
In objéktif pou trapé : In dévlopman korèk …sansa sé in bilan négatif !
26 juin, parMézami, ni sava rante dann in pèryode zélékssion ané pou ané.Nora zélékssion l’ané 2026, nora zélékssion l’ané 2027 é nora ankor l’ané 2028… Bann (…)
Illustration d’un système en crise
7 février
Ce mercredi, une réunion sur le thème de l’insécurité a eu lieu à la préfecture, organisée par l’État en présence de maires. Parallèlement, Paris envoie des policiers supplémentaires à La Réunion pour lutter contre les « phénomènes de bandes ». Dans ce contexte, le PCR avait publié ce 5 février une déclaration sur ce thème. Il importe en effet de se concentrer sur l’essentiel : le développement de La Réunion est en effet le meilleur remède contre les violences et l’insécurité.
Le peuple réunionnais est né d’un crime contre l’Humanité. C’est le 22 décembre 1988 que les Députés du PCR ont déposé une proposition de loi qui a ouvert la voie vers un débat parlementaire qui a permis la reconnaissance d’un régime de violence extrême qui a duré 2 siècles.
Cependant, le grand débat dans toute la société pour la reconnaissance des actes de cruautés ayant entraîné l’odieux n’a jamais eu lieu. Ainsi, nous vivons dans un même espace où le débat n’étant pas purgé, le manque de confiance et la suspicion deviennent la règle. Sans le deuil, il ne peut y avoir d’intégration, encore moins de résilience, qui repose sur le respect réciproque.
Dès le départ, l’abolition du statut d’esclave, qui est un acte historique, est entachée par l’absence de moyens matériels accordés aux individus et aux familles pour construire la Liberté réelle, tant rêvée. Même pas un minimum de réparation.
Parallèlement, l’indemnisation des propriétaires des 62 000 esclaves, à raison de 750 francs par individu, est incompréhensible pour les générations qui ont tant souffert.
Jusqu’à ce jour, la société réunionnaise repose sur une violence extrême, enfouie, prête à éclater à n’importe quelle modification de l’équilibre précaire. La pénurie d’emploi, le manque de logement, les inégalités de revenus, l’absence de reconnaissance publique, la confrontation vicinale, les différences culturelles etc alimentent les frustrations et le rejet de l’Autre, considéré comme mieux loti ou mal venu.
Les gouvernements successifs, en France, et leur relais, à La Réunion, ont échoué à bâtir une société ouverte.
C’est dans ce contexte de violence structurelle que certaines questions liées à l’incivilité, l’insécurité et l’immigration ont été imposées à la une de l’actualité à La Réunion. Une partie de la population est montrée du doigt, sans discernement. Pas un mot sur l’incurie de l’État dont le système judiciaire aurait pu partir de faits réels, identifier des présumés coupables et les juger conformément à la loi.
La faillite de l’Etat à traiter les problèmes sociaux, durablement, constitue un autre terreau favorable à la stigmatisation. L’INSEE note, en 2013, que La Réunion est un département « socialement, hors norme » et pointe du doigt la pauvreté de masse. L’institution a même publié une cartographie des quartiers pauvres, indicateurs de toutes les dérives. C’était en 2018, en pleine campagne des Municipales.
Or, en 2013, nous pouvions faire le bilan des Objectifs du Millénaire pour le Développement 2000-2015 qui a placé en objectif numéro un : « l’éradication de la pauvreté ». La communauté internationale, sous l’égide de l’ONU, a conduit un autre programme pour la période 2015-2030. Le 25 septembre 2015, c’est par acclamation que les 193 pays onusiens (dont la France) se sont engagés à « Transformer notre monde : le Programme de développement durable à l’horizon 2030 ». Il s’articule autour de 17 objectifs mondiaux pour le développement durable.
Nous sommes à la veille de scrutins importants. A 5 ans, de l’échéance 2030, l’opinion doit être concentrée sur quel débat ? 1) avec 40 % de la population, vivant sous le seuil de pauvreté, les normes sociales doivent être révisées. 2) avec plus de la moitié de la population vivant dans des quartiers précaires, tous les équilibres socio-culturels et identitaires sont rompus.
Quelles que soient les difficultés, réelles ou ressenties, du moment, aucun sujet ne doit servir de diversion pour ne pas traiter les problèmes de fond. Il faut agir globalement, c’est-à-dire sur tous les leviers en même temps.
Pour le PCR, l’urgence est de remédier aux causes profondes de la violence et s’abstenir de chercher des bouc-émissaires. Récemment, quelques dizaines de Sri-Lankais avaient suscité la peur de l’invasion…
Voilà pourquoi le PCR réclame, depuis sa fondation, la responsabilité individuelle et collective des Réunionnais. Par exemple, depuis 2018, le PCR soutient l’organisation d’une conférence territoriale ouverte à toutes les forces vives. Ceci vise à mettre tous les problèmes sur la table, dont l’insécurité, afin de réaliser un objectif : un projet réunionnais, fait par les Réunionnais et appliqué par les Réunionnais.
Nous avons en héritage une Histoire de violence permanente et une géographie limitée qui déstabilise l’unité précaire. Nous n’en sortirons que lorsque chaque habitant se sentira bien dans sa peau, dans son parcours de vie et dans son rôle au service des autres.
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