Elimination de la pauvreté, du chômage et des difficultés de la vie

La Libye appelle à s’attaquer aux causes de l’immigration clandestine

21 septembre 2016

La vision de la Libye pour régler le problème de l’immigration exposée par Fayez Al-Sarraj à l’Assemblée générale de l’ONU à New-York.

Le président du Conseil présidentiel du gouvernement d’union nationale, Fayez Al-Sarraj a souligné, lundi à New York, que la Libye fait face à des défis majeurs en raison de l’afflux continu de migrants illégaux qui traversent son territoire en direction de la mer Méditerranée pour émigrer vers les pays européens, affirmant apprécié le rapport du Secrétaire général de l’ONU sur l’immigration clandestine.

Dans un discours lors d’une rencontre sur le flux des réfugiés et déplacés dans le monde, en marge des travaux de l’Assemblée générale des Nations unies à New York, M. Al-Sarraj a estimé que le rapport du Secrétaire général de l’ONU ne reflète pas les problèmes et les difficultés rencontrées par les pays de transit, et ce dont ils ont besoin en matière d’aide pour résoudre les problèmes qui découle des flux migratoires.

Dans un discours publié mardi par le bureau d’information du Conseil présidentiel sur Facebook, M. Al-Sarraj propose des solutions appropriées axées sur un ensemble de points « représentant des solutions appropriées pour lutter contre l’immigration clandestine dont, l’importance d’aborder les vraies raisons qui poussent les migrants à effectuer des voyages lourds de risques et l’importance d’aider les pays exportateurs de l’immigration dans le développement de projets réels, de faire tout ce qui contribuerait à l’élimination de la pauvreté, le chômage et les difficultés de la vie ».

Il a souligné la nécessité pour les pays d’origine, de transit et de destination « à concevoir et à mettre en œuvre une stratégie de coopération commune pour lutter contre ce phénomène » avec « le soutien de l’Union européenne et en collaboration avec l’Union africaine, ainsi que l’encouragement de la communauté internationale et les Nations Unies ».

M. Al-Sarraj a insisté sur l’importance des efforts concertés pour atteindre d’ici 2030, les buts et objectifs de développement durable qui ont été convenus lors du sommet de l’année dernière comme un moyen d’éradiquer la pauvreté et la faim, de réaliser des progrès et la prospérité.

Il a appelé les acteurs du développement tels que le Programme des Nations Unies pour le développement (PNUD) et le Fonds des Nations Unies pour l’enfance (UNICEF), l’Organisation pour l’alimentation et l’agriculture (FAO), la Banque mondiale et les banques régionales de développement, à la coordination conjointe de leurs efforts pour appuyer et encourager les programmes de développement pour les pays pauvres.

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