
Mal-do-mèr dann sarèt
28 juin, parLo zour la pokor kléré, Zan-Lik, Mariz é sirtou Tikok la fine lévé, mèt azot paré. Madanm Biganbé i tir zot manzé-sofé, i donn azot, zot i manz. (…)
Journée internationale des droits des femmes
10 mars 2020
A l’occasion de la Journée internationale des droits des femmes, l’artiste Mo Absoir a adressé un texte accompagné d’un poème de Nawal adapté par Mo Absoir. Ce texte était en shikomori, Mo Absoir a rajouté les parties en français.
Moinamche
Femme
Kodjo huwa niliya
Personne ne te défendra
Kodjo huwaniliya
Personne ne te défendra
Hewe moinamche walewo
hiyari wudjitowe zidakani
Envole toi femme moderne
Libère toi, respire, vis, vibre
Hewe moinamche wa duniya
Toi, femme d’ici et d’ailleurs
E mayecha ya djana tsinde ya lewo
Les choses ont changé
Et toi aussi
Pourquoi la femme occupe-t-elle une place centrale dans ton album ?
Quand je suis monté sur scène en 1992, mon père est venu me récupérer et m’a corrigée.
Aux Comores, une femme ne devait pas chanter en public, encore moins jouer d’un instrument. En 2007, les vieux ont fait une prière pour que je ne vienne pas chanter – apparemment, ça n’a pas pas marché (rire) – mais la jeunesse m’a soutenue. Deux femmes ont guidé mon envie de liberté : ma mère et ma tante. Ma mère est une Mwana Zidakani (enfant cagibi).
Elle a fait partie des ces filles de noblesse que l’on enfermait jusqu’à leur mariage. Elle a été sauvée par mon grand-père, un métisse Breton-Comorien, qui s’est opposé à cette tradition : il l’a envoyé à l’école jusqu’en CM2.
Quand mon père a voulu prendre une seconde femme, ma mère a divorcé et mise à travailler. Ma tante a été la première femme a se présenter aux élections de gouverneur, elle s’est retirée de la campagne sous les pressions familiales mais elle a l’a fait. Quelques heures avant sa mort, je lui ai dit : « je vais te rendre hommage car tu as réveillé beaucoup de femmes, tu as montré le chemi. Elle m’a souhaité bonne chance ».
Aujourd’hui, aux Comores, il y a les Mahabouba. Un groupe féminin d’Anjouan, qui joue du Taarab de Zanzibar. Les choses changent.
Dans Hima (debout), je dis aux femmes : « La liberté se gagne. N’ayez pas peur, quand vous décider de vous battre, beaucoup de mains se tendent pour vous aider ».
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