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Combattons une séquelle de l’époque coloniale
30 mai 2011, par
Dévoilée dans la presse de vendredi, l’affaire de l’affiche raciste à la gendarmerie de Bras-Panon suscite un tollé dans notre île. Une nouvelle fois notre île est touchée par un acte qui rappelle l’ampleur de la bataille nécessaire pour éradiquer le racisme. C’est précisément en utilisant le racisme que les dirigeants de quelques pays du monde se sont arrogés le droit de disposer des richesses de continents entiers.
La suite de « je suis blanc, et, de toute façon, ici, c’est tous des nègres et des p… », manifestement le racisme n’est pas éradiqué à La Réunion, et il continue de sévir au sein même de la fonction publique. Après l’affaire des insultes racistes d’un professeur durant une procédure judiciaire, La Réunion est une nouvelle fois touchée par ce phénomène. Cette fois-ci, c’est une affiche qui s’en prend à une catégorie de la population, stigmatisée en raison de ces différences avec ce qui constitue la norme dans l’esprit des racistes.
Quelques heures après la divulgation de cette affaire dans la presse, le préfet et le commandant à La Réunion du corps de la fonction publique concerné ont annoncé une première sanction et une enquête.
Chacun a encore en mémoire le scandale de l’affaire du professeur raciste. À ce jour, malgré toute la fermeté promise au sommet de l’État, le fonctionnaire en question n’a pas été révoqué. Gageons que toute la lumière sera faite sur ces injures raciales et que les responsables en assument toutes les conséquences.
D’ores et déjà, plusieurs associations se mobilisent. Après le collectif "Non au racisme et aux discrimination, respèkt a nou", l’Association musulmane de La Réunion et le Conseil régional du culte musulman ont fermement condamné de tels actes et demandent aux pouvoirs publics de lutter contre la banalisation de ce type de comportement.
Pour l’égalité des cultures
Cette succession de faits montre l’ampleur de la bataille pour éradiquer définitivement le racisme à La Réunion. Rappelons que pour la première partie de son Histoire, notre île était dirigée par un régime raciste, déniant la qualité d’être humain à la majorité de la population en raison de l’origine de ses ancêtres. Au fil du temps, grâce à l’engagement des militants, les séquelles de ce régime ont été combattues. Il reste à accomplir une étape importante, celle d’enseigner à tous l’égalité des cultures. C’est une des missions de la Maison des civilisations et de l’unité réunionnaise. Et lorsque le racisme sera vaincu définitivement à La Réunion, alors nous pourrons dire au monde qu’il n’y a pas d’alternative à l’égalité des cultures.
M.M.
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