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Droit au retour des Chagossiens
13 juin 2013
La décision de la Haute Cour de Londres dans l’affaire du Parc marin est tombée le 11 juin dernier. C’est un refus de reconnaître l’illégalité de ce Parc marin érigé en 2010 par la Grande-Bretagne autour de l’archipel des Chagos qui a été prononcé par la justice britannique. Cette décision inique fait suite à la (trop) longue série d’arrêts judiciaires qui, depuis plus de 10 ans, dressent un “mur de la honte” face aux droits inaliénables des Chagossiens au retour sur leurs îles natales. La lutte des Chagossiens va donc se poursuivre, car, comme a réagi aussitôt Olivier Bancoult, le dirigeant du Groupe Réfugiés Chagos : « Nous ne baisserons jamais les bras : notre combat continue ».
On sait que le gouvernement de la Grande-Bretagne avait créé le Parc marin des Chagos en 2010 en tentant de faire passer cette mesure comme la marque d’une volonté indéfectible de préserver la faune, la flore et tout l’environnement de la zone. Mais la seule présence dans cette soi-disant “zone protégée” de la gigantesque base militaire U.S. de Diego Garcia démasquait aussitôt la très grossière manœuvre des Britanniques et des Américains.
Le but réel était bel et bien d’interdire à jamais aux originaires des îles Chagos de revenir vivre sur leur terre natale. Invoquer les richesses de la nature pour mieux rayer de la carte les êtres humains, telle fut dès le départ l’idée “démoniaque” jaillie de ces deux grands phares autoproclamés de la liberté et de la démocratie dans le monde. La vérité éclata au grand jour quand Wikileaks a “débusqué” des câbles diplomatiques entre Londres et Washington, qui apportaient les preuves irréfutables que le Parc marin n’était là que pour empêcher la réinstallation des Chagossiens (avec en prime l’ignominie de l’expression « ni empreintes humaines, ni Vendredi » ).
Forts de leur bon droit, et décidés à poursuivre leur combat pacifique, mais opiniâtre pour le respect de leur cause, Olivier Bancoult et les Chagossiens se tournèrent à nouveau vers les tribunaux britanniques, pour contester le Parc marin. C’est la conclusion de cette procédure longue de plusieurs mois qu’a prononcée le 11 juin dernier la Haute Cour de Londres. Les juges ont estimé que la création du Parc marin était légale.
Elle avait déjà dans un premier temps, lors de l’audience du 18 avril dernier, jugé « irrecevables » les preuves pourtant irréfutables présentées par les Chagossiens à partir des documents de Wikileaks. Elle invoquait pour cela l’article 24 de la Convention de Vienne qui stipule que « les archives et les documents des missions diplomatiques doivent rester inviolables en tout temps et en tout lieu » . Comme l’a écrit dans un article récent le Prix Nobel de Littérature Jean-Marie Le Clézio en soutien à la cause chagossienne à propos d’un autre arrêt défavorable, celui de la Cour européenne des Droits de l’Homme, la Cour « n’est pas en contradiction avec l’esprit du droit, mais elle l’est totalement avec l’esprit des droits de l’homme » .
La partie britannique a donc eu gain de cause, sa thèse — qu’on sait mensongère — d’un Parc marin purement écologique a été validée par la Haute Cour de Londres. Doit-on s’en étonner ? Quoi qu’il en soit, Olivier Bancoult n’a pas tardé dès le soir même à réagir : « Nous, les Chagossiens, nous sommes les mieux placés pour être les gardiens naturels de l’environnement de nos belles îles Chagos, un environnement qui a déjà beaucoup souffert de la présence de la base militaire de Diego Garcia. Notre droit au retour est un droit fondamental, il faut que le gouvernement britannique finisse par le comprendre. Nous allons continuer notre bataille pour nos droits, et nous restons convaincus que notre cause finira par triompher ».
Alain Dreneau
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Messages
13 juin 2013, 07:21, par Marie-Paule Fanchin
Effectivement, Londres essaye par tous les moyens d’empêcher les Chagossiens de revenir sur leurs îles natales, quitte à ériger Les Chagos en Parc marin, là-même où se trouve la base militaire de Diego Garcia. Impensable !
Je tiens à apporter mon soutien à nos amis Chagossiens, au Groupe Réfugiés Chagos, à Olivier Bancoult pour leur combat qui doit continuer et qui finira par triompher.
Marie-Paule Fanchin