
Mal-do-mèr dann sarèt
28 juin, parLo zour la pokor kléré, Zan-Lik, Mariz é sirtou Tikok la fine lévé, mèt azot paré. Madanm Biganbé i tir zot manzé-sofé, i donn azot, zot i manz. (…)
Un rapport de l’UNICEF montre des efforts insuffisants
25 octobre 2017
Au rythme de réduction actuel, l’Afrique de l’Ouest et du Centre mettra plus de 100 ans pour mettre fin au mariage des enfants. Cette région compte six des 10 pays où la prévalence du mariage des enfants est la plus élevée au monde
A moins d’une vraie accélération des progrès enregistrés, il faudra compter plus d’un siècle pour que l’Afrique de l’Ouest et du Centre puisse mettre fin au mariage des enfants, avec des conséquences dramatiques pour des millions de jeunes filles mariées, sans compter l’impact paralysant sur la prospérité de la région.
Le nouveau rapport statistique de l’UNICEF « Achieving a future without child marriage : Focus on West and Central Africa » fait ressortir qu’en raison de la forte croissance démographique et des taux de prévalence élevés, même un doublement du déclin actuel ne suffirait pas à réduire le nombre de jeunes filles mariées chaque année.
« Nous devons nous secouer, » selon Fatoumata Ndiaye, Directrice Générale adjointe de l’UNICEF. « Nous ne pouvons continuer à voir tant de nos filles privées de santé, d’éducation, de leur enfance même. Notre rapport montre qu’au rythme actuel, il faudra plus de 100 ans pour éliminer le mariage des enfants dans la région – comment pouvons-nous accepter cela ? »
Ces nouvelles projections, sorties à l’occasion d’une rencontre de haut niveau pour mettre fin au mariage des enfants, qui s’ouvre cette semaine à Dakar, mettent en avant cette région comme celle du monde où les filles sont le plus à risque d’être mariées pendant l’enfance.
Bien que la prévalence du mariage des enfants en Afrique de l’Ouest et du Centre ait diminué au cours des deux dernières décennies, les progrès sont restés inégaux. Quatre femmes sur 10 sont toujours mariées avant l’âge de 18 ans, et parmi elles, une sur trois l’a été avant l’âge de 15 ans.
L’Afrique de l’Ouest et du Centre compte six des 10 pays où la prévalence du mariage des enfants est la plus élevée au monde : le Niger, la République Centrafricaine, le Tchad, le Mali, le Burkina Faso et la Guinée.
Le rapport souligne également que des progrès sont possibles – y compris dans les pays à forte prévalence – lorsque qu’une bonne combinaison de stratégies est en place, par exemple : autonomiser les filles ; mobiliser les familles et les communautés pour changer les attitudes et les comportements ; offrir des services sociaux adéquats aux filles à risque d’être mariées ou déjà mariées ; et mettre en place des législations et des politiques cohérentes pour protéger et promouvoir les droits des filles.
Au cours des 25 dernières années, cinq pays de la région se sont distingués par des baisses de la pratique, allant de 40 à 60 % : la Gambie, la Guinée Bissau, le Togo, le Ghana et le Rwanda.
La scolarisation – et le maintien à l’école des filles le plus longtemps possible – est l’une des stratégies les plus probantes pour retarder l’âge du mariage des enfants, car les jeunes filles éduquées sont plus à même de développer les compétences, connaissances et la confiance dont elles ont besoin pour prendre des décisions. Plus une fille reste longtemps à l’école, moins elle a de chances de se marier avant l’âge de 18 ans et d’avoir des enfants pendant son adolescence.
« Permettre aux filles d’aller à l’école devrait être notre première priorité, » selon Ndiaye.
« Non seulement parce que l’éducation équipe les filles pour la vie, mais également parce que l’éducation des filles aide à sortir les familles, les communautés et les pays de la pauvreté. »
Les jeunes filles mariées précocement ont moins de chances de terminer leurs études et sont plus susceptibles d’être victimes de violence et d’être infectées par le VIH. Lorsque les enfants se marient, leurs chances d’une vie saine et réussie sont compromises, enclenchant bien souvent un cycle intergénérationnel de pauvreté. De plus, les jeunes filles mariées manquent souvent des qualifications nécessaires pour trouver un emploi.
Lo zour la pokor kléré, Zan-Lik, Mariz é sirtou Tikok la fine lévé, mèt azot paré. Madanm Biganbé i tir zot manzé-sofé, i donn azot, zot i manz. (…)
Le calendrier scolaire élaboré par le Rectorat pour les 3 prochaines années est désormais connu et fait débat. Pour cause, à l’exception de (…)
Sur proposition de Gérard COTELLON, directeur général de l’ARS La Réunion, Patrice LATRON, préfet de La Réunion, a décidé le retour au niveau 2 du (…)
Le Conseil départemental a décerné, le vendredi 27 juin, les prix « Thérèse Baillif » et « Célimène » lors d’une cérémonie organisée dans (…)
Les cours du pétrole ont connu une nette hausse à partir de la deuxième quinzaine du mois de juin, portés par l’extrême tension au Moyen-Orient et (…)
Mé dam zé méssyé, la sossyété,dsi la késtyonn fors néna la fors natirèl, sak wi gingn an néssan épi an grandissan korèktoman. Mwin lé sirésèrtin (…)
Le 16 juin 2025, le Tribunal administratif de Paris a suspendu en référé l’arrêté du 26 février 2025 ordonnant le blocage de 17 sites (…)
Le Président des Etats-Unis, Donald Trump a ordonné le bombardement de trois sites nucléaires en Iran, dans la nuit du 21 juin 2025. Dans une (…)
Les élus de Guadeloupe ont adopté des résolutions « sur la fusion des deux collectivités, sur les compétences et l’autonomie fiscale », le 17 juin (…)
Des manifestants, réunis le 23 juin devant les institutions européennes, ont demandé la suspension de l’accord d’association liant l’UE à Israël. (…)
L’État poursuit son engagement en faveur de la transition énergétique et de la décarbonation de l’électricité à La Réunion. À l’issue d’un appel à (…)
Normalien et énarque, chercheur en philosophie politique, Bruno Guigue est professeur invité à l’Université normale de la Chine du Sud (Canton) et (…)