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Tribune libre
17 octobre 2007
La Journée mondiale de lutte contre la faim, le 16 octobre, et celle de lutte contre la misère, le 17 octobre, se succèdent, hasard du calendrier, mais cette proximité nous rappelle également une évidence : faim et misère ont partie liée.
Notre planète compte 1 milliard d’adultes en surpoids, alors qu’au même moment, 850 millions d’habitants souffrent de la faim. La géographie de la faim reflète les inégalités du monde, car si nous produisons actuellement suffisamment pour nourrir les 6,5 milliards d’habitants, l’accès à l’alimentation reste interdit à une partie de la population. Aujourd’hui, la faim tue plus que la guerre. Pour nous, agriculteurs de France et d’Europe, ces chiffes sont d’autant plus choquants que de nombreuses mesures ont été prises pour limiter notre production. Si l’on regarde l’avenir, les défis sont tout aussi colossaux. Les données sont connues : il faut nourrir 50% d’habitant en plus d’ici à 2050. Comment y parvenir, alors que nous n’avons pas réussi à nous débarrasser de ce fléau dans le passé récent ?
Trois inflexions majeures sont nécessaires :
Tout d’abord, il apparaît indispensable de mobiliser davantage les acteurs privés. Pendant longtemps, ceux-ci ont été à peine tolérés. Cette approche a privé les pays en difficulté des financements et des technologies dont ils avaient besoin. L’ampleur du défi alimentaire dans les années à venir impose de dépasser ces blocages et d’associer plus largement les acteurs privés, qu’ils soient économiques ou philanthropiques. Les États seuls ne pourront pas financer les investissements massifs dont ces pays ont besoin pour améliorer l’accès à la nourriture des populations locales : réalisation de routes et de chemin de fer, matériels et techniques de stockage, etc... mais aussi utilisation des technologies de l’information et de la communication, à partir d’interfaces simples, pour optimiser les chaînes d’approvisionnement et de distribution des produits.
Deuxième inflexion : améliorer la gouvernance locale. C’est un sujet sensible, dans la mesure où l’on accepte l’idée du Prix Nobel d’Économie, Amartya Sen, selon laquelle « on meurt rarement de faim dans les régimes démocratiques ». L’expression demeure “diplomatique”, mais tout est dit. Si la responsabilité des États doit être parfaitement respectée, elle implique parallèlement de la part des autorités une vraie responsabilité à l’égard de leurs populations. À ce sujet, l’émergence de corps intermédiaires dynamiques devrait être soutenue, et en tant que représentants de la société civile, les Conseils économiques et sociaux ont certainement un rôle à jouer.
Enfin, troisième inflexion : la gouvernance mondiale de l’alimentation. L’équilibre alimentaire mondial est à la fois une question de production et d’accès à la nourriture. Relever ce défi nécessite de poser clairement des questions considérées parfois comme dérangeantes : peut-on envisager un accroissement des capacités de production au niveau mondial ? À quelles conditions pour l’environnement et les autres ressources vivantes ? Faut-il concentrer la production dans quelques zones de la planète, ce qui est la pensée dominante actuelle, ou, au contraire, favoriser autant que possible le développement de la production partout dans le monde ? Comment réguler les échanges commerciaux pour qu’ils n’aggravent pas les déséquilibres naturels ou économiques ? En cas de conflit d’intérêts, la gouvernance alimentaire doit-elle prévaloir sur les échanges commerciaux ?
Le débat est aujourd’hui lancé, et, fort heureusement, les tabous commencent à tomber. Dans ce contexte, l’Organisation des Nations Unies pour l’Alimentation et l’Agriculture (FAO) pourrait jouer un rôle plus offensif dans le concert des organisations intergouvernementales. Elle devra en particulier réaffirmer sa place et ses missions vis-à-vis de l’Organisation Mondiale du Commerce (OMC). Cette requête est plus que jamais d’actualité, car les outils de gouvernance dont nous disposons ont, avec le recul, montré leurs limites. Tirons-en les leçons et soyons audacieux.
Luc Guyau, Président de l’Assemblée permanente des Chambres d’agriculture (APCA), Vice-président du Conseil économique et social (CES)
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