
Mal-do-mèr dann sarèt
28 juin, parLo zour la pokor kléré, Zan-Lik, Mariz é sirtou Tikok la fine lévé, mèt azot paré. Madanm Biganbé i tir zot manzé-sofé, i donn azot, zot i manz. (…)
Indice de Développement Humain :
22 avril 2009
L’IDH (Indice de Développement Humain) est un indicateur synthétique de développement calculé chaque année par le PNUD (Programme des Nations-Unies pour le Développement) pour chaque pays. Appliqué à La Réunion sur la période 1985-2005, ce calcul met en évidence des progrès certains en termes de développement humain. Cependant, le retard vis-à-vis de la France est persistant dans les trois domaines, à savoir la santé, l’éducation et la richesse monétaire. La Réunion arrive à peine au niveau d’IDH de la France en 1985.
« L’évaluation du niveau de développement d’un territoire ne peut se limiter à observer les performances économiques. De multiples facettes du développement doivent aussi être étudiées, comme les domaines sociaux (santé, éducation, logement, emploi...), la pauvreté, les inégalités... Des indicateurs synthétiques peuvent rendre compte de ces phénomènes multidimensionnels et complexes et permettre de retenir plus facilement l’attention du public et des décideurs politiques », selon l’INSEE.
Les indicateurs synthétiques de développement sont d’un intérêt particulier pour La Réunion. Notre île est une région française et européenne qui accuse un certain retard de développement ; l’évaluation de ce retard est cruciale pour les débats politiques aux niveaux nationaux et européen (accès à certaines aides ou fonds de développement, ...) mais également dans le cadre des Etats généraux.
L’IDH prend en compte dans son calcul plusieurs indicateurs :
- L’indice de santé
- L’indice de scolarisation des jeunes
- L’indice d’alphabétisation des adultes
- L’indice de richesse monétaire
En appliquant la moyenne de ces indices, on obtient les niveaux d’IDH.
Les progrès de La Réunion en termes de développement humain (au sens du PNUD) sont notables ces vingt dernières années. Cependant, le retard par rapport à la France apparaît encore important. En 2005, La Réunion arrive à peine au niveau d’IDH de la France en 1985 (le niveau de La Réunion en 2005 surpasse en fait quelque peu le niveau de la France en 1980). Le retard apparaît même persistant et le rattrapage peu visible. Le retard est constatable au niveau des trois indices : la santé, l’éducation et la richesse.
Risham Badroudine
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Messages
23 avril 2009, 15:22, par Rochoux Jean-Yves
Le retard de la Réunion par rapport à la France est surtout sensible en matière économique, en matière de santé ou d’éducation l’écart est moins important.
C’est un résultat bien connu de la départementalisation qui, à condition d’y mettre les moyens, débouche logiquement sur la mise en place des infrastructures nécessaires dans ces deux derniers domaines, avec un certain succès !
En matière économique, c’est plus délicat et le résultat est effectivement plus modeste. Une croissance durable ne se décrète pas et le passé d’économie de plantation (blocage de l’import-substitution) constitue un handicap sensible.
Ces indicateurs synthétiques sont intéressants sur le plan de la communication et pour une première approche globale. Leur limite tient par contre, à l’inverse, à leur caractère synthétique. Il est nécessaire ensuite de rentrer dans le détail.
15 juin 2009, 14:05, par andrun
La Réunion très en retard par rapport à la France
Le titre de cet article comme bien d’autres dans autant de journaux n’a rien
d’encourageant pour tout réunionnais qui voudrait se respecter.
Aussi l’évaluation d’un être humain passerait obligatoirement par des indices :
qu’ils soient de santé, d’éducation, de scolarisation, d’alphabetisation ou de
richesse monétaire. Voilà on est catalogué uniquement par ces critères puisque
ce sont les seuls qui ont été retenus par notre patrie
15 juin 2009, 15:06, par andrun
L’indice d’éducation
Il est peut-être un rapport entre la scolarisation et l’alphabétisation, enfin je ne
pense pas que le critère de l’éducation doit s’arrêter à ce rapport. il y a bien
d’autres éléments qui doivent entrer en ligne de compte. A-t-on considéré
tous ces étudiants de la Réunion qui sont obligés de rallier la Mère Patrie, faute
de pouvoir exercer leur savoir localement, dans les données qui permettent de
statuer sur le taux de 0,047 de retard.
L’indice de richesse monétaire
Je ne comprends pas comment 45% de différence sur le p.i.b. ne représente que
0,100 en taux d’indice de richesse. Voudrait-il dire que bien que et parce que
nous payons tout plus cher, c’est tout à fait normal que nous soyons moins
riches qui plus est non-productifs.
15 juin 2009, 15:07, par andrun
SUITE....
Enfin triste sort que d’être Réunionnais, quand est-ce que l’on va nous valoriser par des valeurs basés sur le courage, la force et la possibilité d’adaptation, de notre polyvalence, etc ... qui plus est de mobilité non-rémunérée pour le fait de l’avoir fait.
Oui le Réunionnais n’est pas considéré comme Français à part entière, puisque qu’il n’a pas droit à la continuité territoriale comme en Corse, commençons peut-être déjà à mettre tous français habitant et travaillant sur le même sol sur le même plan d’égalité, c’est à dire en retranchant tout ce que l’un bénéficie que l’autre n’a pas. A partir de ce moment là, on saura et on verra ceux qui veulent travailler pour La Réunion ou quoi. Cette décision quand elle sera prise on verra peut-être tous les "zoreils" et quelques autres "creoles" "d’autres-mers" venir manifester devant la Préfecture et boucher la route du littoral, Ah ! je voudrais bien voir ça !.