
Mal-do-mèr dann sarèt
28 juin, parLo zour la pokor kléré, Zan-Lik, Mariz é sirtou Tikok la fine lévé, mèt azot paré. Madanm Biganbé i tir zot manzé-sofé, i donn azot, zot i manz. (…)
Conférence à Dakar
26 octobre 2017
La Première dame du Burkina Faso, Mme, Sika Bella Kaboré, a déploré lundi à Dakar, la pratique des mariages des enfants en Afrique et ses conséquences sur le développement du continent, soulignant la nécessité de se mobiliser contre le phénomène.
« Les mariages d’enfants constituent un des principaux problèmes de développement pour nos pays. Au regard des ressources limitées de nos Etats, la lutte contre les mariages d’enfants doit être une de nos priorités en Afrique si nous voulons capter pour les prochaines décennies le dividende démographique », a-t-elle déclaré. S’exprimant au cours de la cérémonie d’ouverture d’une conférence internationale de trois jours sur les mariages des enfants en Afrique de l’Ouest et du Centre, Mme Kaboré a estimé que le combat contre les mariages d’enfants commande que des actions fortes et énergiques soient entreprises à tous les niveaux dans le but d’insuffler le changement dans les communautés.
Elle a affirmé que son pays a entrepris depuis 2008 des actions pour lutter contre les mariages d’enfants et améliorer les conditions de vie des adolescentes mariées ou non dans les cinq régions les plus touchées par le phénomène. Selon Mme Kaboré, les données de l’enquête démographique et de santé de 2010 indiquent qu’au Burkina Faso, le taux de mariages d’enfants de moins de 18 ans est de 51,6 %, ce qui place le pays à la 5e place mondiale en termes de prévalence des mariages précoces.
« Face á la persistance de cette pratique aux multiples conséquences, notre pays s’est vu obligé d’engager des actions fortes parmi lesquelles l’adoption en novembre 2015 d’une stratégie nationale de prévention et d’élimination des mariages d’enfants 2016- 2025 assortie d’un plan opérationnel 2016-2018 », a-t-elle ajouté. Mme Kaboré a indiqué que les épouses des membres du gouvernement qui se sont constituées en une amicale, sont désormais mobilisées afin que dans une synergie d’actions avec le gouvernement, les organisations de la société civile, les partenaires techniques et financiers, ainsi que toutes les personnes de bonne volonté, elles puissent contribuer à l’élimination des mariages d’enfants au Burkina Faso d’ici à 2025.
« C’est dans cette dynamique d’imprimer une plus grande manifestation de la volonté politique et animée d’une grande motivation que j’ai conduit, avec à mes côtés les membres de cette amicale, un plaidoyer de haut niveau auprès des autorités politiques de mon pays », a-t-elle affirmé. Selon elle, ce plaidoyer est fortement soutenu par le programme conjoint UNICEF/UNFPA et concerne huit ministères clefs dont les missions ont un lien avec la problématique des mariages d’enfants.
« Les mariages d’enfants sous toutes ses formes restent fortement soutenus par les pratiques coutumières, traditionnelles et religieuses dans notre pays. L’élimination de cette pratique est aujourd’hui un défi pour l’humanité auquel chacun, individuellement et collectivement, doit contribuer à relever », a déclaré Mme Kaboré. « C’est ensemble et dans une synergie d’actions que nous pourrons, dans un avenir très prochain, bouter hors de nos pays ces pratiques avilissantes et honteuses qui affectent la vie des femmes et des enfants », a-t-elle ajouté.
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