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4 juillet, parMézami, mon bann dalon, si in zour in listorien i désside rakonte anou bien konm k’i fo listoir La Rényon, mwin lé sirésèrtin li va parl anou (…)
25 mai 2011
La Rapporteuse spéciale des Nations Unies sur les formes contemporaines d’esclavage, Gulnara Shahinian, a estimé, suite à une visite de 12 jours au Pérou, que le pays doit encore relever de nombreux défis pour régler le problème de l’esclavage sous ses différentes formes contemporaines, et ce malgré les efforts déjà entrepris pour le combattre.
« Les autorités péruviennes ont fait preuve de volonté pour lutter contre les formes contemporaines de l’esclavage », a déclaré la Rapporteuse spéciale, soulignant que des institutions avaient notamment été créées. « Cependant, beaucoup reste à faire pour que la législation existante soit appliquée, mettre en place des sanctions distinctes selon les formes d’esclavage, développer des mécanismes de protection, de compensation et de réintégration pour les victimes, renforcer et surveiller les programmes aux niveaux régional et local », a souligné Gulnara Shahinian.
L’experte de l’ONU a rappelé que le Pérou enregistrait l’un des taux de croissance les plus rapides au monde et que le gouvernement devait s’assurer que ce développement économique ne passait pas avant les droits de l’homme.
S’intéressant aux formes modernes de l’esclavage, l’experte de l’ONU a appelé le pays à agir afin de combattre l’exploitation de domestiques, l’esclavage dans les mines d’or et dans le secteur de l’abattage d’arbres.
« Il faut légiférer de manière urgente afin de corriger l’écart de protection entre les travailleurs domestiques, vus comme des citoyens de seconde zone, et les autres travailleurs », a expliqué Gulnara Shahinian, ajoutant que des programmes dédiés aux victimes de ce type d’esclavage étaient nécessaires.
Dans le secteur des mines d’or artisanales, Mme Shahinian a souligné que la ruée vers l’or non surveillée par l’État, à Madre de Rios, avait abouti à « une situation d’anarchie et une série de pratiques proches de l’esclavage » et elle a appelé à trouver une solution urgente. Enfin, elle a mentionné le secteur de l’abattage des arbres, notamment dans la province d’Ucayali, et la situation des populations autochtones « enfermées dans un cercle de pauvreté ». Elle a appelé le Parlement à voter une loi pour interdire toute forme de travail forcé dans ce secteur et respecter les droits des autochtones.
« Le gouvernement péruvien a concentré ses efforts sur le problème du trafic d’êtres humains. Je souhaite l’encourager à construire sur ce qui a été acquis et fournir les mêmes efforts pour combattre les autres formes d’esclavage moderne », a conclu la Rapporteuse spéciale de l’ONU.
Pendant sa visite au Pérou, Gulnara Shahinian a rencontré des membres du gouvernement, des organisations internationales, des organisations non gouvernementales, des syndicats, des personnes venant du secteur privé ainsi que des victimes de formes contemporaines de l’esclavage.
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