Misère, vous avez dit misère ?

18 octobre 2007

Journée mondiale de refus de la misère ! Cela sonne comme un glas, comme un désaveu de ce qui tarde à être fait. Chaque jour presque, on croise une ou un de ceux-là, qui errent, désavoués par la vie. Nous ne leur proposons alors qu’un regard, et souvent pas le plus tendre. Que faire ? Comme l’Abbé Pierre, celui qui détenait la clé pour se battre contre la misère, l’engagement.

La Fondation Abbé Pierre s’associe comme chaque année à cette Journée mondiale de refus de la misère. Comme chaque année, en France, les Boutiques Solidarité et les Pensions de Famille se sont mobilisées. « Un temps symbolique essentiel qui rappelle combien les injustices et les inégalités se développent encore dans un monde qui aurait pourtant les moyens de permettre à chacun une vie digne », écrit la Fondation Abbé Pierre dans un communiqué daté du 15 octobre dernier. A en croire l’ancien Président d’Emmaüs France, Martin Hirsch, aujourd’hui Haut Commissaire des Solidarités actives, d’ici 5 ans, 2 millions de Français sortiront de la spirale de la misère. Comment ? D’autant que l’on a l’impression que la misère évolue toujours plus d’année en année. Et dieu sait que La Réunion n’est pas épargnée. Au moins, avançons dans le périlleux dossier du logement réunionnais. Nous ne pouvons nous dessaisir du sort de nombreux Réunionnais contraints à l’errance. Martin Hirsch doit le savoir, lui qui a œuvré pendant quelques années à la tête d’Emmaüs France. « Pour la Fondation Abbé Pierre, cette Journée est l’occasion de réaffirmer que l’accueil sans conditions des plus fragiles d’entre nous doit rester une règle intangible dans notre pays, et notamment dans les lieux qui œuvrent au quotidien pour secourir les personnes défavorisées », poursuivait le communiqué. Mais où en est le Plan d’action renforcé en faveur des sans-abri (PARSA) ?

À parsa ...

On peut se permettre de jeter un œil grave sur l’application du PARSA. On peut continuer à évaluer le manque d’implication gouvernementale contre la misère. Ah oui ! on refuse la misère. Et c’est si simple de le dire haut et fort. Mais quant à sa réelle réalisation sur le terrain... « Au-delà de ce combat, il est aujourd’hui possible - et nécessaire - de poser un regard critique sur l’application du Plan d’action renforcé en faveur des sans-abri (PARSA) qui avait été annoncé par le gouvernement l’hiver dernier, dans une certaine précipitation. Si les intentions étaient généreuses - l’on doit reconnaître que des situations ont ainsi été améliorées -, les objectifs alors affichés n’ont été tenus que partiellement. Certaines associations se trouvent fragilisées. Alors que les premiers froids vont tomber sur le pays, seule une moitié des 27.000 solutions promises (nouvelles ou transformées) a effectivement été mise en œuvre. Les espaces d’espoir que constituent les structures d’accueil ne peuvent devenir des lieux de désespérance. Combien de personnes passeront encore l’hiver à la rue ? », demande la Fondation Abbé Pierre. Nous sommes quant à nous loin des chiffres connus en France pour ce qui concerne le public “SDF”. Toujours est-il que nous ne pouvons oublier cette misère qui s’installe. À Saint-Denis, on a ainsi l’impression qu’ils sont chaque jour plus nombreux et nombreuses à connaître l’errance. Ce sera sans aucun doute juste un argumentaire en période électorale. Heureusement que des associations font tout ce qu’elles peuvent pour soutenir un public presque oublié. Arrêtons-nous sur le travail abattu par les Boutiques Solidarité par exemple.

