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17 octobre : Journée internationale pour l’élimination de la pauvreté
17 octobre 2023, par
Chaque 17 octobre, un zoom est mis sur les abandonnés du système en place à La Réunion, c’est-à-dire les pauvres. A La Réunion, la pauvreté découle principalement du chômage de masse qui persiste depuis plusieurs décennies. La solution est donc connue depuis longtemps, elle passe par le plein emploi. Or, force est de constater que du côté des pouvoirs publics, il n’est jamais question du plein emploi à La Réunion, ce qui tendrait à faire croire que cet objectif n’est pas atteignable. S’entendre autour d’un projet de développement permettra d’aller vers le plein emploi car les gisements d’emploi pour les Réunionnais sont importants dans notre île et sa région. N’ayons pas peur de nous moderniser !
La lutte contre la pauvreté avait été une des principales raisons de la bataille menée pour que la colonie de La Réunion devienne département français, ce fut fait en 1946. 12 ans plus tard, La Réunion était resté un des pays les plus pauvres du monde, avec des rations alimentaires par habitant plus faibles que dans les colonies françaises d’Afrique, qu’à Madagascar, qu’au Japon et même qu’en Corée qui avait vu toutes ses villes détruites par une guerre meurtrière. Ce fut une des raisons qui expliqua la fondation de l’Union des femmes de La Réunion en 1958, puis du Parti communiste réunionnais l’année suivante en 1959. L’analyse des communistes était la suivante : le statut départemental ne permet pas le développement du pays. Par conséquent, le sous-développement persiste ainsi que la misère. Ce fut alors la revendication de l’autonomie pour que les Réunionnais puissent gérer les affaires qui les concernent.
En réaction à la perte de son empire colonial africain, le pouvoir parisien réorienta d’importants crédits vers La Réunion et les anciennes colonies devenues département pour acheter la paix sociale et garder la main. Il comprit que la répression contre les communistes ne suffisait pas à garantir la pérennité d’une « vitrine de la France » dans l’hémisphère Sud et des bases militaires qui vont avec.
Il fallait d’une part organiser l’exil de la jeunesse la mieux formée pour qu’elle ne puisse être une force de développement au service de La Réunion et du renforcement de son Parti communiste. Il s’est agi d’autre part d’importer la société de consommation à La Réunion. Ceci permettait d’augmenter le niveau de vie de la population sans avoir à favoriser le développement du pays, même si le prix à payer était la destruction de pans entiers de l’économie réunionnaise.
Ainsi La Réunion était maintenue sous la dépendance de transferts publics. Parallèlement à cette évolution, une classe sociale tirant principalement ses revenus des transferts publics a remplacé l’aristocratie du sucre dans la représentation politique. Ainsi pour Paris, la boucle semblait bouclée.
Mais une des conséquences du non-développement de La Réunion est le chômage de masse, première raison de la pauvreté.
Ce chômage de masse existe au moins depuis près de 50 ans à La Réunion. Il était déjà démontré par une étude du Conseil général datant de 1975.
Force est de constater que les politiques mises en œuvre depuis ont été incapables de régler le problème. En effet, officiellement près de 180.000 Réunionnais sont à la recherche d’un emploi, près de 40 % de la population vit sous le seuil de pauvreté français. Or, en France, ce seuil de pauvreté donne un pouvoir d’achat plus important qu’à La Réunion. En effet, dans notre île, le coût de la vie est plus élevé que là-bas, la preuve par l’État qui donne à ses agents titulaires une prime de 53 % dite de vie chère. Cet exemple est suivi dans les collectivités pour les titulaires, ainsi que dans des entreprises du privé suite à des accords entre partenaires sociaux.
Logiquement, la Journée internationale de l’élimination de la pauvreté, dite Journée mondiale du refus de la misère, devrait être l’occasion de présenter aux Réunionnais des mesures pouvant donner l’espoir de régler ce problème, c’est-à-dire des pistes vers le plein emploi.
Force est de constater que le plein emploi semble être une expression taboue à La Réunion. Certains observateurs jugent irréalistes le plein emploi à La Réunion, compte tenu du chômage structurel.
Or, ce chômage est une conséquence du non-développement du pays. Aller vers le plein emploi, cela découlera d’une politique de développement de La Réunion.
Ceci souligne toute l’importance pour les Réunionnais de s’entendre autour d’un projet de développement du pays. A partir du moment où La Réunion sera un pays développé, le plein emploi sera une conséquence naturelle. C’est ce que montrent des anciennes colonies engagées sur le chemin du développement comme la Chine.
Pour La Réunion, l’autonomie énergétique, le co-développement, l’économie bleue, le transport ferroviaire sont autant de gisements d’emploi qui ne sont pas exploités alors que le développement de ces secteurs fera de La Réunion un pays développé.
Le plein emploi à La Réunion est possible, il passe par une évolution des mentalités, n’ayons pas peur de nous moderniser !
M.M.
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