présentée hier revient sur les causes de ce phénomène, sur sa répartition géographique, sur les actions ménées contre la pauvreté notamment par le PCR, et sur l’objectif d’éradiquer la pauvreté d’ici 2030. Abolir la grande pauvreté en 2030 est d’ailleurs l’Objectif numéro 1 des Objectifs de développement durable adoptés par l’ONU en 2015, et ratifiés par la France.
« Après l’abolition de l’esclavage, il faut obtenir l’abolition de la pauvreté. C’est le moment de s’engager à la réaliser au plus tard en 2030 », souligne la brochure.
Ceci rappelle que la liberté obtenue le 20 décembre 1848 par l’abolition de l’esclavage, et l’égalité contenue dans la loi de décolonisation promulguée le 19 mars 1946 ne pourront être des réalités pour tous les Réunionnais qu’une fois que la pauvreté sera effectivement abolie à La Réunion.
La célébration du 76e anniversaire de la loi du 19 mars marque donc une étape importante dans ce combat. Comment y arriver ? La brochure présentée hier rappelle toute l’importance de cet objectif.
M.M.
Mézami, ni sava rante dann in pèryode zélékssion ané pou ané.Nora zélékssion l’ané 2026, nora zélékssion l’ané 2027 é nora ankor l’ané 2028… Bann (…)
Dans les départements d’outre-mer, près d’une femme sur deux qui devient mère ne vit pas en couple, configuration familiale bien plus fréquente (…)
Le troisième Plan national d’adaptation au changement climatique « n’a toujours pas de cadre contraignant et ne prend toujours pas en compte les (…)
Le 16 juin 2025, le Tribunal administratif de Paris a suspendu en référé l’arrêté du 26 février 2025 ordonnant le blocage de 17 sites (…)
Dann in famiye néna touzour inn pou fèr lo gran. Li yèm okipe d’ shoz lé pa d’son az. Sé pou sa i di, li fé l’onm d’afèr. Mi rapèl in zour mwin (…)
La CGT exige un référendum pour "sortir par le haut" et "rassembler le pays" après l’échec du "conclave" pour "que les Françaises et les Français (…)
Le Syndicat des énergies renouvelables a appelé les députés à rejeter la proposition de loi sur la programmation énergétique.
Le conclave des retraites initié par le premier ministre, François Bayrou, pour éviter la censure de son gouvernement, devait s’achever le 17 juin (…)
Au séminaire du 17 mai 2025, consacré au centenaire de la naissance de Paul Vergès, le PCR avait organisé 3 débats : ne soyons pas esclave de (…)
Face à l’urgence climatique et sociale, seize associations citoyennes et environnementales de La Réunion unissent leurs voix pour interpeller les (…)
Près de 12 millions de réfugiés ont trouvé protection dans les 46 États membres du Conseil de l’Europe.
Dans le cadre d’un partenariat avec l’Union européenne, le Département organise, le samedi 21 juin au Village Corail (L’Ermitage-les-Bains), un (…)
Messages
19 mars 2022, 11:02, par Joseph Luçay Maillot
on peut gagner beaucoup d’argent et être quand même pauvre lorsque l’argent que l’on gagne ne permet de vivre correctement et de satisfaire les besoins essentiels .
Le seuil de pauvreté est actuellement un revenu d’environ 900,00 euros par mois en France , mais pour beaucoup de gens ce revenu ne permet pas de vivre correctement selon les difficultés auxquelles ils sont confrontés . Et dans les pays pauvres notre seuil de pauvreté est perçu comme une fortune par ceux qui perçoivent moins de 100 euros par mois .
La lutte contre la pauvreté nécessite donc une péréquation des aides de l’Etat et des collectivités locales en fonction des situations particulières des populations .
Pour ce qui concerne la population réunionnaise il faudrait définir un seuil de pauvreté un peu plus élevé que celui qui serait fixé pour le territoire métropolitain , pour tenir compte du climat , des cyclones de l’éloignement , de la pyramide des âges et notamment du nombre plus important des jeunes , des maladies tropicales ....
Malheureusement ce n’est pas le cas et la tendance des pouvoirs publics est même de faire le contraire dans de nombreux cas . Certaines normes qui sont appliquées systématiquement en outre mer comme en métropole pénalisent les ultramarins car elles ne sont pas adaptées à leurs situations spécifiques et accroissent leur pauvreté.
La lutte contre la pauvreté passe par un partage équilibré et juste des richesses produites par notre pays mais également dans le monde entier car le nombres de pauvres augmente plus rapidement que celui des riches et la pauvreté engendre plus de pauvre que de riches .
Le taux de croissance démographique des pays pauvres est plus élevé que celui des pays riches . Pour réduire la pauvreté il faut augmenter la solidarité entre les plus aisés et le plus démunis et peut être créer un impôt spécial sur les plus riches destiné à aider les plus pauvres . Cette démarche devrait être appliquée sur le plan national mais aussi sur le plan international .
Les pays les plus riches doivent aider les pays les plus pauvres à réduire leur pauvreté . Mais actuellement c’est l’inverse qui se passe les pays les plus pauvres s’appauvrissent un peu plus chaque année pendant que les pays les plus riches s’enrichissent un peu plus à leur détriment .Pour lutter efficacement contre la pauvreté internationale il faudrait fixer un salaire minimum international qui permette de couvrir les besoins essentiels de chaque être humain et peut être de créer in fond de garantie international qui pourrait aider les pays les plus pauvres à appliquer ce salaire minimum international .
Dans certains pays pauvres les salaires minimum garantis sont de 2 euros par JOURS alors que dans les pays riches ils sont d’environ 12 euros par HEURE .Il faut que le pauvre travaillent 6 jours pour gagner ce que gagne le riche en une heure . On est scandalisé par les salaires mirobolants qui sont accordés à certaines personnes dans nos pays riches , mais on reste indifférent devant les salaires de misère qui sont appliqués dans les pays les plus pauvres .
Cette situation ne peut durer si nous voulons un monde meilleur et devrait interpeller tous ceux qui ont des responsabilités collectives sur notre planète .
20 mars 2022, 10:44, par oscar dudule
Franchement ; qui peux être contre l’abolition de la pauvreté ?
Personne, évidement.
le plus compliqué est comment ?
Comme ledit, M.Maillot la pauvreté n’est pas la m^me partout.
le seuil de pauvreté est défini par rapport au revenu médian de la population. donc si le revenu médian est de 600, 1000, 1 500 ou 2 000 € ( je cite au hasard) ; ce seuil de pauvreté sera différent. A la Réunion il est inférieur à celui de la métropole ; donc le seuil de pauvreté devrait être différent.
Ensuite comment supprimer les "pauvres" ? Aide sociale ? travail payé correctement pour tous ? Augmenter les petites retraites ? Probablement un ensemble de tout cela en fonction des situations.
Enfin une anecdote. En Provence le terme "pauvre" désigne une personne décédée . le "pauvre untel" . Définition encore différente