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Nigeria : l’armée sur les traces des ravisseurs de jeunes collégiennes

16 avril 2014

L’armée nigériane a déclaré que des soldats sont sur la piste des supposés terroristes de Bokko Haram qui ont enlevé, lundi dans l’après-midi, une centaine de collégiennes d’un établissement scolaire de l’Etat de Borno, dans le Nord du Nigeria.

Le porte-parole de l’armée, le général Olukolade, a déclaré mercredi au journal local « Thisday », que 129 filles ont été effectivement enlevées, même s’il a indiqué que quelques-unes se sont échappées.

La presse nationale et internationale, citant la Police, avaient rapporté qu’au moins 200 jeunes collégiennes de l’école des filles à Chibok, à 141 km de la capitale de l’Etat, Maiduguri, ont été forcées de monter dans quatre camions et amenées à une destination inconnue dans une opération qui a duré jusqu’à mardi matin.

"Environ 129 collégiennes dans l’école au moment de l’attaque ont été déclarées enlevées mais une partie a réussi effectivement à échapper aux ravisseurs », a déclaré le général Olukolade.

Il a indiqué que les ravisseurs étaient en train d’être traqués dans les environs, avec l’aide des locaux, alors que les militaires effectuaient des recherches et des opérations de secours dans la zone, sans donner plus de détails.

Les attaques sur les écoles dans les Etats du Nord-est, l’épicentre des opérations de Boko Haram, avaient obligé les gouvernements des Etats à fermer ces écoles pour prévenir d’autres attaques.

Cependant, les filles, qui ont été enlevées, devaient retourner à leur école pour passer leur examen final.

L’enlèvement du dernier groupe de collégiennes s’est produit le jour même où des supposés membres de la secte ont fait exploser une bombe dans un parking de la capitale, Abuja, tuant 75 personnes et en blessant 216 autres, selon des chiffres fournis par le ministère de la Santé.

Boko Haram, qui déclare qu’il lutte pour l’établissement d’un Etat islamique au Nigeria, a tué des milliers de personnes depuis qu’il a lancé sa violente campagne en 2009, principalement dans le Nord du pays.

Selon Amnesty International, la secte a tué 1.500 personnes depuis le début de cette année seulement, malgré l’intensification des efforts de l’armée contre les insurgés.

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