Question solidarité

Elles sont 26 en France, dont 3 à La Réunion. Je ne sais pas s’il y a de quoi se réjouir, mais La Réunion est le seul Département d’Outre-mer à disposer de Boutiques Solidarité, répertoriées à Saint-Benoît, à Saint-Denis et à Saint-Pierre. Les Réunionnais des 3 communes connaissent un peu l’activité de ces boutiques atypiques. Ce ne sont pas des points de ventes, mais des centres d’accueil de jour, pour celles et ceux qui subissent l’errance. Là-bas, le SDF y trouve douche, laverie, vestiaire, bagagerie et bénéficie d’une adresse pour ses courriers divers et administratifs. C’est un petit coup de main. Bien sûr, il aurait été préférable que ces SDF y trouvent un centre d’hébergement. Mais bon ! Comme dit M., SDF depuis 5 ans, « ça nous enlève une galère. Tout le monde devrait avoir son chez lui. Mais pour moi, c’est la rue ma maison. Au moins, quand je suis dans la rue, j’ai du linge propre, je suis propre sur moi. Mais ça ne m’empêche pas de faire mes virées toute la journée. Je déambule ». Certes, les boutiques apportent une aide, un suivi aux SDF. Mais peuvent-elles tout porter sur elles ? Leur engagement devrait nous ouvrir les yeux à notre tour. N’y a-t-il rien à faire ?

J.T


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Messages

  • Bonjour à vous,

    Longtemps, j’ai hésité à me lancer dans une tentative de réponse à votre question : "N’y a-t-il rien à faire ?"

    Comment encore pouvoir en parler, après avoir failli, lors de tant d’essais, il n’y a pas si longtemps, lorsque l’heure était à l’engagement, mais que mes propos n’ont pas réussi à convaincre, tant et tant de professionnels du social ? Comment prétendre encore avoir le sentiment de comprendre l’intolérable, quand tant de bonnes volontés se heurtent tous les jours à l’insurmontable ? Comment ne pas avoir honte d’avoir été rejeté, et donc d’avoir eu tort, pour ne pas avoir accepté des méthodes pratiquées depuis tant et tant d’années ?

    Parler ? Encore ? Redire içi le fond de ma pensée ? Qui suis je pour croire après l’échec, détenir quelques fils de la réussite ? Un ancien SDF (env. 5 années en métropole), qui a cru pouvoir devenir assistant de service social, et qui a espéré pouvoir apporter une vision différente, inversée même, de tout ce qui est fait : Une approche contraire à celle qui existe actuellement, et qui, peut être, entre autres choses, a précipité ma reléguation au banc des sans-droits à la parole, avec l’exclusion de ma formation (bonne chose d’ailleurs, à vrai dire, si l’on considére l’étroitesse de l’uniforme, un peu trop serré au niveau du garrot).

    Avais-je été trop excessif dans mes revendications ? Trop péremptoire dans mes allégations ? Il est trop tard aujourd’hui de toute façon pour pleurnicher, et me plaindre de mon incapacité à démontrer le bien-fondé, de ce en quoi je crois encore aujourd’hui, et qui je le concéde bien volontiers, avec du recul, aurait du être présenté, avec un peu plus de diplomatie, et certainement un peu plus de patience. Mais j’étais alors si plein de fougue et d’espoirs, qu’il me semblait d’évidence que chacun aurait perçu l’utilité d’une remise en cause de nos pré-supposés, en matière de lutte contre la misère, et la précarité.

    Ce qui suit va peut être vous choquer, comme cela a bousculé tant d’autres convictions, et d’avance, je tiens à souligner, que je parle seulement d’expérience, subjective, et que par conséquent, tout peut être discuté : Voyez ! Je n’ai plus cette belle assurance, qui autrefois, a peut être indisposé mes interlocuteurs. C’est bien malheureusement le seul acquis que j’en ai retiré. Quand à la détresse, elle, durant ce temps, elle n’a fait qu’empirer, et je regrette, à son égard, ma lacheté, face à la détermination de mes détracteurs. Mais avais je les moyens de m’opposer à leurs décisions ? Non. Ce mea culpa est donc clos.

    Développons plutôt le sujet.

