La commission Attali veut relancer l’immigration et faire disparaître les départements

12 janvier 2008

Les deux propagandistes anti-immigration, J-P. Virapoullé et Ibrahim David Dindar, doivent revoir leur copie. Si dans le rapport Attali, tout n’est pas à prendre, certaines analyses prospectives débouchent sur des propositions qui devraient troubler les deux soi-disant politiques.

La commission pour la libération de la croissance française doit remettre ses conclusions le 23 janvier à l’Elysée. Jacques Attali préconise la relance de l’immigration et la disparition progressive des départements.

La relance de la croissance par l’immigration ! C’est l’une des propositions phares du rapport que Jacques Attali s’apprête à déposer sur le bureau du chef de l’État le 23 janvier prochain. Depuis le 30 août dernier, à la demande de Nicolas Sarkozy, l’ancien sherpa de François Mitterrand, entouré d’une quarantaine de personnalités, phosphore sur les pistes à suivre pour retrouver la route de la prospérité. Les rapporteurs de la commission travaillent aujourd’hui sur les dernières pages de l’ouvrage qui devrait compter, de l’aveu même de son concepteur, plus de trois cents propositions. La recherche du consensus n’est pas toujours aisée.
Sur l’immigration, de l’écrivain Theodore Zeldin au psychiatre Boris Cyrulnik en passant par les chefs d’entreprise et autres démographes, il semblerait, selon des sources proches de l’Élysée, que les participants se soient rapidement ralliés à l’idée que la France doit « faciliter la délivrance de visas aux étrangers ». Cette conviction se fonde sur deux principes. Pour faire face à un marché du travail en tension, la France devra recourir à la main-d’œuvre étrangère, de plus en plus nombreuse dans les années à venir. Une note récente de Bercy prévoit qu’à l’horizon 2015 la France sera confrontée à des besoins de recrutement évalués à 750.000 par an. Mais surtout la commission va plus loin. Elle considère que l’immigration, facteur de développement de la population, est en tant que telle une source de création de richesse, donc de croissance.

Il y a quelques semaines, dans une interview à “La Tribune”, Jacques Attali marquait sa différence : « La France a besoin d’immigration, il faut s’ouvrir aux travailleurs d’Europe de l’Est, aux Chinois, aux pays d’Afrique. Sans cela, toutes nos belles discussions sur le financement des retraites n’auront pas de sens. »

Sources “Le Figaro”


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Messages

  • Mr. Attali devrait prendre les nouveaux étrangers à venir, chez lui, et les faire travailler, auquel cas, ils ne seront pas à la charge du peuple.

    Les conseilleurs ne sont pas les payeurs.


Témoignages - 80e année


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