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4 juillet, parMézami, mon bann dalon, si in zour in listorien i désside rakonte anou bien konm k’i fo listoir La Rényon, mwin lé sirésèrtin li va parl anou (…)
Après 28 ans de prison dans les geôles françaises, la Cour d’appel confirme la libération conditionnelle
11 janvier 2013
En novembre dernier, le tribunal avait accepté la libération conditionnelle de Georges Ibrahim Abdallah. Le Parquet avait fait appel. Hier, la Cour d’appel a confirmé la libération conditionnelle pour le militant emprisonné depuis 28 ans dans les geôles françaises. Il avait 33 ans quand il fut arrêté, il en a aujourd’hui 61. Pour que cette libération soit effective, la justice demande l’expulsion vers le Liban de l’ancien militant des Fractions armées révolutionnaires libanaises.
La Cour d’appel de Paris a accepté jeudi la libération conditionnelle de Georges Ibrahim Abdallah, 61 ans, condamné à perpétuité et emprisonné depuis 28 ans pour complicité, tout en soumettant cette décision à une expulsion vers le Liban, a-t-on appris de source judiciaire.
Cette décision confirme une autre de première instance rendue fin novembre, mais contestée par le Parquet. La balle est maintenant dans le camp du Ministère français de l’Intérieur, autorité compétente pour prendre un arrêté d’expulsion. L’ancien militant des Fractions armées révolutionnaires libanaises (Farl) reste en détention pour l’instant.
En novembre 2003, Georges Ibrahim Abdallah avait déjà obtenu une décision de libération conditionnelle en première instance, annulée en appel.
En novembre dernier, après la décision de première instance ordonnant la libération de Georges Ibrahim Abdallah, l’ambassadeur des États-Unis en France, Charles Rivkin, avait dit « regretter » la décision du tribunal et espérer qu’elle serait annulée. En appel, les juges n’ont pas suivi la recommandation des États-Unis, partie civile lors du procès par la Cour d’Assises spéciale.
10 ans de prison requis
Emprisonné depuis 1984, sous le premier mandat de Mitterrand, le Libanais Georges Ibrahim Abdallah a été condamné à perpétuité le 28 février 1987, lors de la première Cohabitation, pour complicité dans l’assassinat de deux diplomates des États-Unis et d’Israël en poste en France, et pour complicité de tentative d’assassinat à l’encontre de l’ancien consul des États-Unis à Strasbourg. Pour ces accusations de complicité, l’avocat général, « la mort dans l’âme », avait demandé une peine de dix ans de réclusion. La justice française avait en effet été dans l’incapacité d’accuser Georges Ibrahim Abdallah d’assassinat.
Le procès s’était déroulé devant une juridiction d’exception : la Cour d’Assises spéciale. Alors que les jurés d’une Cour d’Assises sont tirés au sort en prenant comme base les listes électorales, ceux de la Cour d’Assises spéciale sont uniquement des magistrats professionnels, autrement dit des hauts fonctionnaires du Ministère de la Justice.
Le jury de magistrats condamne à perpétuité
Ce procès avait démarré trois jours après l’arrestation des dirigeants d’Action directe, ce qui donnait un contexte particulier pour un procès visant un prévenu accusé d’actes terroristes.
Alors que la défense estimait que la démarche de Georges Ibrahim Abdallah était politique, et accusait la France de se soumettre aux États-Unis, le Parquet avançait un risque de « récidive » du condamné pour justifier son opposition à sa sortie de prison.
Considéré par l’accusation comme proche de la République islamique d’Iran, il avait finalement été condamné à la perpétuité par le jury de magistrats. Georges Ibrahim Abdallah avait alors refusé de se pourvoir en Cassation, car pour lui, deux seules issues étaient possibles : la reconnaissance de son innocence ou la condamnation à la perpétuité.
25 ans après cette condamnation, et après avoir été prisonnier pendant 28 ans, Georges Ibrahim Abdallah va être libéré.
Légende 4a
Les faits reprochés à Georges Ibrahim Abdallah eurent lieu au moment où son pays subissait les exactions des colonialistes israéliens et de leur armée.
Encadré
Un résistant, comme les combattants de la France libre et du FLN
Le procès de Georges Ibrahim Abdallah avait duré plus d’une semaine. L’accusé n’avait assisté aux débats que le premier jour d’audience, il avait ensuite choisi de rester dans sa cellule, estimant qu’il n’avait aucune raison de comparaitre. "Témoignages" du 24 février 1987 rendait compte de cette première journée d’audience.