    Tout d’abord, et pardon pour cette brutalité, mais il est important de saisir combien le phénoméne de la pauvreté est générateur de richesses : cela engendre des statuts, des salaires, des subventions, et même de la reconnaissance sociale. Au moment où l’insécurité de l’avenir sévit, il s’agit d’un secteur porteur d’une certaine stabilité professionnelle, bien compréhensible, et surtout bien légitime, je le conçois, en tant que facteur déterminant dans le choix d’une option de vie : Toutefois il ne s’agit pas là de fonctions anodines, loin de là, car les métiers du social en général, s’adressent certes, à des publics différents, qui chacun, posséde ses propres spécificités, mais surtout, ce sont des professions qui ciblent essentiellement ce qu’il y a de plus intime, et peut être de plus important, chez l’être humain : Sa Dignité. Donc, premier point, la validation de réelles motivations, autres que financières, est indispensable, et ne saurait se contenter de phrases pré-digérées : Il me semble même que l’amour de l’argent est une valeur pouvant s’opposer radicalement à la vocation requise pour la profession.

    Ensuite, disons le avec la même véhémence, toutes les démarches qui tendent avec enthousiasme, et même une certaine naïveté, à reconstruire, voire seulement à consolider cette Dignité, reléve d’une même logique, inscrite historiquement dans un creuset d’évolutions de pratiques, croyant se renouveller mais perpétuant ses mêmes erreurs, avec une belle allégresse, et une grande candeur : Le paternalisme, ou plutôt le maternalisme, qui caractérise, les différentes conceptions, teintées plus ou moins de compassion chrétienne, tendent à placer les personnes concernées, dans des situations de dépendances, plus ou moins obligées, par rapport à l’initiateur de l’acte social : Il s’agit là d’une erreur fondamentale, je crois. D’autant plus prégnante, que cette attitude constitue le modus operandi majeur lors de l’apprentissage des acquis, sous jacente de toutes les disciplines, et annihilant toutes les réflexions venant les contredire : jamais peut être des études ne déforment autant l’esprit, en souhaitant le re-former, afin que chacun en vienne à se fondre dans un moule commun.

    Et enfin, surtout, question essentielle : qu’attend un être humain qui a besoin d’être aidé et soutenu ? Des directives, des injonctions, des exhortations ? A suivre quelques conseils, une procédure, ou une conduite ré-adaptée au contexte qui est le sien ? Avec accessoirement un pécule ? La clé d’un logement ? La promesse d’une suite positive ? Qui en vérité acquiert de la Dignité : Celui qui donne ou celui qui reçoit ?

    Il y a dans cette hiérarchisation de la relation aidant-aidé, une profonde indifférence à l’égard de la personne humaine, trés paradoxalement, pour une activité baignant au sein des sciences humaines, qui pour certains, n’entrainera pas de conséquences vraiment dramatiques, sinon celles, parfois, de voir se reproduire les mêmes égarements, mais qui pour d’autres, et c’est plus terrible, peuvent induire, des blessures intérieures, qui jamais ne les soutiendront dans leurs espoirs d’une vie différente, bien au contraire, produisant parfois même, de la violence, et une souffrance, qui seront d’autant plus grandes, que leurs frustrations auront été bafouées.

    Pour les premiers, le sentiment d’infantilisation n’aménera que des comportements de remerciements éperdus, et fallacieusement, la perception d’une certaine forme de réussite de l’action, dualement partagée, mais pour les autres, il sera comme le geste de dégoupiller une grenade, qui vous échappant des mains, explosera tôt ou tard, dans un milieu familial ou autre, sans même d’ailleurs, que l’instigateur, à l’origine de l’acte déclencheur, soit informé des répercussions de sa maladresse inconsciente, d’autant moins coupable, qu’elle partait d’une bonne intention.

    Poursuivant mes cogitations, j’ose supposer, j’allais dire croire, que nous aurions bien plus de victoires, dans notre combat contre l’exclusion et la pauvreté, si au lieu de vouloir apporter des réponses à des personnes, nous nous posions plutôt des questions à nous-mêmes, quand à la pertinence de l’action sociale en général : Si nous pensons aider quelqu’un en lui donnant quelque chose, nous nous trompons, car nous devenons complices de la pérennité de sa situation, d’une part, et d’autre part, nous lui enlevons la possibilité de retrouver en lui-même les ressources et l’envie de se battre pour reconquérir sa propre Dignité. L’Homme ne peut rien pour l’Homme, sinon seulement lui dire, et lui répéter, voire jusqu’à l’assourdir, en le lui criant, qu’il est un Homme. Tout le reste est vain, et n’a surtout d’utilité en vérité que pour celui qui donne, et non véritablement en profondeur, pour celui qui reçoit, je crois.

