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Journée internationale de la Paix célébrée à La Réunion
22 septembre 2022, par
Le Mouvement Réunionnais pour la Paix, la Ligue des Droits de l’Homme, l’association Solidarité Réunion-Palestine et le Comité de Solidarité Chagos-La Réunion organisaient hier à Champ Fleuri, Saint-Denis, un rassemblement à l’occasion de la Journée internationale de la Paix. Le thème était : « Mettre fin au racisme. Bâtir la paix ».
Ce 21 septembre, la Journée internationale de la Paix a été célébrée à La Réunion. Le Mouvement Réunionnais pour la Paix, la Ligue des Droits de l’Homme, l’association Solidarité Réunion-Palestine et le Comité de Solidarité Chagos-La Réunion appelaient hier en fin d’après-midi à un rassemblement à Champ-Fleuri. Le thème cette année est la lutte contre le racisme. Des personnes venues de toute l’île avaient répondu à l’invitation. Parmi les participants, on notait la présence de délégations de plusieurs sections du PCR dont celles du Tampon, de Saint-Denis et de Sainte-Suzanne, ainsi que du député Philippe Naillet, de représentants d’association et de personnalités de la société civile.
Cette célébration se tenait au moment où des réfugiés du Sri-Lanka étaient convoqués au tribunal tout proche. Accompagné par un important dispositif policier, ils sont venus demander l’asile pour échapper aux menaces qu’ils subissent dans un pays touché par une grave crise.
Julie Pontalba, présidente du Mouvement réunionnais pour la Paix accueillit les participants. Puis Nathalie Ethève lut le message du Mouvement. Il s’agit de mettre fin au racisme. Cette année a souligné l’existence d’un traitement raciste des réfugiés aux frontières de l’Union européenne. En effet, pendant que les Ukrainiens sont accueillis à bras ouvert, les personnes venues d’Afrique et d’Asie continue d’être victimes de traitements inhumains de la part d’autorités qui refusent de régulariser leur situation. Les crises sanitaire et économique réveillent des discours racistes.
Le racisme est à l’origine des guerres. Il ne suffit pas de baisser les armes. Il faut une société sans racisme, a-t-elle conclu.
Dominique Rivière de la LDH a rappelé les difficultés auxquelles doivent faire face les Sri-lankais qui veulent se réfugier à La Réunion. Il donna lecture du message secrétaire général ONU : « Nous devrions démanteler les structures qui alimentent le racisme et promouvoir les mouvements de défense des droits humains partout dans le monde. (…)Nous invitons chaque personne à renouveler les liens de solidarité qui nous unissent en tant qu’êtres humains et à retrousser les manches et construire un avenir meilleur et plus pacifique ».
La représentante de Solidarité Réunion Palestine a souligné le combat de Salah Hamouri. Cet avocat de 33 ans a déjà passé 7 ans dans les geôles israéliennes pour le simple fait de dénoncer les exactions d’un pouvoir colonial en Palestine. Elle rendit hommage à « un militant de la paix ».
Julie Pontalba a salué la lutte du Comité de Solidarité Chagos La Réunion. Depuis de nombreuses années, le Comité milite pour que les Chagossiens reviennent chez eux. Ils furent en effet déportés de leur pays depuis 50 ans à cause de la construction de la base militaire de Diego Garcia.
Professeur à l’Université de La Réunion, Julien Badour a mis en évidence le racisme, conséquence d’une société d’exploitation et de propagande en lieu et place de l’information.
« La souffrance augmente chaque jour. Les inégalités se creusent. Toutes les 4 secondes, une personne meurt de faim, c’est cela le racisme ». Il conclut sur un message d’espoir : « La Réunion est un exemple qui apporte de l’espérance ».
Selvam Chanemougam de l’association Tamij Sangam abonda dans le même sens, appelant à la bienveillance.
Pour le député Philippe Naillet, la principale menace à La Réunion est « le risque de délitement de la société à cause de la fracture sociale ». « Les Réunionnais n’en peuvent plus des inégalités. Le danger, ce sont les plus de 150.000 Réunionnais qui ont dû aller chercher un colis alimentaire l’an dernier », souligna-t-il. Il rappela que « cette société réunionnaise a été construite par ceux qui ont refusé la violence et le communautarisme ». « Éviter le délitement de la société réunionnaise, c’est notre responsabilité », conclut-il.
Le rassemblement s’est terminé par la lecture d’un poème lut par la jeune Inès. En conclusion, Julie Pontalba a appelé les participants à être des porteurs de ce message de paix et de lutte contre le racisme.
M.M.
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