« Costaud, 1,80 mètre, la barbe noire et drue, Georges Ibrahim Abdallah, 36 ans, chef présumé des Fractions armées révolutionnaires libanaises (FARL) pour l’Europe de l’Ouest, est entré hier à 13h15 (Ile de La Réunion) dans le box des accusés de la Cour d’Assises de Paris, composée spécialement de sept magistrats, dont deux femmes.
« Georges Ibrahim Abdallah, je suis un combattant arabe », a-t-il répondu à la première question, sur son identité, du président Maurice Colomb.
C’est la première fois que la Cour d’Assises siège dans cette composition pour une affaire de terrorisme.
Cet ancien instituteur chrétien libanais est inculpé de complicité dans deux assassinats de diplomates — un Américain, Charles Robert Ray, et un Israélien, Yacov Barsimentov, en 1982 à Paris — et dans une tentative d’assassinat d’un autre diplomate américain, Robert Onan Homme, en 1984 à Strasbourg.
Dans un Palais de Justice transformé en camp retranché, magistrats, avocats, journalistes et invités triés sur le volet ont dû passer des contrôles de sécurité extrêmement sévères : fouille des sacs, détecteurs de métaux...
Georges Ibrahim Abdallah est arrivé au Palais de Justice au milieu d’un déploiement de policier impressionnant. Le fourgon de la gendarmerie à l’intérieur duquel avait pris place Abdallah était encadré de trois autres fourgons de la Police nationale et de trois voitures remplies de policiers du RAID vêtus de gilets pare-balles. Une vingtaine de policiers, dont deux maîtres-chiens, avaient pris position autour du 32 quai des Orfèvres, issue par laquelle est entré Abdallah.
Me Jacques Vergès, l’avocat de Georges Ibrahim Abdallah, a déclaré que son client « est innocent ».
Me Vergès, qui s’exprimait lundi sur RTL, a ajouté : « Pour moi, Abdallah n’est pas un terroriste, c’est un résistant arabe, et s’il doit ressembler à quelqu’un, c’est aux compagnons que j’ai eus dans la France libre ou aux amis que j’ai défendus dans le FLN (Front de Libération national algérien). C’est un intellectuel, un politique. C’est parce qu’il est très représentatif que certains voudraient le voir condamné à propos d’attentats où la police s’est révélée incapable de trouver les vrais auteurs ».
Évoquant la constitution de partie civile du gouvernement américain, Me Vergès a indiqué que cela ne lui a pas « déplu ». La politique internationale et la situation au Moyen-Orient, a-t-il dit, vont servir de « circonstances aggravantes pour la partie civile que je mettrai en accusation ».
Indiquant qu’il ne savait pas encore si Georges Ibrahim Abdallah assisterait au procès, Me Vergès a indiqué que « ce serait sa décision, avec une consultation entre nous ». « Je ne conseille jamais le mépris, a-t-il dit, même pour une cour spécialement composée. Mais le problème va se poser d’après le déroulement de l’audience. La décision n’est pas encore prise ».
A propos de la demande de comparution de l’ancien Premier ministre, Laurent Fabius, et des anciens ministres, Pierre Joxe et Roland Dumas, Me Vergès a estimé qu’ « ils ont des choses à dire et, a-t-il ajouté, s’ils se sentent bien dans leur peau, ils viendront. C’est une occasion qui se présente parce qu’il y a des rumeurs qui circulent, des rumeurs très officielles, très officieuses sur un échange qui avait été conclu entre le gouvernement français et les ravisseurs de M. Peyrolles avec l’entremise du gouvernement algérien ».
« Cet échange n’a pas eu lieu. Je voudrais savoir, parmi ces trois personnages, a-t-il dit, Iequel est responsable de cette escroquerie à l’échange » (AFP).
Vers 15h30, Georges Ibrahim Abdallah a quitté la salle de la Cour d’Assises de Paris, après deux heures d’audience au cours desquelles il s’est exprimé en français durant trois quarts d’heure.
Abdallah a provoqué un incident lorsque Me Georges Kiejman, avocat de la partie civile pour les États-Unis, a pris la parole : « Je me retire de cette cour, vous laissant le plaisir d’écouter le représentant du bourreau yankee vomir sa haine contre les déshérités de la terre », a-t-il déclaré avant de quitter la salle. »
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