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Tous les réfugiés ont une bonne raison de venir chercher asile, aucune discrimination n’est tolérable dans une démocratie
11 mars 2022, par
La direction de la SNCF a décidé de laisser voyager gratuitement tous les migrants ukrainiens dans les trains. La Fédération CGT des cheminots salue cette mesure et demande « la confirmation que cette mesure s’appliquera bien à tous les réfugiés » : « il ne serait en effet pas entendable que la couleur de peau, l’origine ou la religion réelle ou supposée amènent l’entreprise à sélectionner les bons ou les mauvais réfugiés. Les contrôleurs, les agents de la SUGE et le personnel SNCF en gare n’accepteraient pas de devoir appliquer un délit de faciès ou de quelconques mesures raciales ». Or, les réfugiés venus d’Afrique et du Moyen-Orient qui montent sans billet dans un train peuvent être arrêtés par des policiers et expulsés à la gare suivante. Ces pratiques de discrimination raciale doivent cesser, elles sont indignes d’un État qui se dit démocratique.
Emboîtant le pas une pratique en cours dans plusieurs autres pays européens, la direction de la SNCF a décidé de laisser voyager gratuitement les réfugiés ukrainiens sur les trains TGV et Intercités relevant de sa compétence directe. C’est ce qu’indique un communiqué du président de la SNCF daté du 1er mars : « Le drame qui frappe l’Ukraine nous touche tous. Le groupe SNCF et les cheminots sont solidaires avec les réfugiés ukrainiens. Comme nos homologues européens, nous leur permettrons de circuler gratuitement en France à bord des TGV et Intercités ».
Cette prise de position a fait réagir la Fédération CGT des Cheminots qui, dans un communiqué en date du 1er mars, interroge le président de la SNCF :
« Nous apprenons par voie de presse que la SNCF va faire voyager gratuitement les réfugiés ukrainiens. La Fédération CGT des cheminots se félicite de cette décision conforme aux valeurs du service public et plus généralement de l’élémentaire solidarité humaine.
Nous soutenons d’autant plus cette démarche que nous vous avions interpellé il y a quelques années, ainsi que les autorités du pays, sur les entraves qui étaient faites aux réfugiés, en particulier en Région PACA.
Aujourd’hui, nous ne pouvons que vous demander la confirmation que cette mesure s’appliquera bien à tous les réfugiés.
Il ne serait en effet pas entendable que la couleur de peau, l’origine ou la religion réelle ou supposée amènent l’entreprise à sélectionner les bons ou les mauvais réfugiés. Les contrôleurs, les agents de la SUGE et le personnel SNCF en gare n’accepteraient pas de devoir appliquer un délit de faciès ou de quelconques mesures raciales.
Nous vous demandons donc de nous confirmer que tous les réfugiés bénéficieront bien de la solidarité de l’entreprise publique et d’en préciser les conditions réglementaires ».
Cette interpellation du syndicat n’a pas encore donné lieu à une réponse officielle.
En effet, mis à part les migrants ukrainiens, les autres nationalités doivent faire face à la répression, comme le rappellent des associations qui viennent en aide aux réfugiés venus d’Irak ou de Syrie comme le rappelle France Info :
« Dans une logique d’entrave d’État envers ces personnes, les dispositifs policiers de surveillance ont été augmentés à la fois dans les gares, donc à la gare du Nord, à Grande-Synthe et Calais et aussi dans les trains », affirme Nikolaï Posner, le responsable communication d’Utopia 56. « Et souvent les personnes se font arrêter et sortir à la gare suivante." »
Face à la crise des migrants venus d’Ukraine, le gouvernement français et la SNCF font preuve d’humanité. Mais cette humanité ne doit pas être à géométrie variable et les discriminations visant les réfugiés venus d’Afrique et du Moyen-Orient doivent cesser. Car tous les réfugiés qui cherchent asile en Europe ont tous une bonne raison de tout quitter. Toute discrimination basée sur l’origine d’un réfugié ramèneraient les autorités françaises au même niveau que les gardes-frontière ukrainiens qui refusent de laisser passer les Africains qui fuient les combats, et elles ne manqueraient pas de tomber sous le coup d’un délit réprimé par la loi : le racisme.
M.M.
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