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Femmes soli’dair !
22 septembre 2006
Mireille Ramadrison, la présidente, donne les impressions de sa structure sur ce fait de société. ’Redéfinir le rôle de l’éducation à l’école, afin d’endiguer le problème’ est l’une portes de sortie à ce phénomène.
Que propose votre structure en prévention de la violence ?
- Il est primordial de multiplier les actions auprès de la jeunesse par le biais des établissements scolaires, des centres d’animation périscolaires etc. pour parvenir à éduquer les garçons et les filles à la notion de respect et d’égalité. Il faut redéfinir le rôle de l’éducation à l’école, afin d’endiguer le problème : prévention des comportements sexistes en imposant dès la maternelle une grande vigilance des principes d’égalité ; éducation à la résolution non violente des conflits. Notre association intervient dans les écoles, collèges, lycées etc. qui le demande sur la base de programme de sensibilisation aux violences conjugales.
Que faire pour prévenir les victimes de la violence et de leurs auteurs ?
- Notre association souhaite mettre en place toute activité qui contribuera au changement des mentalités en oeuvrant avec les femmes elles-mêmes sur les concepts d’autonomie, de responsabilité, de liberté, de solidarité. Des rencontres sont organisées avec les femmes des quartiers en partenariat avec les services sociaux et le contrat de ville à travers le théâtre, les forums interactifs sur le thème des violences conjugales, la projection de documentaires suivis de débats, les conférences (les violences au masculin, femmes et justice etc.) ; des cours de self défense, de boxe féminine pour consolider le mental, les sorties femmes, le travail autour du développement personnel et de l’estime de soi, d’atelier de créativité, d’écriture etc. et établir un réseau tissulaire d’échanges, de réflexions, de contacts et de solidarité entre les femmes, entre les associations de femmes, ainsi qu’entre les femmes et ces associations.
Quelles sont les causes de cette violence et de cette souffrance ?
- Au fil du temps, on s’aperçoit que la femme a longtemps été considérée comme un être faible, irresponsable qui doit être puni si elle fait une erreur. Les femmes n’étaient pas reconnues comme ayant une identité juridique et ne pouvaient faire appel à la justice pour être défendues. Celles qui n’acceptaient pas leur condition d’infériorité devraient affronter les coutumes, la religion, et les lois pour tenter de se faire reconnaître dans la société. Les textes de lois étant le reflet d’une société, nous voyons que la femme victime de violence n’est pas uniquement victime de son agresseur, mais d’une structure sexiste. En France, ce n’est qu’en 1985 qu’une loi statue sur l’égalité des droits entre mari et femme. L’éducation des filles leur inculque un modèle de conditionnement où infantilisation et soumission priment face au conjoint. Les femmes seraient considérées davantage quand elles sont mères, épouses que comme personne à part entière. Changer des modèles sociaux permettrait de changer le rapport homme-femme.
Quels en sont les traits dans l’île ?
- Le passé esclavagiste de l’île est certainement un facteur de violence supplémentaire. Les traditions pluriethniques de La Réunion en sont la richesse mais proposent parfois des visions contrastées de la place et du rôle des femmes. Il s’avère que dans les assassinats de femme par leur conjoint ou ex-conjoint nous pouvons constater que ces hommes se sentaient propriétaires de leur compagne et s’octroyait un droit de vie ou de mort sur celle-ci.
Quel avenir social tant pour les victimes que les coupables ?
- L’avenir changera avec un débat de société profond qui permettra de parler des vrais problèmes. Mais à court terme, il faut plus de structures d’hébergement pour les femmes sur l’île, un développement du tissu associatif et plus d’implication avec des moyens conséquents donnés par les pouvoirs publics. Il est aussi grand temps qu’en complément des associations de femmes soit mis en place des structures chargées de lutter contre les violences masculines avec des soins adaptées. À ce jour, même si un homme voulait changer, rien ne l’y aiderait ! Le problème est pour nous une priorité politique qui nécessite la discussion d’une loi spécifique et applicable sur le traitement des violences conjugales. Sans oublier que la prise en charge du traitement psychologique d’un homme violent est très inférieure aux conséquences de sa violence.
J.-F. N.
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