
Mal-do-mèr dann sarèt
28 juin, parLo zour la pokor kléré, Zan-Lik, Mariz é sirtou Tikok la fine lévé, mèt azot paré. Madanm Biganbé i tir zot manzé-sofé, i donn azot, zot i manz. (…)
Indice de Transparency International
21 octobre 2004
Dans son indice 2004 de perception de la corruption, Transparency International note que l’exploitation du pétrole est un élément qui favorise la corruption. L’ONG appelle les compagnies pétrolières occidentales à davantage de transparence sur les conditions dans lesquelles se concluent les marchés.
L’apparente légitimité ne doit pas tromper. En 2004, trop de pays sont encore la cible d’une corruption qui rend la lutte pour le développement plus difficile, et ce fléau se vérifie en particulier dans la passation de marchés d’exploitation des champs pétroliers par les compagnies occidentales dans les pays du Sud. C’est un des aspects mis en avant par Transparency International, la plus grande organisation internationale non gouvernementale vouée à la lutte contre la corruption dans le monde entier.
"La corruption dans les projets publics à grande échelle constitue un obstacle majeur au développement durable, qui entraîne une perte importante de fonds publics dont ont besoin aussi bien les pays développés que les pays en développement pour l’éducation, les soins de santé et la réduction de la pauvreté", a déclaré hier Peter Eigen, président de Transparency International, à l’occasion de la publication de l’Indice de perceptions de la corruption (IPC) 2004.
Parmi les 146 pays évalués, 106 atteignent un score de moins de 5 sur 10 dans le nouvel indice publié hier par Transparency International. Soixante pays obtiennent moins de 3 sur 10 (la note 10 représentant l’absence de corruption), ce qui indique que la corruption y est endémique.
"La corruption dépouille les pays de leur potentiel", a poursuivi Peter Eigen. "Comme le montre l’Indice de perceptions de la corruption 2004, les pays riches en pétrole comme l’Angola, l’Azerbaïdjan, l’Équateur, l’Indonésie, l’Iran, l’Irak, le Kazakhstan, la Libye, le Nigeria, la Russie, le Soudan, le Tchad, le Venezuela et le Yémen affichent tous des scores extrêmement bas. Dans ces pays, la passation de marchés publics dans le secteur pétrolier est corrodée par la disparition des revenus qui aboutissent dans les poches des dirigeants de sociétés pétrolières occidentales, d’intermédiaires et de fonctionnaires locaux".
TI incite vivement les gouvernements occidentaux à obliger leurs sociétés pétrolières à divulguer les droits, redevances et autres sommes qu’elles versent aux gouvernements et aux sociétés pétrolières nationales des pays hôtes. "L’accès à cette information vitale réduira les possibilités de camoufler le versement de pots-de-vin pour décrocher des contrats pétroliers, pratique qui a terni l’industrie pétrolière des économies en transition et d’après-guerre", a fait remarquer le président de Transparency international.
"L’avenir de l’Irak dépend de la transparence dans le secteur pétrolier", a-t-il ajouté. "Le besoin urgent de financer la construction d’après-guerre accroît l’importance d’exiger une transparence rigoureuse dans la passation de tous les marchés. Sans mesures strictes visant à lutter contre les pots-de-vin, la reconstruction de l’Irak sera anéantie par un détournement inutile de ressources vers une élite corrompue".
Les compagnies qui ont obtenu des contrats dans le sillage des armées d’invasion sont prévenues.
Les pays riches sont les moins corrompus
L’Indice de perceptions de la corruption est basé sur des sondages qui reflètent la perception des milieux d’affaires et d’analystes, tant résidents que non-résidents. L’Indice de cette année se fonde sur 18 enquêtes fournies à Transparency International entre 2002 et 2004 et réalisées par 12 organismes indépendants.
Les pays obtenant un score supérieur à 9, qui ont donc un très faible niveau de corruption perçu, sont principalement des pays riches : la Finlande, la Nouvelle-Zélande, le Danemark, l’Islande, Singapour, la Suède et la Suisse. "Mais les pays les plus pauvres, qui pour la plupart se retrouvent dans la moitié inférieure de l’Indice, sont ceux qui ont le plus grand besoin de soutien dans la lutte contre la corruption", a souligné le président de Transparency International.
L’Indice ne comprend que les pays ayant fait l’objet d’au moins trois enquêtes. Par conséquent, de nombreux pays - y compris ceux qui peuvent être parmi les plus corrompus - ne figurent pas dans l’Indice parce qu’il n’existe tout simplement pas suffisamment de données d’enquête.
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