
Mal-do-mèr dann sarèt
28 juin, parLo zour la pokor kléré, Zan-Lik, Mariz é sirtou Tikok la fine lévé, mèt azot paré. Madanm Biganbé i tir zot manzé-sofé, i donn azot, zot i manz. (…)
Appel de Médecins sans frontières
18 mai 2017
Ils te massacrent, que tu sois un homme, une femme ou un enfant. J’ai perdu tous mes frères et le reste de ma famille. La vie ici est difficile. Si tu es seule, sans un homme, personne ne t’aide ». Maria* est l’une des centaines de milliers de réfugiés qui ont fui vers le nord de l’Ouganda depuis juillet 2016, suite à de nouveaux combats au Soudan du Sud.
Plus de 630 000 réfugiés ont traversé la frontière depuis, et des milliers de personnes continuent d’arriver chaque semaine. Au total, ce sont plus de 900 000 sud-soudanais, réfugiés ou demandeurs d’asile, qui se trouvent dans le pays. L’Ouganda est désormais le pays qui accueille le plus grand nombre de réfugiés en Afrique – un nombre supérieur à l’ensemble des réfugiés accueillis en Europe en 2016.
Bien que les réfugiés soient en relative bonne santé à leur arrivée, beaucoup d’entre eux relatent des épisodes de violence extrême dans leur lieu d’origine ou au cours de leur voyage. L’ampleur de l’afflux de réfugiés a également mis à rude épreuve la politique d’ouverture en matière de réfugiés de l’Ouganda, dépassant les capacités d’accueil et de réponse du gouvernement.
« Malgré une importante mobilisation, la réponse d’urgence est encore loin d’être suffisante, et de nombreuses personnes n’ont pas d’accès satisfaisant à l’eau, à la nourriture et à un abri », explique Jean-Luc Anglade, chef de mission de MSF en Ouganda. De nombreux réfugiés, arrivés récemment, sont obligés de dormir sous les arbres, tandis que les délais dans les distributions de nourriture et le manque d’eau potable ont même poussé certains réfugiés à repartir au Soudan du Sud. Par ailleurs, plus de 85 % des nouveaux arrivants sont des femmes et des enfants, mais malgré les récits fréquents de violences sexuelles au Soudan du Sud, il y a très peu d’organisations qui répondent à leurs besoins spécifiques en termes de protection.
« Le flux de réfugiés ne semble pas s’arrêter, et il faudra une mobilisation constante et de longue haleine pour fournir de l’aide à ces personnes ces prochains mois, voire ces prochaines années », poursuit Jean-Luc Anglade.
En plus des projets qu’elle mène au Soudan du Sud, MSF répond à la crise humanitaire en Ouganda depuis juillet 2016, avec des activités médicales et d’accès à l’eau potable et à l’hygiène. MSF travaille actuellement dans quatre camps de réfugiés dans le nord-ouest du pays (Bidi Bidi, Imvepi, Palorinya et Rhino), en fournissant des consultations médicales, des soins hospitaliers – y compris avec une maternité -, la prise en charge de la malnutrition infantile, des activités de surveillance sanitaire par des travailleurs de la santé, et l’amélioration de l’accès à l’eau potable et des conditions d’hygiène. MSF a également répondu ponctuellement à un afflux de réfugiés à Lamwo, à la frontière du Soudan du Sud, après une attaque à Pajok, dans l’Equatoria de l’Est, et a depuis transféré ses activités à d’autres organisations.
L’accès à l’eau potable est l’un des principaux défis dans les camps de réfugiés, et MSF continue de développer ses activités dans ce domaine. Dans le camp de Palorinya, MSF produit une moyenne de 2 millions de litres d’eau potable par jour à partir du Nil, à destination d’une population de 100 000 personnes. Au mois d’avril, MSF a produit 52 519 000 litres d’eau potable.
“C’est une suite sans fin de défis, explique Casey O’Connor, coordinateur des activités de MSF à Palorinya. Nous traitons des millions de litres d’eau par jour, mais il faut ensuite les acheminer par camion dans les réservoirs des camps, qui mesurent entre 150 et 250 kilomètres carrés. Quand il pleut, de nombreuses routes deviennent impraticables. Ceci prive des dizaines de milliers de personnes d’eau pendant des jours. Or pendant les saisons des pluies, si les gens n’ont pas accès à l’eau potable, ils vont utiliser des eaux stagnantes, potentiellement contaminées. Ceci peut rapidement conduire à la détérioration de l’état de santé de toute une population – d’une situation relativement sous contrôle à une épidémie en l’espace de quelques jours ».
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