
Kèl volonté zénéral ! In pé la boir kossa !
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Enquête de Human Rights Watch
17 octobre 2017
Le mariage précoce et le manque d’accès à une éducation de qualité sont des obstacles majeurs au progrès des filles à travers le monde, a déclaré mercredi Human Rights Watch (HRW) à l’occasion de la Journée internationale de la fille. Des millions de filles dans le monde sont mariées ou risquent d’être mariées, et les progrès accomplis par les gouvernements pour mettre fin au mariage des enfants et assurer l’accès à une éducation primaire et secondaire de qualité sont lents, estime HRW.
Le mariage précoce des filles a lieu dans toutes les régions du monde : une fille sur quatre se marie avant l’âge de 18 ans, selon HRW. « Le mariage des enfants blesse la vie de millions de filles, notamment en les privant de leur éducation », indique la directrice des droits des femmes à Human Rights Watch, Liesel Gerntholtz, soulignant que, « à moins que les gouvernements agissent de manière décisive, le nombre de filles mariées et de femmes mariées en tant qu’enfants ne fera que croître, empêchant les filles et leurs pays de réaliser leur plein potentiel ».
Selon HRW, la perte d’accès à l’éducation est à la fois une cause et une conséquence du mariage des enfants. ’Dans le monde entier, 32 millions d’enfants de l’école primaire et 29 millions de filles du premier cycle du secondaire ne sont pas scolarisés et près des deux tiers des adultes analphabètes dans le monde sont des femmes. Les filles qui ne sont pas scolarisées risquent davantage d’être mariées en tant qu’enfants », avertit HRW. L’Asie du Sud a la plus forte prévalence de mariages d’enfants, avec une fille sur deux mariée avant l’âge de 18 ans. En Afrique subsaharienne, 40 % des filles se marient avant l’âge de 18 ans et les pays africains comptent pour 15 des 20 pays ayant les taux les plus élevés de mariages précoces. Le mariage d’enfants se produit également dans les pays à revenu élevé, y compris aux Etats-Unis et au Royaume-Uni.
Human Rights Watch indique avoir documenté les conséquences néfastes du mariage des enfants au Népal, au Bangladesh, au Malawi, en Tanzanie, au Zimbabwe, au Soudan du Sud et au Yémen.
« Le mariage des enfants empêche les filles de participer à toutes les sphères de la vie, mais a un impact particulièrement pernicieux sur leur accès à l’éducation. Les filles qui se marient quittent souvent l’école prématurément en raison de la pression sociale, des responsabilités domestiques et de la grossesse ainsi que du rôle parental. Dans de nombreux pays, les croyances culturelles ou religieuses stigmatisent les filles célibataires et enceintes, de sorte que les filles enceintes sont forcées de se marier de manière précoce », selon l’organisation de défense des droits de l’Homme.
Pour HRW, les politiques gouvernementales discriminatoires empêchent souvent les filles mariées ou enceintes d’aller à l’école.
En Tanzanie, par exemple, il a été constaté que les responsables scolaires effectuent des tests de grossesse forcés et expulsent les élèves enceintes. Le gouvernement a également bloqué son engagement d’augmenter l’âge légal du mariage à 18 ans pour les garçons et les filles. HRW indique que les filles au Malawi, au Soudan du Sud, au Népal et au Bangladesh ont déclaré qu’une fois mariées ou ayant accouché, elles ont dû faire face à la pression de leur famille et au manque de soins dus aux enfants. « L’incapacité du gouvernement à offrir une éducation véritablement gratuite et accessible à tous contribue à la pression sur les personnes les plus à risque », selon HRW qui rappelle que tous les pays membres des Nations unies s’étaient engagés à atteindre les objectifs de développement durable de l’ONU afin de garantir l’égalité des sexes, mettre fin au mariage des enfants et assurer l’accès universel à l’enseignement primaire et secondaire gratuit pour tous les enfants d’ici à 2030.
« Les gouvernements devraient adopter et appliquer pleinement les lois qui fixent à 18 ans l’âge minimum du mariage pour les garçons et les filles. Ils devraient également promulguer des lois pour assurer le libre et plein consentement au mariage des deux conjoints et prévoir des peines pour la violence et l’intimidation afin de faire pression sur les gens pour qu’ils se marient. Les gouvernements devraient éduquer les parents, les tuteurs et les dirigeants communautaires sur les effets nocifs du mariage des enfants et mettre en place des programmes pour protéger les filles à risque », estime HRW.
Selon HRW, les gouvernements devraient également garantir que les filles aient un accès égal à une éducation primaire et secondaire de qualité et gratuite. Ils devraient aussi veiller à ce que les filles reçoivent le soutien dont elles ont besoin pour rester à l’école et inverser les politiques et pratiques néfastes qui discriminent les filles, y compris les tests de grossesse forcés et les règlements permettant l’expulsion des filles enceintes ou mariées.
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