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Le cadre institutionnel actuel empêche de lutter contre l’appauvrissement de la société
11 août 2022, par
Le cadre actuel empêche de débloquer d’importants moyens contre la pauvreté et les conséquences sont dramatiques. Ce sont par exemple les centaines de personnes qui font la queue plusieurs fois par semaine à l’entrée de la boutique Emmaüs pour acheter des fournitures scolaires. Il est donc nécessaire de faire évoluer le cadre des relations entre la France et les anciennes colonies intégrées à la République, dont La Réunion. Il est donc essentiel que la lutte contre la pauvreté soit un des arguments invoqués pour faire évoluer ce cadre lors des rendez-vous avec le président de la République et le Sénat en septembre et octobre. Les mesures concrètes pourront être élaborées par la Conférence territoriale élargie proposée par le PCR.
Hier, un reportage de Réunion Première a illustré l’appauvrissement de la société à La Réunion. Il montrait le succès des ventes solidaires à la boutique Emmaüs de Saint-Denis. Quatre fois par semaine, des centaines de personnes font la queue pour y acheter des fournitures scolaires et des vêtements pour préparer la rentrée.
Une mère de famille pouvait ainsi faire l’acquisition d’un pullover à 50 centimes alors que le même dans un magasin ou une braderie commerciale lui aurait coûté 25 euros. Pour 50 euros, elle est repartie avec une quarantaine d’articles. Ailleurs, le même panier lui aurait sans doute coûté la majorité de l’allocation de rentrée scolaire. Une étudiante avait 10 euros en poche pour préparer sa rentrée et a pu acheter des livres.
La plupart des personnes présentes ce jour-là ne voulaient pas montrer leur visage. Cela ne peut que signifier qu’elles sont contraintes d’aller faire leurs achats à Emmaüs compte tenu de leur situation économique.
Ce succès de la boutique Emmaüs montre que le manque d’emplois et la hausse des prix poussent de plus en plus de Réunionnais dans la pauvreté. Ce phénomène ne pourra que s’aggraver si aucune réforme d’importance n’est effectuée.
Le débat parlementaire sur le projet de loi pouvoir d’achat a montré l’impossibilité de prendre en compte la situation sociale dramatique de La Réunion par le biais de mesures spécifiques. La raison invoquée par la rapporteuse était la suivante : le risque de « rupture d’égalité ». Une majorité de députés était de son avis et ont donc empêché des mesures spécifiques à la situation sociale de notre île.
Or, la réalité impose des mesures drastiques pour lutter contre la pauvreté qui s’amplifie à La Réunion. Si elles ne peuvent pas être prises dans le cadre actuel, c’est qu’il est donc nécessaire de le faire évoluer. Des rendez-vous importants sont prévus à Paris en septembre et en octobre.
Le président de la République a invité les signataires de l’appel de Fort-de-France à le rencontrer en septembre. Ces présidents d’anciennes colonies devenues régions ultrapériphériques de l’Union européenne, intégrées à la République, demandent que le cadre évolue. En octobre, le Sénat organisera des auditions de responsables politiques d’anciennes colonies intégrées à la République dans la perspective d’une révision de la Constitution que la haute assemblée juge quasi inévitable.
Il est donc essentiel que la lutte contre la pauvreté soit un des arguments invoqués pour faire évoluer le cadre des relations entre la France et les anciennes colonies intégrées dans la République.
Quant aux propositions concrètes qui pourraient être mises en œuvre dans ce nouveau cadre, elles pourraient être élaborées dans la conférence territoriale élargie pour laquelle le PCR milite depuis 2018. Elle permettra de construire dans la concertation la plus large un projet réunionnais, appliqué par les Réunionnais.
M.M.
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