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L’affaire Nourdine
22 janvier 2008
On demandait au juge du Tribunal administratif de suspendre et d’annuler la décision du Préfet de La Réunion, consistant à reconduire à la frontière une famille dans son pays d’origine. Le Tribunal administratif a jugé non recevable les requêtes de l’avocate de la famille Nourdine, et a autorisé une reformulation des requêtes. L’affaire est repoussée à vendredi à 14 heures et demi.
« La communauté ne lâchera pas la famille Nourdine, et j’espère que les Réunionnais nous aideront dans cette bataille administrative », confie un membre du comité de soutien. La salle d’audience du Tribunal administratif est comble. Et tout le monde espère que cette famille Réunionnaise puisse enfin être assurée de leur statut. Rachad Abdou Nourdine et sa femme Faouzia sont présents pour le verdict du Tribunal administratif. « On remercie toute cette communauté, et tout le monde, qui nous soutiennent dans cette affaire, et nous savons que nous sommes dans un méandre administratif. Mais on attend que la loi s’applique dans les bonnes conditions. J’ai beaucoup d’espoir, parce que la façon a évolué avant, ce n’est pas la même chose aujourd’hui », déclare-t-il. On reproche à la famille Nourdine quelques erreurs dans ses démarches de régularisation. Reprocher des erreurs, ce n’est pas expulser des personnes qui ont fait montre d’une véritable volonté d’intégration. Faut-il encore rappeler que cette famille avait été placée sous les projecteurs comme famille modèle de l’intégration, lors de la visite de la secrétaire d’Etat Fadéla Amara ? On a n’avait pas manqué de féliciter les parents, et les enfants qui étaient eux remarqués pour leur scolarité sans faille. « On a dit aux enfants que nous sommes dans des difficultés administratives. Mais nous sommes optimistes, parce que nous mêmes parents, on parle français, on a grandi dans une culture à la française, et on aimerait bien continuer à éduquer nos enfants dans cette culture là. Et j’aimerais bien que tout ça, ça aboutira à quelque chose ce soir », déclare Faouzia Nourdine. Malheureusement, hier soir, la seule réponse reçue par la famille Nourdine, c’est un report de l’affaire au vendredi 25 janvier à 14 heures et demie. La famille est tout de même heureuse de pouvoir profiter de ce sursis.
Les faits sont simples, l’affaire devrait l’être
L’audience a été repoussée, parce que le Tribunal administratif jugeait les deux requêtes de l’avocate de la famille Nourdine non recevables, mais régularisables. « Selon le tribunal administratif, le cas de monsieur n’est pas le cas de madame et de celui des deux enfants » résume l’avocate de la famille, Maître Lynda Lee Mow Sim-Wu Tao Shee. Il ne faut plus déposer deux requêtes, mais trois. Le Tribunal administratif a joué, allez comprendre ! en faveur de la famille Nourdine, donnant plus de temps pour préparer davantage ce dossier aux contours épineux, et pourtant si simple. L’arrêté préfectoral de reconduite à la frontière est repoussé. 72 heures de répit donc, mais ce qu’il faudrait à la famille Nourdine, c’est le soulagement de l’annulation de cet arrêté injuste. Hier matin, le comité de soutien à la famille Nourdine était devant les grilles de la préfecture de Saint-Denis, pour demander la clémence du représentant de l’État. Pour l’avocate de la famille Nourdine, la situation pourrait être débloquée simplement. « Pour moi, les faits sont assez simples, parce que ce sont des gens qui sont connus sur la place, qui sont totalement intégrés dans la société réunionnaise française, ils ont une parfaite connaissance de la culture française. Maintenant, nous avons par ailleurs, et malheureusement, un dossier qui est forcément complexe juridiquement, qui est différent pour Monsieur Nourdine et de ses deux enfants, et pour le cas de madame. C’est un dossier d’autant plus complexe qu’ils bénéficient d’un titre de résident jusqu’en 2013 à Mayotte. Or, le préfet nous oppose le fait que ce titre de résidence n’intéresse que Mayotte mais pas La Réunion » rappelle maître Lynda Lee Mow Sim-Wu Tao Shee. D’où notre question : Mayotte est-elle terre française ? Si elle en est une, pourquoi cette situation ? Nous l’apprendrons sûrement vendredi. Affaire à suivre...
Bbj
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