
Mal-do-mèr dann sarèt
28 juin, parLo zour la pokor kléré, Zan-Lik, Mariz é sirtou Tikok la fine lévé, mèt azot paré. Madanm Biganbé i tir zot manzé-sofé, i donn azot, zot i manz. (…)
Journée internationale des droits des femmes
7 mars 2020
En mars de l’année dernière l’INSEE a rendu son rapport sur la situation des mères et la pauvreté. Vous pouvez vous le procurer sur internet. Un constat est récurrent : les femmes ont une situation sociale et professionnelle beaucoup plus dégradée alors qu’elles réussissent mieux à l’école. Pourquoi, alors que l’école est sensée être un ascenseur social ? Et pourquoi cela ne change pas ?
Les femmes sont beaucoup plus nombreuses que les hommes à être à la tête d’un foyer monoparental. 59 000 femmes élèvent seule un ou plusieurs enfants, soit 21 % des ménages. Très peu d’hommes sont dans ce cas, 4 %. L’Insee note que “Les femmes vivant seules avec leurs enfants sont plus souvent pauvres : 61 % vivent sous le seuil de pauvreté à La Réunion en 2015, contre 44 % des hommes en familles monoparentales et 34 % des couples avec enfants”.
A la Réunion les femmes qui travaillent touchent en moyenne un revenu annuel de 19 500 euros. Un revenu 14 % plus faible que celui des hommes, soit 3200 euros de moins (260 € de moins par mois). Cela s’expliquerait notamment par le fait que “À La Réunion comme ailleurs, les femmes travaillent plus fréquemment dans des secteurs moins rémunérateurs, comme les commerces et les services de proximité”…, “leur salaire est également tiré à la baisse par une durée de travail moins élevée : 29 % des salariées sont à temps partiel en 2015, soit deux fois plus que les hommes (figure 3). Enfin,“Elles sont par ailleurs plus nombreuses à être en contrat à durée déterminé (18 % contre 15 %) ou sur un contrat aidé (55 % des emplois aidés sont occupés par des femmes en 2017).”
C’est encore le même constat qui revient en boucle depuis des années. “À La Réunion comme en métropole, les filles ont moins de difficultés scolaires. Elles ont un bien meilleur taux de réussite au baccalauréat (91 % contre 85 % en 2018), et sont plus nombreuses à faire des études supérieures et à obtenir un diplôme : “32 % des Réunionnaises de 25 à 34 ans ont un diplôme de l’enseignement supérieur en 2015 contre 23 % des Réunionnais.”
Malgré tout, “les Réunionnaises occupent plus souvent que les Réunionnais un emploi d’un niveau inférieur à celui auquel leur diplôme devrait leur permettre d’accéder : 28 % contre 21 % pour les hommes en 2012.” Dans un autre rapport datant de 2015, l’INSEE note que si les femmes sont de plus en plus nombreuses sur le marché du travail elles sont aussi plus souvent en situation de chômage.“L’accès à l’emploi est l’inégalité la plus marquée entre les hommes et les femmes à La Réunion”.
Que se passe-t-il ? Pourquoi de tels écarts entre les capacités des filles et leur réussite professionnelle par la suite ? Pourquoi un tel déséquilibre entre les hommes et les femmes alors qu’au départ les filles sont dans de meilleures dispositions ? Quels sont les mécanismes qui font que les hommes sont privilégiés sur le marché du travail ? Comment en sortir ?
Cette année, le challenge aurait été que la Journée internationale de lutte pour les droits de la femme soit placée sous le signe de la réflexion et des échanges productifs, pour tenter de répondre à ces questions et d’apporter des solutions. D’ailleurs, le contexte des élections municipales soulève ces questions liées aux droits des Femmes. Au lieu de cela on assiste trop souvent à une certaine “folklorisation” de la part des institutions, sous forme d’atelier d’esthétique, d’activités couture,…
Espérons que l’arrivée de femmes à la direction des Collectivités ouvre la perspective à de nouvelles formes d’action et à de nouveaux modèles de société.
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