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Violences orchestrées par des collectifs de villageois mahorais
20 mai 2016
Indigné par les violences perpétrées à Mayotte, un communiqué du CRAN Réunion « condamne ces exactions perpétrées sous silence, et en toute impunité. Ces villageois mahorais sont en violation par rapport aux droits universels de la personne humaine ».
L’archipel des Comores, notamment Mayotte, connaît une tension territoriale sans précédent depuis le début de l’année 2016, et qu’on soit un Comorien d’Anjouan, de la Grande Comore, de Mohéli ou de Mayotte, ce qui se passe actuellement est inacceptable et incompatible avec les valeurs de respects et de solidarité qui fondent la communauté humaine.
Des familles comoriennes se retrouvent être la proie des violences orchestrées par des collectifs de villageois mahorais, une haine qui vise à chasser des Comoriens de Mayotte, dans l’archipel des Comores.
Le CRAN Réunion s’indigne de la violence qui s’opère à Mayotte, de la barbarie qui n’épargne aucunement des femmes, des enfants et des personnes âgées. Est-ce que les élus mahorais approuvent cette atrocité humaine ?
Le CRAN condamne ces exactions perpétrées sous silence, et en toute impunité. Ces villageois mahorais sont en violation par rapport aux droits universels de la personne humaine.
D’une part, le CRAN réclame des poursuites judicaires pour l’ensemble des villageois mahorais responsables de ces violences, et, d’autre part, demande aux élus mahorais et au gouvernement français de porter secours et protection à des êtres humains vulnérables.
Force est de constater, l’impuissance du gouvernement français à Mayotte, car la sécurité et la paix publiques : « consistent à veiller à l’exécution des lois, à assurer la protection des personnes et des biens, à prévenir les troubles à l’ordre public et à la tranquillité publique ainsi que la délinquance ».
Cette sauvagerie envers la personne humaine, n’est ni un conflit social, ni un conflit politique, ni un conflit économique, mais un nettoyage à l’intérieur du pays.
Et dire, que nous parlons bien là d’un même et unique peuple…
Le Responsable du CRAN Réunion
Erick Murin
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Messages
20 mai 2016, 22:28, par Jouny
19 mai 2016
Message d’Ibrahim Aboubacar, député de Mayotte :
« Depuis plusieurs mois, la population de Mayotte exprime, à sa manière, un ras le bol sur l’ampleur de l’immigration clandestine dans le territoire et les villages. Cette préoccupation a été maintes fois relayée par les élus de tous bords.
La révolte des Mahorais est le dernier cri d’alarme signifiant le basculement de la société dans le chaos : il traduit le franchissement de la ligne de rupture au-delà de laquelle, le territoire, les services publics qui y sont organisés pour éduquer, soigner, loger ne sont plus en capacité d’absorber la quantité (inconnue) de personnes étrangères en situation irrégulière présente dans le territoire : l’île de Mayotte ne pourra jamais accueillir toute la misère de l’océan indien et de la côte africaine à présent.
Ces clandestins se considèrent à présent en droit de piétiner les droits des tiers en toute impunité. L’exaspération des Mahorais est liée à un sentiment d’incapacité de l’Etat de Droit à faire face à cette situation, à protéger les personnes qui vivent dans ce département, à protéger leurs biens : la révolte de la population qui en résulte se traduit, malheureusement, par des actes d’auto défense contraires à la loi.
Il est urgent que l’Etat de Droit soit restauré dans le département, pour tout le monde :
- Que l’on arrête d’entrer dans l’île comme dans une passoire, et de s’y installer tel dans un « No man’s land ».
