
Mal-do-mèr dann sarèt
28 juin, parLo zour la pokor kléré, Zan-Lik, Mariz é sirtou Tikok la fine lévé, mèt azot paré. Madanm Biganbé i tir zot manzé-sofé, i donn azot, zot i manz. (…)
Madame Najat Vallaud-Belkacem promue Secrétaire d’Etat auprès du Ministre de l’Intérieur ?
4 juillet 2016
Une déclaration signée de la FCPE, des syndicats de l’enseignement UNSA-EDUCATION, SUD-EDUCATION, SNES, FSU, FERC-CGT, CGT-EDUC’ACTION, des syndicats lycéens et étudiants FIDL, UNEF, UNL et du RESF dénonçant le refus de poursuite de leurs études infligé à deux lycéennes du Gers au prétexte que la préfet de ce département leur a délivré une Obligation de quitter le territoire français.
Le Liban compte 4,4 millions d’habitants répartis sur 10 500 km2 environ, soit une densité moyenne de 568 habitants par km2.
Ça ne colle pas, ça, comme résultat.
En effet, le résultat devrait être 440 habitants/km2. Mais, aux 4,4 millions d’habitants du Liban, le HCR ajoute 1,1 millions de réfugiés venus de Syrie. Et les médias, ONG, HCR, soulignent la qualité de l’accueil qui est réservé à ces réfugiés fuyant une guerre voulue par les puissances occidentales, France en tête.
La France, patrie de la Déclaration des Droits de l’Homme, compte 67 millions d’habitants pour une superficie de 675 000 km2, soit une moyenne de 98 habitants/km2.
La France a donné son accord — de principe —, pour accueillir 80 000 réfugiés.
Si, disposant d’un territoire 64 fois plus vaste que le Liban, la France faisait preuve de la même Fraternité que le Liban, on repeuplerait sans peine les déserts ruraux où crèvent de solitude des milliers de personnes âgées notamment. Mais la France des MM. Hollande, Valls, Sarkozy, et famille Le Pen, estime qu’accueillir 13 fois moins de réfugiés que le Liban sur un territoire 64 fois plus vaste que le Liban mettrait en danger l’identité chrétienne de la France.
« L’identité chrétienne », vous avez bien lu. En France, la charité chrétienne ne ferait donc pas partie de l’identité chrétienne de la patrie de la Déclaration des Droits de l’Homme.
Au Liban, le HCR souligne la volonté de scolariser tous les enfants de réfugiés.
Et en France ? Comment ça se passe ?
Mal, souvent mal.
Le Gers, est un département dont la croissance démographique est l’un des plus faibles de France : 3,58 % (de 1946 à 2007) alors que ce taux est de 57% pour l’ensemble français.
Et c’est sur ce territoire, pas menacé de surpeuplement, que le Préfet de la République, M. Pierre Ory, traquerait les bon.ne.s élèves étrangers, leur décernant une OQTF (Obligations de quitter le territoire français) et ordonnerait aux autorités rectorales de ne pas leur délivrer leur bulletin trimestriel et de refuser de les inscrire dans la classe supérieure.
De mémoire de Réunionnais, seul le tristement célèbre préfet Jean Perreau-Pradier avait osé de telles illégales immixtions dans un domaine relevant de la seule autorité du (de la) Ministre de l’Éducation nationale.
C’était fin des années 50, début des sixties, 20ème siècle.
Dans la France du 21ème siècle, fin de la 2ème décennie, c’est un gouvernement socialiste qui, sous la pression d’un parti xénophobe, se livrerait à des pratiques aussi pestilentielles.
Le Liban et, a contrario, la France nous le prouvent : ce n’est pas le territoire qui, dans un cas, est trop petit, c’est le cœur !
Jean
Ci-dessous une déclaration signée de la FCPE, des syndicats de l’enseignement UNSA-EDUCATION, SUD-EDUCATION, SNES, FSU, FERC-CGT, CGT-EDUC’ACTION, des syndicats lycéens et étudiants FIDL,UNEF, UNL et du RESF dénonçant le refus de poursuite de leurs études infligé à deux lycéennes du Gers au prétexte que la préfet de ce département leur a délivré une OQTF (Obligation de quitter le territoire français).
La question mérite d’être posée à la lueur des récents événements survenus dans le Gers où le préfet, M. Pierre Ory, serait intervenu auprès de l’Education nationale afin que deux élèves à l’encontre de qui il a pris des Obligations de quitter le territoire français (OQTF) ne soient pas réinscrites dans les établissements où elles poursuivent leurs études.
Leïla, 18 ans, est de nationalité burkinabé. (âge auquel la jeune marocaine Najat Belkacem obtint la nationalité française) Elle est élève de 1ère L au lycée Alain Fournier à Mirande (Gers) et doit passer en terminale. Son père est français. Elle a reçu une OQTF en janvier. Plusieurs fois convoquée à la gendarmerie de Mirande, elle a été conduite au Centre de rétention de Toulouse. Libérée, elle a été assignée à résidence avec, dans un premier temps, obligation de pointer quotidiennement à la gendarmerie, à 12h15 précises, ce qui l’obligeait à quitter les cours.
Quand elle a voulu procéder aux formalités d’inscription en terminale comme ses résultats le lui permettent, cela lui a été refusé. Le préfet a en effet informé la Directrice académique des services de l’Education nationale (DASEN) du fait que Leïla faisait l’objet d’une OQTF. La DASEN, considérant qu’il n’y avait en conséquence pas lieu d’admettre l’inscription de Leïla pour l’an prochain, a donné instruction en ce sens à la proviseure.
Megi, 20 ans, est de nationalité albanaise. Elève en seconde pro au lycée du Garros à Auch, elle est venue seule en France pour fuir les persécutions dont sa famille est victime. Elle a reçu une OQTF le 7 juin 2016.
Contrairement à tous ses camarades, elle n’a pas reçu son bulletin scolaire du second semestre, et son établissement a reçu consigne de ne pas procéder à son inscription pour l’an prochain. L’ordre proviendrait de la Directrice académique (DASEN), qui aurait reçu du préfet l’information selon laquelle Megi, sous le coup d’une OQTF, ne serait pas présente à la rentrée.
S’ils ne sont pas démentis, ces faits sont inadmissibles. L’inscription des élèves doit se faire sur des critères pédagogiques et dans leur intérêt, pas sur instructions de l’administration préfectorale. Les fonctionnaires de l’Education nationale, DASEN comprise, sont sous l’autorité de leur ministère, pas sous celle de l’Intérieur. La circulaire n°2002-063 du 20 mars 2002 définit précisément les conditions dans lesquelles les élèves, même sans papiers, peuvent poursuivre leurs études et passer leurs examens.
Enfin et surtout, au-delà de ces considérations élémentaires dont on s’étonnerait qu’elles aient pu échapper à un préfet et à des responsables de l’Education nationale, reste une question de principe : l’école est le lieu de l’éducation, de la culture et de l’enseignement des valeurs. Elle ne doit pas devenir celui de l’exclusion, de la délation et des arrestations.
Nous attendons que la ministre de l’Education nationale le rappelle à ses collègues et à ceux des fonctionnaires de ses services qui l’oublieraient.
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