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Nigeria : une ONG sollicite des sanctions du Conseil de sécurité de l’ONU contre Boko Haram

13 mai 2014

L’ONG, Socio-Economic Rights and Accountability Project (SERAP) a exhorté le Conseil de sécurité de l’ONU à imposer des sanctions ciblées à l’encontre de Boko Haram et de ses bailleurs de fonds, afin de mettre un terme aux attaques persistantes contre les enfants, entre autres civils.

« Par sa Résolution 2068 (2012), le Conseil de sécurité des Nations unies a annoncé sa disposition à adopter des sanctions ciblées à l’encontre de groupes armés comme Boko Haram qui violent constamment les droits des enfants dans les conflits armés, y compris par l’enlèvement et les attaques contre les écoles.

« Avec plus de 200 lycéennes de Chibok toujours portées disparues après avoir été enlevées par Boko Hamam, il est temps pour le Conseil de montrer qu’il peut s’acquitter de son mandat et mettre en œuvre sa Résolution quand la situation l’exige », a indiqué l’ONG dans un communiqué transmis, dimanche, à la PANA.

La SERAP a déclaré que les sanctions constituent un signal fort envoyé aux auteurs des attaques et contribuent à mieux faire respecter l’agenda du Conseil en ce qui concerne les enfants dans les conflits armés.

’’Le Conseil devrait envisager un large éventail d’options pour une pression accrue sur Boko Haram et ses bailleurs de fonds, s’il veut contribuer à endiguer les violations persistantes perpétrées contre les enfants par le groupe extrémiste et aider le Nigeria à combattre le terrorisme. Cela va certainement augmenter l’action internationale contre l’impunité qui entoure les opérations de Boko Haram et va peut être constituer un tournant pour le retour en toute sécurité des lycéennes enlevées.

« L’action proposée est tout à fait conforme avec la Résolution 2068. Cette Résolution réaffirme la responsabilité principale du Conseil pour le maintien de la paix et de la sécurité internationales et sa volonté de combattre l’impact accru des conflits armés sur les enfants’’, a indiqué l’ONG.

La SERAP souligne qu’il n’est pas suffisant pour le Conseil d’exprimer son inquiétude sur le sort des enfants qui restent sous l’emprise des groupes armés, ainsi que des personnes touchées par la violence et a ajouté : ’il est maintenant temps pour le Conseil d’agir de manière décisive contre Boko Haram. Le résultat de l’inaction est tout simplement trop élevé à envisager’’.

Il a indiqué que le Conseil devrait, également, travailler avec l’Union africaine et la Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO) sur cette question.

La PANA a appris que plus de 200 lycéennes enlevées par Boko Haram de leur internat à Chibok dans le Nord du pays sont toujours portées disparues, 26 jours après leur enlèvement.

Une action mondiale a été initiée pour retrouver les filles avec le déploiement d’experts britanniques et américains pour collaborer avec le Nigeria afin de mener des recherches et également les promesses d’aide de la CEDEAO, de l’ONU et de plusieurs autres pays.

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