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RIO+20 : « L’AVENIR QUE NOUS VOULONS »
Déclaration conjointe de Human Rights Watch et Amnesty International
19 juin 2012
À quelques jours de l’arrivée des chefs d’État et de gouvernement à Rio à l’occasion de la Conférence des Nations unies sur le développement durable, deux organisations non gouvernementales de défense des droits humains adressent aux délégations une déclaration dans laquelle elles rappellent que le développement durable n’est pas possible sans le respect des droits humains.
Les dirigeants du monde ont une occasion exceptionnelle, qui ne se présente guère qu’une fois par génération, d’établir un lien constructif entre développement durable et droits humains, affirment Amnesty International et Human Rights Watch dans une déclaration commune adressée aux ministres de l’Environnement et des Affaires étrangères réunis à Rio.
Les chefs d’État, responsables gouvernementaux et acteurs non gouvernementaux doivent se réunir du 20 au 22 juin 2012 à Rio de Janeiro pour la Conférence des Nations unies sur le développement durable Rio+20.
L’élan du Printemps arabe
Ils doivent faire le point des progrès effectués dans la mise en œuvre des engagements pris en 1992 lors de la Conférence des Nations unies sur l’environnement et le développement, qui avait abouti à l’adoption des Principes de Rio et de l’“Agenda 21”, un plan d’action aux échelons mondial, national et local sur un large éventail de questions relatives à l’environnement et au développement.
« À Rio, les dirigeants mondiaux devraient faire en sorte que le développement durable soit étroitement lié aux droits humains », a déclaré Jan Egeland, directeur exécutif adjoint à Human Rights Watch. « Il est encourageant de voir que le nouveau projet de document final de la conférence contient une référence explicite aux droits humains, mais il ne va pas assez loin pour assurer que ces droits soient effectivement protégés ».
Les initiatives de développement économique qui n’incluraient pas d’obligations et de principes concernant les droits humains risqueraient d’avoir pour résultat une aggravation de la marginalisation, de la discrimination et de l’injustice.
Après avoir assisté aux événements du Printemps arabe, on ne peut nier l’importance que revêtent les libertés d’expression, d’association et de réunion, l’égalité d’accès à l’information et à des procédures légales transparentes, la participation à la vie civique et la responsabilité sociale, pour la réalisation d’un développement durable, ont ajouté Amnesty International et Human Rights Watch.
Le principe de non-discrimination
Amnesty International et Human Rights Watch ont notamment appelé tous les pays du monde à :
- Réaffirmer l’obligation légale incombant à chaque État de respecter, protéger et accorder les droits humains fondamentaux, qui sont un élément essentiel d’un développement durable.
- Réaffirmer le droit d’accès à l’information.
- S’engager à permettre une participation effective à la vie civique par l’adoption de procédures légales transparentes et en protégeant le droit aux libertés d’expression, d’association et de réunion.
- Réaffirmer le principe de non-discrimination fondée sur la race, l’origine ethnique, le sexe, l’âge, la langue, la religion, les opinions politiques ou autres, l’origine nationale ou sociale, la propriété, les handicaps de naissance ou sur tout autre statut, et s’engager à redoubler d’efforts pour assurer que l’aide au développement durable parvienne jusqu’aux éléments les plus marginalisés de la société.
- Promouvoir activement les droits des femmes et l’égalité des sexes par des politiques favorisant le développement durable, qui incluent des mesures qui garantissent l’accès aux services de santé de la procréation et à l’information les concernant.
- Réaffirmer les droits humains des peuples autochtones.
Quelques extraits de la déclaration Droits des femmes « Les femmes continuent de subir une inégalité et une discrimination omniprésentes dans leur accès aux droits, aux opportunités et aux ressources. On estime que, dans le monde entier, 70 pour cent des personnes vivant dans la pauvreté sont des femmes. L’égalité des sexes et l’autonomisation des femmes sont largement reconnues comme essentielles pour lutter contre la pauvreté et obtenir la réalisation du développement durable. Toutefois, en dépit des discours, les droits relatifs à l’égalité des sexes et les droits des femmes, notamment les droits sexuels et reproductifs, sont trop souvent isolés au sein des politiques et pratiques de développement ». « Le développement durable doit également reconnaître la relation entre la durabilité environnementale et les droits humains. La pollution de l’eau, du sol et de l’air a, par exemple, abouti à des violations des droits à un niveau de vie suffisant, à une nourriture suffisante, à l’eau, à un logement convenable, à la protection de la famille et du foyer, à la santé, à un environnement sain, et à la vie ». « L’exclusion et la discrimination continuent d’être des facteurs clés dans la transmission et l’aggravation de la pauvreté. Par exemple, les projets de développement sont souvent effectués sans respecter le droit des peuples autochtones à être consultés et à donner leur consentement libre, préalable et averti. Les violations auxquelles sont confrontés les peuples autochtones dans le contexte du “développement” sont le résultat d’une discrimination enracinée. Une dichotomie fausse et dangereuse de “développement ou bien droits des peuples autochtones” est largement répandue. Les conséquences sont dévastatrices : des communautés entières perdent leurs terres et leurs moyens de subsistance traditionnels et sont exposées à des risques graves pour la santé ». |
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