
Mal-do-mèr dann sarèt
28 juin, parLo zour la pokor kléré, Zan-Lik, Mariz é sirtou Tikok la fine lévé, mèt azot paré. Madanm Biganbé i tir zot manzé-sofé, i donn azot, zot i manz. (…)
5 millions de personnes concernées
6 avril 2020
La crise humanitaire dans la région du Sahel central menace de devenir ingérable, selon une nouvelle analyse publiée conjointement ce jeudi par les acteurs de la sécurité alimentaire dans la région, dont le Programme alimentaire mondial (PAM).
Selon cette étude, plus de 5 millions de personnes seront confrontées à une grave insécurité alimentaire pendant la période de soudure dans cette partie de l’Afrique. Avec la propagation du coronavirus, « c’est une crise qui s’ajoute à une autre, et la situation pourrait devenir incontrôlable », a déclaré Chris Nikoi, Directeur régional du PAM pour l’Afrique de l’Ouest.
Cette hausse du nombre de personnes souffrant d’insécurité alimentaire survient au moment où la pandémie du coronavirus entre déjà dans « ces pays fragiles et dans une région où les systèmes de santé sont les plus faibles du monde ».
Au Burkina Faso - qui a connu le plus grand nombre de décès dus au coronavirus en Afrique subsaharienne - le nombre de personnes souffrant d’insécurité alimentaire devrait doubler. Selon le PAM, ce nombre va passer d’un peu plus d’un million il y a un an à 2,1 millions à l’approche de la période de soudure en juin.
Dans tout le Sahel central - une région qui englobe le Burkina Faso, le Mali et le Niger - la situation est extrêmement préoccupante. Le nombre de personnes souffrant d’insécurité alimentaire augmente régulièrement à mesure que la crise s’aggrave, poussant 1,3 million de personnes au Mali et 2 millions au Niger dans une grave insécurité alimentaire.
« Les gens sont déjà dans une situation terrible - nous devons agir maintenant pour sauver des vies - nous sommes le seul espoir pour des millions de personnes », a ajouté M. Nikoi.
D’autant que sur le terrain, le nombre de personnes déplacées à l’intérieur de leurs pays a également été multiplié par quatre dans le Sahel central, avec un pic à 780.000 au Burkina Faso, contre un demi-million au début de l’année.
Ces communautés ont été chassées de leurs foyers par la violence des groupes extrémistes et dépendent désormais presque entièrement de l’aide extérieure pour survivre.
« Notre message au monde est clair – si vous détournez le regard maintenant les conséquences ne seront autres que catastrophiques », a insisté le Directeur régional du PAM pour l’Afrique de l’Ouest.
Si vous détournez le regard maintenant les conséquences ne seront autres que catastrophiques - Chris Nikoi, Directeur régional du PAM pour l’Afrique de l’Ouest
En attendant, le PAM a rapidement adapté ses opérations à la pandémie de coronavirus, en mettant en place des mesures visant à réduire le risque d’infection pour les bénéficiaires, les partenaires et le personnel du PAM.
De façon générale, le PAM dispose d’une vaste expérience en matière d’intervention en cas d’épidémie. Il l’a démontré lors de l’épidémie d’Ebola en Afrique de l’Ouest de 2014-2016.
Cette crise a illustré l’importance cruciale de l’aide alimentaire dans la lutte contre la propagation de la maladie. Elle permet de réduire la vulnérabilité à l’infection grâce à des programmes de nutrition qui ciblent les personnes dont le système immunitaire est affaibli, comme les malades chroniques et les personnes âgées.
Par ailleurs, l’agence onusienne rappelle que son aide alimentaire et nutritionnelle constitue la seule ressource pour des millions de personnes dans la région.
Le PAM a ainsi aidé 1,5 million de personnes au Burkina Faso et au Mali en février, mais un soutien supplémentaire est nécessaire pour faire face à la crise, d’autant plus que la menace du coronavirus met en péril le travail humanitaire qui sauve des vies.
Le PAM a besoin d’urgence de 208 millions de dollars jusqu’en août 2020 pour mener à bien ses opérations.
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