- Que les filières criminelles qui s’y organisent, écoulant drogues, menant trafics migratoires et trafics prostitutionnels soient combattues,
- Que l’on n’y séjourne plus en toute illégalité aux yeux et au su de tous : les personnes en situation irrégulière, quelles qu’elles soient, doivent être raccompagnées à la frontière,
- Que les cartes de séjours ne soient plus distribuées sur la base de documents de complaisance,
- Que les fraudes à l’Etat civil cessent d’être une filière de fabrique de faux droits au séjour,
- Que la législation sur l’entrée et le séjour des étrangers à Mayotte conservent les dérogations permettant aux services concernés de faire face à ce défi,
- Que les autres législations applicables à Mayotte, y compris le droit du sol, soient ajustées à cette réalité, ce qui suppose qu’elle soit enfin appréhendée à sa juste hauteur.
- Que les moyens soient donnés à la justice et aux forces de police pour rétablir l’ordre public pour le bien être de toute la population,
- Qu’une coopération minimum se concrétise entre l’Union des Comores et la France sur la santé et l’éducation : mais les autorités comoriennes le veulent elles ? Qu’elles laissent les Gouverneurs des îles coopérer avec Mayotte.
Respecter les principes de la République : c’est ce que tout le monde demande. Avons-nous les moyens de le faire ? Pour que ce respect ne soit pas synonyme de sacrifice de ceux qui ne peuvent pas ou ne veulent pas quitter Mayotte.
Ces événements douloureux, qui ne peuvent laisser personne insensible, compte tenu de leur répercutions sur des personnes vulnérables, doivent définitivement conduire tout le monde à ouvrir les yeux sur la réalité que vit la population de Mayotte au quotidien.
C’est à cette condition que l’Etat et les élus locaux peuvent œuvrer de concert pour surmonter ce défi qui met en péril l’ensemble des efforts engagés par les pouvoirs publics pour le développement de ce département, encore confirmés récemment aux élus de Mayotte par le Premier Ministre : telles sont les attentes légitimes de la population sur le plan annoncé de lutte contre l’insécurité et l’immigration. »
20/05/2016
08h34 : Le député Ibrahim Aboubacar est l’invité de la matinale, en direct sur KTV et Kwezi FM.
Selon lui « Mayotte traverse une situation très difficile, lorsque j’écris mon communiqué, je ne pense pas au gouvernement, à la majorité ou à l’opposition mais aux mahorais. Je soutiens la population. Je ne suis pas contre les étrangers mais l’état de droit doit être respecté à Mayotte, respecté par tout le monde. Ce moment de révolte doit s’accompagner d’une prise de conscience sur la présence des étrangers en situation irrégulière sur le territoire. Mayotte n’est plus en position de porter toute la misère de l’Océan Indien. Aujourd’hui le vase est plein. Les mahorais ont exprimé un ras-le-bol il doit être compris. »
Il lance ainsi un appel au calme et appelle à la raison « tout le monde a entendu les mahorais, il faut accompagner la situation de Mayotte et être intraitable avec l’Etat pour que le droit soit respecté. Les clandestins ne peuvent pas faire la loi Mayotte n’est pas un no man’s land ils ne peuvent pas piétiner les droits des mahorais. »
Il finit par conclure, « il faut verrouiller le dispositif qui délivre les titres de séjours, et arrêter la complaisance, toute cette complaisance mise bout à bout leur donne des droits. Et j’encourage les maires à reprendre le contrôle de leur sol ».
Un temps de parole à retrouver en intégralité sur nos réseaux sociaux.
Son communiqué à retrouver ici : http://www.linfokwezi.fr/il-faut-ouvrir-les-yeux-sur-la-realite-a-mayotte-ibrahim-aboubacar/
21 mai 2016, 10:17, par alg
la critique sur les Mahorais est facile mais que faits l Etat dans tous cela depuis toute c’est année
pas besoin de boule de cristal pour réalise la situation et la solution , MAYOTTE a besoin d’aide et
pas au conte-goutte la il y a urgence .On est loin des aides débloque a la gerce pour faire des piscines
municipale et des complexe qui ne serves a rien .Et quand on vois le prix d’un rond point en France je
pense que l’on a assez de rond-point et il et temps que Mayotte soi inter gré c’est l’image de la puissance de la France et de l’union européen qui est en jeux.non ?