    Nous croyons aider un SDF, parce qu’il prend une douche ? La belle affaire ! Sans nous, il l’aurait peut être prise de toute façon : la seule différence, c’est notre bonne conscience, que nous avons endormi, c’est tout. Idem, lorsque nous donnons deux boites de sardines et un kilog de riz, nous apaisons notre mal-être, et surtout, nous évacuons notre pitoyable impuissance. Qui peut croire qu’un SDF ne mange pas ? Trés mal, c’est exact, mais les poubelles ne sont pas seulement réservées aux chiens. La différence, c’est que nous restons maitres de notre destin, et surtout, que nous ne sommes pas obligés de montrer notre honte à quelqu’un : Nous parlions de Dignité ? Etre redevable, justement, tous les jours, finir par la réduire comme une peau de chagrin, je suis désolé de le dire, mais c’est le fond de la vérité, pas celle qu’on proclame, bien évidemment, en remerciant Pierre, Paul ou Jacques, pour une chemise propre, parce que c’est impoli de dire que nous aurions préféré l’acheter... Vous connaissez quelqu’un qui se plaindrait d’être habillé de neuf ? Par analogie, cela me fait penser à ces substances, prises à doses homéopathiques, et censées prévenir la maladie : A vouloir préserver, nous atténuons seulement, et lorsqu’elle se déclenche, c’est trop tard. Avec la pauvreté, c’est similaire : Au coup par coup, comme des pansements...

    Un proverbe, bien connu, mais pourtant trop souvent négligé : Au lieu de donner du poisson à quelqu’un, apprenons lui plutôt à pêcher.

    En résumé : Qui est le plus misérable ? Le gueux ? Ou l’esprit insouciant de ses actes ? Aussi, permettez qu’au lieu de me réjouir de la présence des boutiques solidarités, dont je salue pourtant le dévouement et l’engagement sans pareils, je m’interroge plutôt de savoir si leurs présences n’est pas, dans les faits, du fait même de leurs existences, une entrave à des objectifs beaucoup plus ambitieux : Certes, cela sonne comme une guillotine un peu trop expéditive certainement, mais il est bon parfois de bien percuter les esprits, afin qu’ils se ressaississent, et réfléchissent, si toutefois les susceptibilités ne s’en offusquent pas, lorsque l’intelligence sait rester brillante d’humanité (dans le cas contraire, laissons se déchainer les égos blessés : leurs petits esprits sont à la taille de leurs coeurs, inversement proportionnelles à celles de leurs poches, larges et gourmandes...).

    En conclusion : "N’y a-t-il rien à faire ?" En l’état : Rien. Qui serait suffisamment stupide pour aller se confronter à des institutions persuadées de leurs bons droits ? Don Quichotte ? Sans moyens, sans pouvoirs, et sans réseaux, qui peut faire quelque chose pour modifier, et corriger cette grande errance sociale ? Personne. Qui a le pouvoir d’interpeller la conscience morale et humaine d’un élu ? Personne, à part lui-même. Et je suis le premier désolé de cette réponse laconique, en ne pouvant seulement espèrer qu’elle ne soit pas définitive...Je le souhaite en tout cas. Mieux : J’y crois encore. Un peu. Sinon je ne me serais pas livrée à une telle plaidoirie, en faveur d’une stratégie nouvelle, pleine d’espérances, c’est vrai, parce que porteuse de réelle Dignité, mais surtout bouillonnante de colères contenues aussi.

    Chaque heure qui passe aggrave les situations personnelles, les rapprochant du délit, du crime, ou du suicide.

    Désolé d’avoir été un peu long.

    Bien à vous,
    Et que ce week-end soit agréable et paisible pour chacun.

