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5 décembre 2020, par
Dans le panorama de la pauvreté, il est une catégorie encore plus inquiétante que les autres, les jeunes. En France, 13,6% de la population vivait sous ce seuil en 2016, selon l’INSEE, soit environ 9 millions de personnes. Les jeunes actifs sans diplômes sont les plus touchés par cet état de précarité.
La pauvreté concerne en premier lieu, les jeunes adultes (de 18 à 29 ans), catégorie d’âge pour laquelle la progression a été la plus forte ces quinze dernières années : leur taux de pauvreté a augmenté de 8,2 % à 12,5 % entre 2002 et 2018, soit une progression de 50 %. Leur sort n’a rien à voir avec celui des enfants (les moins de 18 ans) : il s’agit de jeunes adultes, souvent peu diplômés, qui peinent à s’insérer dans le monde du travail et qui sont contraints de vivre avec de très bas revenus (indemnités de stage, bas salaires, soutien parental, etc.). Les 18-25 ans n’ont pas le droit – sauf rares exceptions – aux minima sociaux. Au total, un million d’entre eux vivent sous le seuil de pauvreté. La situation est d’autant plus préoccupante avec les effets de la crise sanitaire. La seconde vague économique va fermer le marché du travail a toute une génération de jeunes.
A la Réunion, nous comptons 175 000 jeunes de moins de 29 ans, soit 21% de la population. Le taux de scolarisation après 20 ans est de 40% pour les hommes et 32% pour les femmes soit 17 point de moins qu’en France. A l’intérieur du groupe des jeunes sortis du système scolaire, 30,3% le sont sans diplôme. Au vu de ces caractéristiques, la jeunesse réunionnaise est encore plus concernés par la pauvreté.
Pour rajouter à la difficulté, les jeunes de moins de 25 ans n’ont même pas droit au revenu de subsistance. Malgré la multiplicité des dispositifs et des acteurs, la jeunesse réunionnaise se retrouve seul face à la pauvreté. Ce qui entraine ensuite des situations de cohabitation dans les logement, un soutien parental encore plus fort qu’ailleurs, souvent aussi de la violence et des comportements à risque.
La question centrale est l’autonomie de la jeunesse. Le système est conçu sur la subordination d’un jeune à sa famille. Les bourses sont d’ailleurs toujours accordés selon les ressources des parents. Il serait intéressant d’inverser les paradigmes et de mettre en place un revenu universel pour les jeunes de moins de 25 ans. Il serait un socle garanti qui serait modulé ensuite selon la situation. Mais d’autres formules existent, le plus important est d’agir sans attendre.
La question de la pauvreté est une question centrale dans un pays connaissant une situation sociale « hors norme ». Il est criminel de placer les jeunes dès leur majorité dans la grande précarité . Cette question est essentielle parce qu’il y a une chose qui ne peut pas attendre, c’est la faim.
David Gauvin
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