
In objéktif pou trapé : In dévlopman korèk …sansa sé in bilan négatif !
26 juin, parMézami, ni sava rante dann in pèryode zélékssion ané pou ané.Nora zélékssion l’ané 2026, nora zélékssion l’ané 2027 é nora ankor l’ané 2028… Bann (…)
Tribune libre de William Lacy Swing, directeur de l’Organisation internationale des migrants
23 novembre 2017
À la suite de la diffusion par CNN d’un reportage montrant des migrants vendus comme esclaves dans un marché en Libye, William Lacy Swing, directeur de l’Organisation internationale des migrants a rendu public cette tribune.
La Libye doit faire face à l’arrivée de dizaines de milliers de migrants d’Afrique et d’ailleurs qui ont voyagé jusqu’ici dans l’espoir d’une vie meilleure. Ce phénomène a commencé au siècle dernier, quand des travailleurs du Moyen-Orient et d’Afrique se sont rendus en Libye à l’époque du boom pétrolier pour y chercher du travail. Cette tendance existe toujours, malgré le climat d’insécurité.
La tendance a été consolidée avec un flux global de migrants originaires de pays pauvres à la recherche d’un emploi dans les pays développés, notamment en Europe, un pays qui a besoin de millions de nouveaux travailleurs dans le secteur de la santé pour faire face au vieillissement de sa population.
L’émergence de la Libye comme un point de passage est un symptôme de cette demande de travail, mais pas sa cause. Le commerce séculaire du trafic d’êtres humains a connu une progression foudroyante, et s’est transformée en une machine d’exploitation et de profit, concernant des centaines de milliers de migrants aussi bien que des citoyens libyens.
Qu’est qui peut être fait de manière réaliste ?
Des dizaines de milliers des 700.000 migrants en Libye souffrent horriblement dans les mains de passeurs sans scrupule. Les abus à l’encontre des migrants détenus contre leur gré dans des conditions sordides et inhumaines sont une tache sur notre conscience. J’ai été le premier responsable d’une agence des Nations Unies à s’aventurer dans le pays depuis la chute de Mouammar Kadhafi en 2011. Là, j’ai eu la chance de rencontrer quelques-uns des 5000 migrants détenus arbitrairement dans des centres de détention gérés par le gouvernement.
Les histoires poignantes des détenus m’ont laissé une marque indélébile, à la fois leurs voyages jusqu’en Libye et la misère sans fin de la détention injuste. Leur épreuve commence avant d’atteindre la Libye. Tragiquement mal équipés, ces Africains voyagent dans des camions ouverts sur plus de mille kilomètres de désert avec peu de nourriture ou d’eau. D’innombrables témoins ont déclaré avoir vu des amis abandonnés après être tombés des camions, pour être laissés à la mort. Une fois passé la frontière et entre les mains des passeurs, un nouveau cauchemar commence pour les migrants. Un homme a déclaré avoir été systématiquement battu et violé ; d’autres ont vu des gens mourir de faim ou être abattus.
L’agence que je dirige vise à sauver des vies de migrants. Lors de multiples réunions avec diverses autorités libyennes, j’ai demandé qu’elles fassent tout ce qui est en leur pouvoir pour arrêter de rassembler les migrants dans des centres de détention où ils perdent leur liberté et leur dignité. J’ai également appelé, à plusieurs reprises, à la mise en place d’alternatives à la détention et à la responsabilisation pour les abus perpétrés contre les migrants en détention. L’engagement avec les autorités libyennes semble porter ses fruits. Je suis heureux d’annoncer que sept des plus de 30 centres de détention officiels de migrants en Libye ont fermé récemment. Bien que ce soit un progrès, l’OIM demande que tous les centres de détention - officiels et non officiels - soient fermés et remplacés par des centres ouverts, où les droits fondamentaux des migrants seront respectés. Nous sommes prêts à fournir le soutien nécessaire aux autorités libyennes pour y arriver
Mais soyons clairs : l’exploitation des migrants n’est pas exclusivement une affaire libyenne.
Un optimisme éternel est ce qui maintient les migrants sur la route - le même optimisme qui fait que les migrants partout dans le monde jouent un rôle crucial dans la croissance économique de tout pays d’accueil. Mais pour ceux qui voyagent à travers la Libye, l’optimisme conduit trop souvent à un piège mortel. Face à des preuves souvent accablantes que leurs voyages peuvent être entrepris en vain, ils partent toujours. Le changement climatique, la pauvreté et la persécution pure et simple poussent beaucoup à émigrer. Mais les migrants sont aussi attirés par de fausses promesses. Des photos apparaissent sur les réseaux sociaux de migrants qui semblent bien se porter en Europe, tandis que les applications de messagerie fournissent des canaux secrets à travers lesquels les trafiquants guident les migrants dans leurs voyages. C’est un développement inquiétant.
Les abus les plus graves se produisent avec des personnes qui cherchent à tirer profit de l’activité lucrative de la contrebande de personnes. Ils ne montrent aucune pitié pour asservir les migrants ou les torturer pour extorsion.
Il y a quelques mois, l’OIM a souligné le fait que des trafiquants avaient organisé une diffusion sur Facebook en direct de quelque 75 migrants détenus et torturés dans un donjon. De courtes séquences vidéo ont été envoyées par l’intermédiaire des plates-formes de messagerie mobile aux membres de la famille angoissés à des milliers de kilomètres.
Beaucoup de migrants détenus veulent seulement rentrer chez eux et maintenant ; souvent, seul l’OIM peut les aider. En effet, déjà cette année, l’OIM a réussi à rapatrier plus de 10 000 migrants dans leurs foyers - dont beaucoup avaient passé des mois, voire des années, dans les pires centres de détention libyens. Depuis 2015, nous avons transporté 13 530 hommes, femmes et enfants dans 30 pays.
Les migrants en détention ont des choix limités et sont soumis à un stress extrême. Mais ils peuvent prendre des décisions éclairées qui leur sauveront la vie. À l’heure actuelle, l’aide humanitaire volontaire de l’OIM au retour est l’une des rares solutions humaines viables pour les migrants dans ce cauchemar libyen. Ils peuvent décider de rentrer chez eux dans un processus libre et éclairé, avec des garanties institutionnelles. Ils peuvent renoncer à leur demande à tout moment - comme certains le font.
Nous travaillons à l’établissement de maisons de sûreté comme alternatives à la détention pour les plus vulnérables, en particulier les enfants et les victimes de la traite. Nous voulons que les femmes et les enfants qui sont libérés soient temporairement placés dans des foyers de migrants, et que les migrants ayant des problèmes médicaux et de santé mentale soient transférés dans des hôpitaux.
L’OIM s’emploie à mettre en place ce que nous appelons un mécanisme de réponse et de ressources pour les migrants qui fournit des services d’information, des dépistages de santé, des premiers secours psychologiques et un soutien aux migrants vulnérables. La Libye était autrefois une destination pour l’émigration économique à travers le continent, pour gagner un salaire décent dans des conditions décentes. Elle peut le redevenir.
Ce programme offre une lueur d’espoir aux personnes brutalisées et innocentes. Si nous ne témoignions pas et n’améliorions pas les conditions, je sais que les migrants mourront inutilement.
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