
La vérité lé tétu ! i pé pa tourn ali lo do kontinyèlman !
4 juillet, parMézami, mon bann dalon, si in zour in listorien i désside rakonte anou bien konm k’i fo listoir La Rényon, mwin lé sirésèrtin li va parl anou (…)
Rapport sur les lois contre le viol dans notre continent
28 novembre 2024
À travers l’Afrique, le viol reste une problématique omniprésente. Malgré les efforts pour légiférer contre ce fléau, de nombreux obstacles entravent l’accès des survivantes à la justice, créant ainsi une culture d’impunité. Selon un rapport récent d’Equality Now intitulé « Obstacles à la justice : Le viol en Afrique : lois, pratiques et accès à la justice », la criminalisation inadéquate, la mauvaise application des lois, les stéréotypes sociaux et la culpabilisation des victimes font partie des facteurs qui freinent la prise en charge des affaires de viol à travers le continent.
Le rapport d’Equality Now analyse les lois sur le viol dans 47 pays africains. Il met tout d’abord en lumière de graves lacunes dans les législations, en particulier concernant la définition du viol. Dans de nombreux pays, la loi ne reconnaît pas tous les types de viols, en particulier ceux commis par intimidation, coercition ou fraude, et ne couvre pas suffisamment les actes de pénétration sexuelle non consensuelle. Ces failles législatives permettent aux auteurs de viol de bénéficier de peines légères, voire d’échapper à toute condamnation, augmentant ainsi l’impunité. Selon Jean-Paul Murunga, avocat et auteur du rapport, il est essentiel que les gouvernements africains réforment d’urgence leurs lois pour les rendre conformes aux normes internationales et garantir une application stricte.
En plus des défaillances juridiques, des stéréotypes sexistes et des pratiques discriminatoires exacerbent la situation. Dans certains pays, la culpabilisation des victimes et les pressions sociales pour résoudre les affaires à l’amiable, souvent sans poursuites judiciaires, sont des réalités bien ancrées. Les victimes de viol, en particulier celles d’agressions conjugales ou de mariages forcés, n’ont que peu de recours. Le viol conjugal, dans de nombreuses législations, n’est pas considéré comme un crime, ce qui laisse les femmes et jeunes filles vulnérables face à leurs agresseurs.
La stigmatisation, les exigences irréalistes de preuve (comme les lésions physiques) et la mauvaise gestion des affaires par les autorités judiciaires renforcent la souffrance des survivantes et leur désespoir d’obtenir justice. Les systèmes judiciaires en Afrique manquent de ressources humaines et matérielles, ce qui engendre des retards importants dans le traitement des affaires et l’abandon de nombreux dossiers.
Dans ce contexte, les pays comme le Rwanda et le Sénégal, qui ont adopté des approches centrées sur les victimes, offrent des modèles à suivre. Ces pays ont mis en place des centres d’accueil pour les survivantes, fournissant une aide juridique, médicale et psychosociale, ainsi qu’un soutien pour la protection des témoins. Cependant, ces initiatives restent insuffisantes face à l’ampleur du problème.
Le rapport d’Equality Now appelle à une réforme des lois sur le viol dans tous les pays africains, pour garantir que le viol soit traité comme un crime grave, quel que soit le contexte, et que les victimes aient accès à une justice équitable et rapide. En outre, une attention particulière doit être portée à la formation des autorités judiciaires et à la création de mécanismes de soutien aux survivantes, notamment dans les situations de conflit, où la violence sexuelle est souvent utilisée comme arme de guerre.
Mézami, mon bann dalon, si in zour in listorien i désside rakonte anou bien konm k’i fo listoir La Rényon, mwin lé sirésèrtin li va parl anou (…)
Au 1er juin, les chiffres du ministère de la Justice ont établi à 84 447 personnes détenues pour 62 566 places. La surpopulation carcérale (…)
Vingt ans après la loi Handicap et au terme de six mois de mission, les rapporteurs Audrey Bélim, (Socialiste, Écologiste et Républicain – La (…)
L’État poursuit les versements d’indemnisations des aides en faveurs des exploitations agricoles sinistrées par le cyclone Garance et la (…)
Mézami, mo bann dalon, mi panss zot i koné zistoir-la é pétète zot néna in linterprétassion.Mwin pou mon prop konte, mi oi sa konm in kékshoz (…)
Pierre Moscovici, président de la Cour des comptes a assuré que “ceux qui peuvent plus doivent contribuer davantage”, car “nos finances publiques (…)
Les cours du pétrole ont connu une nette hausse à partir de la deuxième quinzaine du mois de juin, portés par l’extrême tension au Moyen-Orient et (…)
La Réunion fait partie des régions françaises les plus touchées par les conséquences sanitaires, sociales et judiciaires de la consommation (…)
1993- La disparition de Lucet Langenier. Elle a été brutale, prématurée et a frappé douloureusement non seulement sa famille mais aussi ses (…)
Sur proposition de Gérard COTELLON, directeur général de l’ARS La Réunion, Patrice LATRON, préfet de La Réunion, a décidé le retour au niveau 2 du (…)
C’est dans une ambiance chaleureuse avec un état d’esprit fraternel que les délégués de la Section PCR de Sainte-Suzanne se sont réunis en (…)
La section PCR du Port apprend avec une profonde tristesse le décès de Nadia PAYET, ancienne déléguée syndicale CGTR. Militante engagée et (…)