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Crise migratoire
14 septembre 2015, par
Après avoir été montrée en exemple pour avoir accueilli près de 10.000 réfugiés, l’Allemagne a décidé de réintroduire les contrôles à sa frontière et demandé qu’ils ne choisissent pas leur pays d’accueil.
Au même moment, des dizaines de milliers d’Européens ont manifesté de Londres à Copenhague pour réclamer plus de soutien à l’égard des réfugiés, tandis que des milliers d’autres ont exigé le contraire à Varsovie ou Prague.
« L’Allemagne introduit provisoirement des contrôles à ses frontières, en particulier avec l’Autriche » par où arrivent des dizaines de milliers de réfugiés, a confirmé dimanche le ministre allemand de l’Intérieur Thomas de Maizière.
Selon le journal autrichien Kronen Zeitung, cité par les agences de presse, la police contrôlera les papiers d’identités des nouveaux arrivants afin de vérifier s’ils ont le droit d’obtenir un asile en Allemagne. Le gouvernement a dépêché plus de 2.000 policiers supplémentaires à la frontière.
À cela s’ajoute la suspension du trafic ferroviaire avec l’Autriche à partir de 17h00 (15h00 UTC), pour 24 heures, d’après la compagnie ferroviaire autrichienne ÖBB. Quelques jours auparavant ÖBB avait annoncé l’arrêt du trafic ferroviaire avec la Hongrie pour rétablir les horaires perturbés par l’afflux des migrants.
Berlin a souhaité que les réfugiés ne choisissent pas leur pays d’accueil dans l’UE. Le ministre de l’Intérieur, Thomas de Maizière, a indiqué que les demandeurs d’asile devaient comprendre « qu’ils ne peuvent se choisir les Etats où ils chercheront protection ».
Son pays attend un record de 800.000 demandeurs d’asile cette année, après avoir permis à 12.000 réfugiés d’entrer sur le territoire. Pour ce dernier, les règles européennes, imposant aux réfugiés de déposer leurs demandes d’asile dans le premier pays d’entrée de l’Union européenne, « doivent continuer à fonctionner ».
De son côté, le maire de Munich, Dieter Reiter, a annoncé être à l’extrême-limite de sa capacité d’accueil. 60.000 personnes sont arrivées à la gare centrale de Munich depuis le 31 août, rejoignant les 10.000 réfugiés hébergés avant cette date. « C’est trop pour Munich », a ajouté M. Reiter.
Ce week-end, près de 13.000 migrants sont arrivés à Munich. Une situation de plus en plus tendue pour les autorités locales, qui ont annoncé manquer « actuellement entre 1.000 et 5.000 hébergements d’urgence ». Elles pensent réquisitionner des casernes, installer des containers d’habitations et monter des tentes pour répondre aux besoins.
Les divisions sur la crise migratoire se sont exprimées ce samedi 12 septembre dans les rues d’Europe. D’un côté, des dizaines de milliers de personnes ont exhorté à Londres le gouvernement de David Cameron d’avoir une politique d’accueil plus généreuse pour les réfugiés. Munis de banderoles, sur lesquelles étaient inscrit « Ouvrez les frontières » ou « la vie des réfugiés compte », les Britanniques attendent de leur gouvernement un engagement plus fort pour les réfugiés.
Au Danemark, alors que les autorités cherchent à bloquer le flux de migrants, 30.000 personnes ont défilé à Copenhague, et des centaines d’autres dans plusieurs villes du pays, pour que leur gouvernement accueille des migrants. Ils étaient également plusieurs milliers à Madrid, un millier à Stockholm, autant à Helsinki ou à Lisbonne.
En France, le président François Hollande s’est rendu dans un centre d’accueil de demandeurs d’asile syriens près de Paris. Ce dernier s’est engagé il y a quelques jours à accueillir 24.000 réfugiés d’ici l’an prochain, et le ministre de l’Intérieur a réuni 700 maires disposés à les recevoir. La décision devrait être prise ce lundi à l’occasion d’une réunion.
À l’inverse, plusieurs milliers de personnes à Varsovie arboraient des banderoles : « l’islam, c’est la mort de l’Europe. L’un des organisateurs a d’ailleurs lancé à la foule être « là pour que (…) la décision d’accueillir les musulmans soit abandonnée ». En effet, la ville a accepté d’accueillir 2000 réfugiés, tout en refusant les quotas que voudraient instaurer Bruxelles.
D’autres manifestations du même type ont eu lieu à Bratislava et Prague, où les orateurs ont appelé le gouvernement à quitter l’UE. Face à la tension de plus en plus vive, un conseil extraordinaire des ministres de l’Intérieur de l’UE a été convoqué ce lundi à Bruxelles.
L’objectif est de tenter d’aplanir les divisions entre les pays membres. Le Premier ministre hongrois Viktor Orban, chef de file de la ligne dure sur ce dossier, a réclamé un plan d’aide de 3 milliards d’euros aux pays voisins de la Syrie – Turquie, Liban, Jordanie – qui hébergent à eux seuls 4 millions de réfugiés.
La Hongrie espère bloquer le passage des réfugiés dès le 15 septembre, grâce à une double clôture de fils de fer barbelés à la frontière serbe. Le pays aurait recensé plus de 180.000 migrants passant ses frontières.
Pour le chancelier autrichien Werner Faymann, la politique menée actuellement par la Hongrie vis-à-vis des réfugiés qui transitent sur son sol s’assimile à la période nazie. « Entasser les réfugiés dans des trains dans l’espoir qu’ils aillent très loin réveille le souvenir de la période la plus sombre de notre continent » a-t-il déclaré dans les colonnes du Der Spiegel.
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