    • Je souhaite tempérer quelque peu d’une part, mes propos ci-dessus, et d’autre part, les compléter avec des pistes de propositions constructives, qui manquaient en contre-point.

      Certes, l’institutionalisation de la misère n’est guère un signe de vitalité de nos humanités, d’autant qu’il est patent, qu’elle profite surtout à ceux qui en jouissent, beaucoup plus qu’à ceux qui en patissent, mais pour autant, je pense qu’elle a au minimum le mérite d’exister, et donc d’être perfectible. De plus, si les personnes qui agissent, sont dans une logique de contre-don, et donc dans une démarche de compensation personnelle, il n’en reste pas moins, qu’elles sont sur le terrain, et que dans leur humble mesure, elles contribuent à pallier
      cette absence d’une remise en question globale de nos actions sociales, en profondeur, c’est à dire, de réfléchir à la façon de s’attaquer plutôt aux causes de la précarité, au lieu d’intervenir, lorsque les besoins deviennent cruciaux, et parfois cruellement insoutenables, c’est a dire en aval, alors que notre attention doit se situer en amont.

      Par ailleurs, et dans cette optique d’asséchement des sources entrainant les situations difficiles, je lance ici quelques thèmes de réflexion, à charge pour chacun d’y apporter sa contribution critique :

      - La création d’une Banque Sociale Réunionnaise, à l’image de la Grameen Bank, qui, sans intérêts, pourrait subvenir aux difficultés passagéres, et permettre aussi, et surtout, la mise en oeuvre d’activités susceptibles de renforcer les ressources des familles, tout en responsabilisant celles-ci, et donc d’accroitre leurs sentiments de Dignité, avec des remboursements minimes, échelonnés sur des durées en adéquation : Nos collectivités territoriales auraient à coeur de se réunir autour d’un tel projet, je crois, puisqu’il nous autorise de façon rationnelle, le droit de réver à terme à une résorbtion non négligeable du nombre de nos demandeurs d’emploi.

      - La transparence des prix, et notamment de ceux du foncier, avec fortes taxations, lorsque ceux-ci dépassent un seuil raisonnable de rentabilité, hors coûts impondérables relevant de notre éloignement : Notre Observatoire des prix est un outil qui serait trés utile pour réussir, cette surveillance du pouvoir d’achat des réunionnais.

      - La suppression des allocations familiales, à partir du 4éme enfant (pour les naissances à venir bien évidemment), afin de responsabiliser les parents, sur le sujet de la qualité éducative, et pour prévenir les carences, dont la société devra subir les conséquences, en termes de délinquance, mais également au regard des charges incontournables de formation, à laquelle ont droit, TOUS nos enfants réunionnais, et non pas seulement, ceux dont les familles ont eu la prévoyance d’y penser.

      - La création d’un Office Régional du Territoire, chargé de préempter TOUTES les mises en vente de biens immobiliers, et à laquelle seraient rattachés tous les notaires de notre ile : Cet organisme aurait pour mission de modérer les offres trop excessives, en gelant leurs acquisitions, sur plusieurs années, le temps que les prix du marché les rattrapent, mais surtout également, aurait pour fonction initiale, de remettre à plat, l’ensemble des actes notariés, depuis une date qui reste à définir, afin d’éviter des revendications d’héritiers trop tardives.

      - Le rattachement de toutes les formations médico-sociales, au sein de l’Université, avec le développement des filières qui lui manquent, telle la médecine, par exemple, ET en paralléle, le développement d’une Université des compétences autodidactes, qui sur des cursus courts, ne pénalisant pas les emplois de ceux qui en seraient les bénéficiaires, délivrerait des attestations d’équivalence : Combien de maçons, de mécaniciens, de cuisiniers, de personnels d’entretien, de couturiers, etc...pourraient ainsi devenir des employé(e)s
      qualifié(e)s, et peut être, qui sait, aussi, des créateurs d’entreprises...

      Voilà : Il y aurait encore beaucoup à dire, mais je laisse la parole aux internautes de temoignages.re.

      Bien à vous,
      Et bonne journée à chacun.


Témoignages - 80e année


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